Eddy Etaeta, un homme au parcours exceptionnel
Parole à Eddy Etaetea :
Quelques mots sur toi ?
« J’ai grandi dans le football dans une famille très sportive. J’ai joué à Central Sport, puis je suis passé à l’as Vénus dans les années 90. Beaucoup de titres et puis j’ai aussi fait partie de la sélection nationale. Ma carrière au niveau de la fédération tahitienne de football (FTF) a débuté en 2001 en tant que cadre technique avec le « football d’animation » auprès des jeunes, comme on l’appelait. En 2011, Reynald Temarii m’avait nommé directeur technique à la FTF. En 2012, il y avait besoin d’un sélectionneur, ils m’ont proposé de prendre la sélection nationale. On a pu avoir le titre de champion d’Océanie en 2012, ce qui nous a permis de participer à la Coupe des confédérations au Brésil en 2013. »
Tu as pris la décision de partir ?
« En 2015, j’ai voulu m’éloigner de Tahiti, mais aussi de la zone Océanie, vu que je participais à des missions avec la confédération océanienne de football (OFC). J’ai pris la décision de partir en France métropolitaine, ici, à Toulouse, poursuivre ma carrière et ma formation continue. J’ai commencé par des interventions dans des modules de formation puis la Ligue d’Occitanie m’a proposé de travailler dans un pôle de formation qu’on appelle l’IRFF, un pôle qui gère toutes les formations des cadres dans la région. Depuis le 1er février 2019, la Ligue d’Occitanie, son conseil fédéral et la direction technique de la fédération française de football m’ont donné cette opportunité d’être cadre technique régional. »
Quelques mots sur toi ?
« J’ai grandi dans le football dans une famille très sportive. J’ai joué à Central Sport, puis je suis passé à l’as Vénus dans les années 90. Beaucoup de titres et puis j’ai aussi fait partie de la sélection nationale. Ma carrière au niveau de la fédération tahitienne de football (FTF) a débuté en 2001 en tant que cadre technique avec le « football d’animation » auprès des jeunes, comme on l’appelait. En 2011, Reynald Temarii m’avait nommé directeur technique à la FTF. En 2012, il y avait besoin d’un sélectionneur, ils m’ont proposé de prendre la sélection nationale. On a pu avoir le titre de champion d’Océanie en 2012, ce qui nous a permis de participer à la Coupe des confédérations au Brésil en 2013. »
Tu as pris la décision de partir ?
« En 2015, j’ai voulu m’éloigner de Tahiti, mais aussi de la zone Océanie, vu que je participais à des missions avec la confédération océanienne de football (OFC). J’ai pris la décision de partir en France métropolitaine, ici, à Toulouse, poursuivre ma carrière et ma formation continue. J’ai commencé par des interventions dans des modules de formation puis la Ligue d’Occitanie m’a proposé de travailler dans un pôle de formation qu’on appelle l’IRFF, un pôle qui gère toutes les formations des cadres dans la région. Depuis le 1er février 2019, la Ligue d’Occitanie, son conseil fédéral et la direction technique de la fédération française de football m’ont donné cette opportunité d’être cadre technique régional. »
Tu jouais à quel poste en tant que footballeur ?
« Je jouais milieu de terrain, principalement milieu défensif, ce qui reflète ma personnalité car j’ai toujours été un battant, « un mauvais perdant ». J’aimais bien les duels, j’aimais bien quand il y a de la difficulté. Ma réussite professionnelle est due au fait que j’ai toujours voulu me battre pour arriver à mes fins. C’est pour moi une finalité de devenir aujourd’hui cadre technique régional. Aux Jeux du Pacifique, on avait eu le bronze, je m’étais dit qu’il fallait que l’on rayonne dans le Pacifique pour atteindre l’or et c’est ce qu’on a fait avec cette Coupe de l’Océanie. J’aime les challenge, les défis. »
Le départ en France s’est fait en famille ?
« C’est un choix difficile mais cela a été un challenge aussi de partir avec ma femme et mes deux garçons. C’était une expérimentation et au final cela fait presque quatre années que je suis ici, que je m’épanouis, que je m’enrichis, que ma famille s’ouvre un peu. Ce n’est jamais évident de quitter sa famille de Tahiti, même chose pour ma femme. Aujourd’hui, on est bien à Toulouse. »
Quelques mots sur ton quotidien, ta fonction ?
« Là où on est, à la Ligue d’Occitanie, on est deux cadres techniques régionaux sur la formation des cadres. Nos rôles consistent à gérer, coordonner et animer les formations des cadres de la région en lien avec les douze districts d’Occitanie. Je suis aussi maitre de stage et tuteur. Aujourd’hui par exemple, j’ai accompagné un jeune cadre dans un club pour le voir en situation pédagogique, c’est mon quotidien. »
« Je jouais milieu de terrain, principalement milieu défensif, ce qui reflète ma personnalité car j’ai toujours été un battant, « un mauvais perdant ». J’aimais bien les duels, j’aimais bien quand il y a de la difficulté. Ma réussite professionnelle est due au fait que j’ai toujours voulu me battre pour arriver à mes fins. C’est pour moi une finalité de devenir aujourd’hui cadre technique régional. Aux Jeux du Pacifique, on avait eu le bronze, je m’étais dit qu’il fallait que l’on rayonne dans le Pacifique pour atteindre l’or et c’est ce qu’on a fait avec cette Coupe de l’Océanie. J’aime les challenge, les défis. »
Le départ en France s’est fait en famille ?
