L'association des Ahifa souhaiterait porter plainte contre Monil Tetuanui
PAPEARI, le 21/07/2015 - Un conflit règne entre les familles Tetuanui de Papeari. À son origine : des travaux commandés par l'association familiale Ahifa à l'entreprise Tahiti Généalogie de Monil Tetuanui, non terminés alors qu'un million de francs Pacifique a déjà été versé à l'intéressé. Un appel est lancé aux familles ayant rencontré le même souci pour se rendre à une assemblée générale qui se tiendra ce samedi dans la vallée de Matarava à Papeari.
Un million et demi pour un travail de recherche généalogique et foncier, voilà l'accord signé dans une convention entre l'association Ahifa présidée par Teva Tetuanui et l'entreprise Tahiti Généalogie dirigée par Monil Tetuanui.
Plus de huit mois plus tard, le constat est alarmant alors qu'une partie de la somme a déjà été versée : "nous avions alors conclut de lui faire trois versements de 500 000 Fcfp. Nous avons honoré les deux premières parties et nous attendons qu'il nous rende ses travaux pour lui verser la troisième tranche. Des travaux qu'il aurait dû nous rendre le 15 février. Jusqu'à aujourd'hui, le travail n'a pas été fait et il avait toujours une excuse valable pour reporter le délai", raconte Eugène Tetuanui, membre de l'association Ahifa.
C'est donc très remontés que les membres de cette association ont décidé de convier la presse ce mardi matin, afin de mettre un terme à ce genre de pratiques, surtout que selon eux, Monil Tetuanui leur aurait fait des propositions surprenantes : "souvent je le rencontrais chez lui et il me faisait beaucoup de promesses qu'il ne tenait pas. Jusqu'à me proposer que l'association lui achète une voiture. Là je lui ai répondu qu'il fallait demander au bureau et c'est à partir de là que les choses se sont envenimées. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions à son sujet et je me suis finalement rendu compte que ce que l'on racontait sur Monil était véridique", lance le président de l'association Ahifa, Teva Tetuanui.
Aujourd'hui, les Ahifa demandent à être remboursés, notamment après un courrier qui leur a été adressé par Monil Tetuanui.
Un million et demi pour un travail de recherche généalogique et foncier, voilà l'accord signé dans une convention entre l'association Ahifa présidée par Teva Tetuanui et l'entreprise Tahiti Généalogie dirigée par Monil Tetuanui.
Plus de huit mois plus tard, le constat est alarmant alors qu'une partie de la somme a déjà été versée : "nous avions alors conclut de lui faire trois versements de 500 000 Fcfp. Nous avons honoré les deux premières parties et nous attendons qu'il nous rende ses travaux pour lui verser la troisième tranche. Des travaux qu'il aurait dû nous rendre le 15 février. Jusqu'à aujourd'hui, le travail n'a pas été fait et il avait toujours une excuse valable pour reporter le délai", raconte Eugène Tetuanui, membre de l'association Ahifa.
C'est donc très remontés que les membres de cette association ont décidé de convier la presse ce mardi matin, afin de mettre un terme à ce genre de pratiques, surtout que selon eux, Monil Tetuanui leur aurait fait des propositions surprenantes : "souvent je le rencontrais chez lui et il me faisait beaucoup de promesses qu'il ne tenait pas. Jusqu'à me proposer que l'association lui achète une voiture. Là je lui ai répondu qu'il fallait demander au bureau et c'est à partir de là que les choses se sont envenimées. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions à son sujet et je me suis finalement rendu compte que ce que l'on racontait sur Monil était véridique", lance le président de l'association Ahifa, Teva Tetuanui.
Aujourd'hui, les Ahifa demandent à être remboursés, notamment après un courrier qui leur a été adressé par Monil Tetuanui.
MONIL MET FIN A SA MISSION DANS UN COURRIER DATE DU 26 JUIN
"Depuis quelques temps, les conditions de travail entre vous et moi sont devenues pénibles. J'ai donc décidé de suspendre ma mission envers vous à compter de ce jour." C'est par ces phrases que débute le courrier de Monil Tetuanui daté du 26 juin 2015. Depuis, les tensions sont montées d'un cran entre les deux clans, même si les Ahifa avaient déjà cela en tête, "mais nous ne savions pas comment nous y prendre et voilà qu'il a pris les devants", déclare Teva Tetuanui.
De son côté Monil Tetuanui s'en défend : "Je n'ai jamais dit que je ne voulais plus travailler pour Ahifa. Je ne veux pas travailler avec des individus qui n'en valent plus la peine."
La gestion des terres familiales, Monil en connait un rayon. Il estime avoir réalisé sa tâche jusqu'au bout "j'ai tout en ma possession. Qui doit à qui ? Moi ou eux ? Et si j'ai vraiment terminé ma mission et bien c'est normal qu'ils me paient le reste de ce qu'ils me doivent. Cela fait huit mois que je leur demande de m'envoyer leurs actes d'état-civil et jusqu'à ce jour, le dossier n'est pas encore au complet. Donc je ne peux rien déposer au tribunal, je n'ai fait aucune erreur."
