Les nouveaux diplômés de la formation au CACEP, ce qui constitue seulement la première étape avant d'avoir la licence de pêche professionnelle.
PUNAAUIA, le 24 septembre 2014 - Ce mercredi, un groupe de stagiaires ayant suivi la formation qualifiante permettant l’obtention du CACEP, Certificat d’Aptitude à la Conduite d’Embarcation de Pêche, a été reçu à la mairie de Punaauia. Ils ont reçu leur titre des mains du 1er adjoint au maire, Simplicio Lissant.
En décembre dernier, la commune de Punaauia avait organisé une formation diplômante en faveur de 10 jeunes issus de quartiers prioritaires, mais dont l’intérêt pour la pêche semblait indéniable. Ils ont été recrutés suite à un appel à candidature formulé en fin 2013. La formation s’est étalée sur 255 heures, et a débuté le 16 décembre 2013 jusqu’au 28 février dernier. Durant ce période alliant théorie et pratique, ils ont été pris en charge par Eric Boue, formateur à la CCISM. « Le diplôme n’est pas une finalité en soi. Dans la formation, il y a principalement une partie théorique et un autre pratique. (…) Pour la pêche, eh bien l’expérience ne pourra s’acquérir qu’avec la pratique. »
Le programme de formation a permis aux jeunes d’acquérir des bases solides : cours de prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), utilisation des signaux de détresse (grâce notamment au passage du Certificat de Radiocommunication Restreint (CRR) validé par l’Agence Nationale des Fréquences. Au terme des deux mois de stage, le DPAM (Direction Polynésienne des Affaires Maritimes) a validé l’examen final. Sur l’ensemble du groupe, 6 ont obtenu leurs diplômes. « ce qui représente un taux de réussite de 60% , ce qui est très bien. » a assuré le premier-adjoint au maire,
En décembre dernier, la commune de Punaauia avait organisé une formation diplômante en faveur de 10 jeunes issus de quartiers prioritaires, mais dont l’intérêt pour la pêche semblait indéniable. Ils ont été recrutés suite à un appel à candidature formulé en fin 2013. La formation s’est étalée sur 255 heures, et a débuté le 16 décembre 2013 jusqu’au 28 février dernier. Durant ce période alliant théorie et pratique, ils ont été pris en charge par Eric Boue, formateur à la CCISM. « Le diplôme n’est pas une finalité en soi. Dans la formation, il y a principalement une partie théorique et un autre pratique. (…) Pour la pêche, eh bien l’expérience ne pourra s’acquérir qu’avec la pratique. »
Le programme de formation a permis aux jeunes d’acquérir des bases solides : cours de prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), utilisation des signaux de détresse (grâce notamment au passage du Certificat de Radiocommunication Restreint (CRR) validé par l’Agence Nationale des Fréquences. Au terme des deux mois de stage, le DPAM (Direction Polynésienne des Affaires Maritimes) a validé l’examen final. Sur l’ensemble du groupe, 6 ont obtenu leurs diplômes. « ce qui représente un taux de réussite de 60% , ce qui est très bien. » a assuré le premier-adjoint au maire,
Eric Boue, formateur de la CCISM :" Le CACEP est obligatoire !"
Le CACEP, une étape obligatoire
Eric Boue nous a expliqué la suite du programme : « Là, la mairie a mis en place un accompagnement pour ces stagiaires sous forme, probablement, de CAE (Contrat d’aide à l’emploi) avec des pêcheurs professionnels pour qu’ils puissent mettre en application tout ce qu’ils ont pu apprendre et ensuite valider un temps de navigation qui leur permettra par la suite, s’ils le désirent, de rentrer dans la nouvelle filière de formations-pêche qui leur demandera à chaque fois de valider un temps de navigation. » C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé Simplicio Lissant pendant son discours de remise de diplômes.
Le formateur a rappelé que l’obtention du CACEP « est obligatoire ! » si les stagiaires désiraient obtenir la licence de pêche professionnelle, mais ce n’est pas tout : « ils doivent aussi avoir un bateau professionnel lequel doit être validé par la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes.(…) Lorsque le bateau est reconnu apte à la navigation professionnelle, il va y avoir une commission d’attribution de licence de pêche composée de membre du service de la pêche, de la DPAM et plusieurs autres représentants, qui vont attribuer ou non la licence à la personne. »
Pour les jeunes, l’obtention du certificat est un tournant dans leur existence. Issus pour certains de quartiers difficiles, ils n’avaient qu’une seule hâte, celle de s’en sortir. Juan Niufau, originaire de la commune, a souhaité continuer ses efforts : « J’ai énormément appris. Il y avait de choses qui ne me paraissaient pas vraiment importantes avant la formation. Parcontre, plusieurs mois après, j’ai vu qu’il ne faut rien négliger. Et ce diplôme me permet d’aller de l’avant. » son objectif est, dans un proche avenir, « d’avoir mon propre bateau car, pour l’instant, j’utilise celui de mon frère. »
Pour concrétiser cette formation, la commune et le CUCS, Contrat Urbain de Cohésion Sociale ont uni , à parts égales, leurs moyens financiers : 2 049 582 fcp.
TP
Eric Boue nous a expliqué la suite du programme : « Là, la mairie a mis en place un accompagnement pour ces stagiaires sous forme, probablement, de CAE (Contrat d’aide à l’emploi) avec des pêcheurs professionnels pour qu’ils puissent mettre en application tout ce qu’ils ont pu apprendre et ensuite valider un temps de navigation qui leur permettra par la suite, s’ils le désirent, de rentrer dans la nouvelle filière de formations-pêche qui leur demandera à chaque fois de valider un temps de navigation. » C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé Simplicio Lissant pendant son discours de remise de diplômes.
Le formateur a rappelé que l’obtention du CACEP « est obligatoire ! » si les stagiaires désiraient obtenir la licence de pêche professionnelle, mais ce n’est pas tout : « ils doivent aussi avoir un bateau professionnel lequel doit être validé par la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes.(…) Lorsque le bateau est reconnu apte à la navigation professionnelle, il va y avoir une commission d’attribution de licence de pêche composée de membre du service de la pêche, de la DPAM et plusieurs autres représentants, qui vont attribuer ou non la licence à la personne. »
Pour les jeunes, l’obtention du certificat est un tournant dans leur existence. Issus pour certains de quartiers difficiles, ils n’avaient qu’une seule hâte, celle de s’en sortir. Juan Niufau, originaire de la commune, a souhaité continuer ses efforts : « J’ai énormément appris. Il y avait de choses qui ne me paraissaient pas vraiment importantes avant la formation. Parcontre, plusieurs mois après, j’ai vu qu’il ne faut rien négliger. Et ce diplôme me permet d’aller de l’avant. » son objectif est, dans un proche avenir, « d’avoir mon propre bateau car, pour l’instant, j’utilise celui de mon frère. »
Pour concrétiser cette formation, la commune et le CUCS, Contrat Urbain de Cohésion Sociale ont uni , à parts égales, leurs moyens financiers : 2 049 582 fcp.
TP
