PARIS, 10 novembre 2011 (AFP) - Les forestiers privés, qui représentent les trois-quarts de l'espace boisé français, réclament à l'Etat 300 millions d'euros annuels pour prix de leur participation à l'absorption du CO2 du pays, a annoncé jeudi la Fédération nationale des syndicats de forestiers privés.
"La forêt française, dont 74% sont détenus par 3,5 millions de propriétaires privés, séquestre chaque année plus de 15% du CO2 émis dans le pays mais sans aucune rémunération", a déploré Luc Bouvarel, directeur général de la fédération. Ainsi la forêt permet d'éviter l'émission de quelque 100 millions de tonnes de CO2 par an, selon les calculs des forestiers privés.
De par leur gestion durable et responsable de leurs parcelles, ils assurent un important service environnemental et demandent une contre-partie financière de 300 millions d'euros qui pourrait provenir du Fonds stratégique carbone.
Ce fonds, créé par une directive européenne en 2009, est alimenté par les sommes issues de la mise aux enchères des "droits à polluer" appelés quotas carbone. L'Etat français devrait ainsi toucher en 2013 une enveloppe de 2,2 milliards d'euros à répartir entre les acteurs les plus vertueux.
"Le problème pour les forestiers privés, c'est que le renouvellement des forêts a un coût" non compensé par ce que peut rapporter la vente du bois ou la location pour la chasse, a souligné Luc Bouvarel.
Selon lui, la vente de bois rapporte environ 105 euros par hectare et par an, la chasse à peine 20 EUR/ha/an alors que la valeur des services environnementaux rendus par la forêt, comme la protection contre le changement climatique, est évaluée à 900 EUR/ha/an.
Les 300 millions du Fonds carbone permettraient, selon la Fédération, d'assurer le renouvellement chaque année de 125.000 ha, de mobiliser 13 millions de m3 supplémentaires par an pour le bois d'oeuvre et le bois énergie avec à la clé la création de 25.000 emplois non délocalisables. De plus, cela permettrait de résorber le déficit commercial de la filière.
Par ailleurs, les forestiers privés souhaitent la mise en place d'un dispositif assurantiel pour prévenir les aléas climatiques avec la multiplication des tempêtes et autres catastrophes naturelles. Car, selon eux, l'Etat n'indemnisera plus les forestiers après 2017 en cas de catastrophe naturelle.
"La forêt française, dont 74% sont détenus par 3,5 millions de propriétaires privés, séquestre chaque année plus de 15% du CO2 émis dans le pays mais sans aucune rémunération", a déploré Luc Bouvarel, directeur général de la fédération. Ainsi la forêt permet d'éviter l'émission de quelque 100 millions de tonnes de CO2 par an, selon les calculs des forestiers privés.
De par leur gestion durable et responsable de leurs parcelles, ils assurent un important service environnemental et demandent une contre-partie financière de 300 millions d'euros qui pourrait provenir du Fonds stratégique carbone.
Ce fonds, créé par une directive européenne en 2009, est alimenté par les sommes issues de la mise aux enchères des "droits à polluer" appelés quotas carbone. L'Etat français devrait ainsi toucher en 2013 une enveloppe de 2,2 milliards d'euros à répartir entre les acteurs les plus vertueux.
"Le problème pour les forestiers privés, c'est que le renouvellement des forêts a un coût" non compensé par ce que peut rapporter la vente du bois ou la location pour la chasse, a souligné Luc Bouvarel.
Selon lui, la vente de bois rapporte environ 105 euros par hectare et par an, la chasse à peine 20 EUR/ha/an alors que la valeur des services environnementaux rendus par la forêt, comme la protection contre le changement climatique, est évaluée à 900 EUR/ha/an.
Les 300 millions du Fonds carbone permettraient, selon la Fédération, d'assurer le renouvellement chaque année de 125.000 ha, de mobiliser 13 millions de m3 supplémentaires par an pour le bois d'oeuvre et le bois énergie avec à la clé la création de 25.000 emplois non délocalisables. De plus, cela permettrait de résorber le déficit commercial de la filière.
Par ailleurs, les forestiers privés souhaitent la mise en place d'un dispositif assurantiel pour prévenir les aléas climatiques avec la multiplication des tempêtes et autres catastrophes naturelles. Car, selon eux, l'Etat n'indemnisera plus les forestiers après 2017 en cas de catastrophe naturelle.