Ce mardi matin, Monil Tetuanui se trouvait au sein d'une autre association familiale de Papeari, les Van Bastolaer et alliés, en pleine préparation pour une vente de plats. Pour cette association, aucun problème n'est à déplorer : "tout ce que l'association a entrepris avec lui et bien le travail a été fait. Nous sommes sur nos terres à Puunui, tout ce que Monil a fait est un résultat positif, nous concernant" explique Mina Tetuanui, présidente de cette association. Beaucoup ont confirmé ses dires, mais l'affaire n'en restera pas là car les Ahifa veulent aller plus loin : "nous voulons le traduire en justice et nous invitons toutes les personnes qui ont été abusées par Tahiti Généalogie à nous rejoindre pour dénoncer cela et dire STOP ! Nous devons réfléchir à une action commune", déclare Eugène Tetuanui.
Pour Monil, cette affaire trouve son origine dans un problème de personne : "concernant l'association Ahifa, j'ai déjà terminé mon travail, je leur ai demandé sans cesse à ce que l'on se réunisse. Nous nous sommes réunis une première fois chez les Van Bastolaer car une partie des personnes présentes aujourd'hui fait partie des Ahifa. Je n'ai pas compris pourquoi juste après, ils n'ont plus voulu venir ici. Et c'est là que j'ai remarqué que c'était un problème de personnes. Eugène n'accepte pas de se faire guider par l'association mais il veut en rester le chef."
Au fil de la discussion, des propos plus forts émergent : "si Eugène veut la guerre, il va l'avoir !" Et Eugène Tetuanui ne mâche pas non plus ses mots : "je crois que ce monsieur s'est assez payé la tête de tout le monde. Il a quand même une renommée que personne ne souhaiterait avoir."
Pour sa part, Monil garde la tête haute, "ils me demandent de leur ramener leur argent ? Eh bien je veux que l'on fasse un bilan d'abord, sur ce qu'on l'on m'a demandé, ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas terminé de faire ? Et après, on verra qui devra à qui ?"
Arnaque ou pas ? La justice le dira puisqu'une plainte devrait être déposée au tribunal à l'encontre de Monil Tetuanui prochainement.
Mais avant cela, l'association Ahifa organise une assemblée générale ce samedi, au domicile de son président dans la vallée de Matarava à partir de 9 heures. Pour plus d'informations, un numéro est à votre disposition, le 87 77 90 92.
De son côté Monil Tetuanui s'en défend : "Je n'ai jamais dit que je ne voulais plus travailler pour Ahifa. Je ne veux pas travailler avec des individus qui n'en valent plus la peine."
La gestion des terres familiales, Monil en connait un rayon. Il estime avoir réalisé sa tâche jusqu'au bout "j'ai tout en ma possession. Qui doit à qui ? Moi ou eux ? Et si j'ai vraiment terminé ma mission et bien c'est normal qu'ils me paient le reste de ce qu'ils me doivent. Cela fait huit mois que je leur demande de m'envoyer leurs actes d'état-civil et jusqu'à ce jour, le dossier n'est pas encore au complet. Donc je ne peux rien déposer au tribunal, je n'ai fait aucune erreur."
Ce mardi matin, Monil Tetuanui se trouvait au sein d'une autre association familiale de Papeari, les Van Bastolaer et alliés, en pleine préparation pour une vente de plats. Pour cette association, aucun problème n'est à déplorer : "tout ce que l'association a entrepris avec lui et bien le travail a été fait. Nous sommes sur nos terres à Puunui, tout ce que Monil a fait est un résultat positif, nous concernant" explique Mina Tetuanui, présidente de cette association. Beaucoup ont confirmé ses dires, mais l'affaire n'en restera pas là car les Ahifa veulent aller plus loin : "nous voulons le traduire en justice et nous invitons toutes les personnes qui ont été abusées par Tahiti Généalogie à nous rejoindre pour dénoncer cela et dire STOP ! Nous devons réfléchir à une action commune", déclare Eugène Tetuanui.
Pour Monil, cette affaire trouve son origine dans un problème de personne : "concernant l'association Ahifa, j'ai déjà terminé mon travail, je leur ai demandé sans cesse à ce que l'on se réunisse. Nous nous sommes réunis une première fois chez les Van Bastolaer car une partie des personnes présentes aujourd'hui fait partie des Ahifa. Je n'ai pas compris pourquoi juste après, ils n'ont plus voulu venir ici. Et c'est là que j'ai remarqué que c'était un problème de personnes. Eugène n'accepte pas de se faire guider par l'association mais il veut en rester le chef."
Au fil de la discussion, des propos plus forts émergent : "si Eugène veut la guerre, il va l'avoir !" Et Eugène Tetuanui ne mâche pas non plus ses mots : "je crois que ce monsieur s'est assez payé la tête de tout le monde. Il a quand même une renommée que personne ne souhaiterait avoir."
Pour sa part, Monil garde la tête haute, "ils me demandent de leur ramener leur argent ? Eh bien je veux que l'on fasse un bilan d'abord, sur ce qu'on l'on m'a demandé, ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas terminé de faire ? Et après, on verra qui devra à qui ?"
Arnaque ou pas ? La justice le dira puisqu'une plainte devrait être déposée au tribunal à l'encontre de Monil Tetuanui prochainement.
Mais avant cela, l'association Ahifa organise une assemblée générale ce samedi, au domicile de son président dans la vallée de Matarava à partir de 9 heures. Pour plus d'informations, un numéro est à votre disposition, le 87 77 90 92.