« C’est un choix difficile mais cela a été un challenge aussi de partir avec ma femme et mes deux garçons. C’était une expérimentation et au final cela fait presque quatre années que je suis ici, que je m’épanouis, que je m’enrichis, que ma famille s’ouvre un peu. Ce n’est jamais évident de quitter sa famille de Tahiti, même chose pour ma femme. Aujourd’hui, on est bien à Toulouse. »
Quelques mots sur ton quotidien, ta fonction ?
« Là où on est, à la Ligue d’Occitanie, on est deux cadres techniques régionaux sur la formation des cadres. Nos rôles consistent à gérer, coordonner et animer les formations des cadres de la région en lien avec les douze districts d’Occitanie. Je suis aussi maitre de stage et tuteur. Aujourd’hui par exemple, j’ai accompagné un jeune cadre dans un club pour le voir en situation pédagogique, c’est mon quotidien. »
Ton regard sur le foot tahitien après quatre années d’absence ?
« Je suis agréablement surpris par le développement du foot féminin. J’ai pu voir que les U19 se sont qualifiés pour la Coupe du monde U20, c’est un bel exploit. Je suis un peu la Ligue 1 tahitienne et quand je vois Moorea en tête je suis surpris, mais je connais leur entraineur Vatea Terai qui est mon cousin, c’est quelqu’un de compétent, passionné. Je souhaite à Central et Tefana un bon parcours en Ligue des champions OFC. Il faudrait qu’un club tahitien la gagne ! Le club pourrait jouer potentiellement contre le Réal Madrid lors de la Champion’s League européenne…»
« Je sais que la fédération tahitienne de football et son président Thierry Ariiotima mettent énormément de moyens pour poursuivre la formation des jeunes footballeurs. Des moins de 12 ans viennent à Toulouse, Terai Brémond vient de signer comme stagiaire pro ici à Toulouse…Je pense que le développement du football passera par là, en sortant de son pays. S’il y a quatre ou cinq jeunes en France, c’est très bien pour le futur, pour rayonner au niveau de l’Océanie. »
« C’est très bien au niveau du beach soccer, il fait partie du rayonnement. Bravo pour les deux titres de vice-champion du monde des Tiki Toa et j’espère qu’ils se qualifieront pour la prochaine Coupe du monde. Je n’oublie pas le futsal qui se prépare bien avec la venue d’un instructeur Fifa brésilien qui a fait un stage à Tahiti, il me semble, et qui a accompagné nos Aito Arii. La FTF met bien les moyens pour rayonner dans le Pacifique, c’est l’objectif principal de son Président et de son conseil fédéral. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je n’oublierai jamais mon Fenua, ni la fédération tahitienne de football que je remercie. Ma famille, mon père, ma mère, non plus, ils m’ont toujours donné une éducation, des valeurs, des principes et je les en remercie aussi. Je souhaite le meilleur pour le football local. Mauruuru. » Propos recueillis par SB / FTF
« Je suis agréablement surpris par le développement du foot féminin. J’ai pu voir que les U19 se sont qualifiés pour la Coupe du monde U20, c’est un bel exploit. Je suis un peu la Ligue 1 tahitienne et quand je vois Moorea en tête je suis surpris, mais je connais leur entraineur Vatea Terai qui est mon cousin, c’est quelqu’un de compétent, passionné. Je souhaite à Central et Tefana un bon parcours en Ligue des champions OFC. Il faudrait qu’un club tahitien la gagne ! Le club pourrait jouer potentiellement contre le Réal Madrid lors de la Champion’s League européenne…»
« Je sais que la fédération tahitienne de football et son président Thierry Ariiotima mettent énormément de moyens pour poursuivre la formation des jeunes footballeurs. Des moins de 12 ans viennent à Toulouse, Terai Brémond vient de signer comme stagiaire pro ici à Toulouse…Je pense que le développement du football passera par là, en sortant de son pays. S’il y a quatre ou cinq jeunes en France, c’est très bien pour le futur, pour rayonner au niveau de l’Océanie. »
« C’est très bien au niveau du beach soccer, il fait partie du rayonnement. Bravo pour les deux titres de vice-champion du monde des Tiki Toa et j’espère qu’ils se qualifieront pour la prochaine Coupe du monde. Je n’oublie pas le futsal qui se prépare bien avec la venue d’un instructeur Fifa brésilien qui a fait un stage à Tahiti, il me semble, et qui a accompagné nos Aito Arii. La FTF met bien les moyens pour rayonner dans le Pacifique, c’est l’objectif principal de son Président et de son conseil fédéral. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je n’oublierai jamais mon Fenua, ni la fédération tahitienne de football que je remercie. Ma famille, mon père, ma mère, non plus, ils m’ont toujours donné une éducation, des valeurs, des principes et je les en remercie aussi. Je souhaite le meilleur pour le football local. Mauruuru. » Propos recueillis par SB / FTF