Paris, France | AFP | jeudi 24/10/2019 - L'association Foodwatch dénonce la présence de dérivés d'hydrocarbures dans des laits en poudre pour bébés "vendus en France par Nestlé et Danone" et demande leur rappel, et des engagements des deux géants de l'agroalimentaire à les faire disparaître à l'avenir.
"Des tests en laboratoires réalisés pour Foodwatch révèlent la présence d'huiles minérales dangereuses pour la santé dans des laits en poudre pour bébés vendus en France par Nestlé et Danone", indique l'association dans un communiqué jeudi.
Sollicité par l'AFP, ni Danone ni Nestlé n'avaient réagi à ces accusations en fin de matinée.
Selon l'association, "deux laits sur les huit achetés en France montrent une contamination inacceptable d'hydrocarbures aromatiques d'huiles minérales, aussi appelés MOAH", des dérivés d'hydrocarbures "potentiellement cancérogènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens" présents dans de nombreux emballages notamment dans les encres et les adhésifs.
Par ailleurs, des produits Neolac, Hero Baby et Nutrilon, commercialisés en Allemagne et aux Pays-Bas, sont également concernés.
L'agence sanitaire Anses avait recommandé en 2017 de "réduire la contamination des denrées alimentaires par les huiles minérales" et avait conseillé aux fabricants d'emballages de revoir leur "procédé de fabrication" pour utiliser des matières premières qui n'en contiennent pas.
En octobre 2015, Foodwatch avait créé une vive émotion en France en publiant les résultats d'une étude montrant que 60% des aliments de grande consommation testés (riz, céréales, lentilles, couscous, pâtes), notamment beaucoup de marques de distributeurs, étaient contaminés par ces dérivés d'hydrocarbures.
Depuis, 6 acteurs de la distribution française, E. Leclerc, Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U, et Casino ont pris des engagements pour réduire la contamination par les MOAH.
Mais, l'association qui "tire le signal d'alarme depuis 2015", dénonce le fait qu'il n'y ait pas eu de retour de la part des autorités sanitaires, tant françaises qu'européennes, ni des industriels.
"Ce qu'on ne s'explique pas c'est qu'une entreprise comme Nestlé ne s'engage pas", à faire disparaître ces contaminants, a indiqué lors d'une conférence de presse Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch France qui "exige le rappel immédiat des produits concernés par cette contamination et lance une pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas".
"Des tests en laboratoires réalisés pour Foodwatch révèlent la présence d'huiles minérales dangereuses pour la santé dans des laits en poudre pour bébés vendus en France par Nestlé et Danone", indique l'association dans un communiqué jeudi.
Sollicité par l'AFP, ni Danone ni Nestlé n'avaient réagi à ces accusations en fin de matinée.
Selon l'association, "deux laits sur les huit achetés en France montrent une contamination inacceptable d'hydrocarbures aromatiques d'huiles minérales, aussi appelés MOAH", des dérivés d'hydrocarbures "potentiellement cancérogènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens" présents dans de nombreux emballages notamment dans les encres et les adhésifs.
Par ailleurs, des produits Neolac, Hero Baby et Nutrilon, commercialisés en Allemagne et aux Pays-Bas, sont également concernés.
L'agence sanitaire Anses avait recommandé en 2017 de "réduire la contamination des denrées alimentaires par les huiles minérales" et avait conseillé aux fabricants d'emballages de revoir leur "procédé de fabrication" pour utiliser des matières premières qui n'en contiennent pas.
En octobre 2015, Foodwatch avait créé une vive émotion en France en publiant les résultats d'une étude montrant que 60% des aliments de grande consommation testés (riz, céréales, lentilles, couscous, pâtes), notamment beaucoup de marques de distributeurs, étaient contaminés par ces dérivés d'hydrocarbures.
Depuis, 6 acteurs de la distribution française, E. Leclerc, Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U, et Casino ont pris des engagements pour réduire la contamination par les MOAH.
Mais, l'association qui "tire le signal d'alarme depuis 2015", dénonce le fait qu'il n'y ait pas eu de retour de la part des autorités sanitaires, tant françaises qu'européennes, ni des industriels.
"Ce qu'on ne s'explique pas c'est qu'une entreprise comme Nestlé ne s'engage pas", à faire disparaître ces contaminants, a indiqué lors d'une conférence de presse Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch France qui "exige le rappel immédiat des produits concernés par cette contamination et lance une pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas".