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Florent ATEM, Le plus Rock’n’Roll des Tamari’i Ha’uti !


PAPEETE, le 24 Février 2015- Qui ne connaît pas Florent ATEM ? Virtuose de la guitare, mais aussi chanteur, guitariste, auteur et compositeur, quand il n’est pas en train de donner des cours à l’Université de la Polynésie française. Ce touche-à-tout a déjà collaboré avec les plus grands artistes internationaux comme Virgil Donati, Michael Angelo Batio et bien d’autres. Il est aussi l’inventeur d’une technique de guitare, le « slide picking », et a même été nominé par deux fois aux Grammy Awards ! Malgré un emploi du temps chargé, il trouve le temps de donner de sa personne en participant à l’aventure « Tamari’i Ha’uti ». Ils seront tous sur la scène de To’ata ce vendredi 27 février 2015 !

Interview :

Florent, tu es jeune et pourtant ta carrière est déjà bien remplie. À quel âge as-tu commencé la guitare ?

Je pratique la guitare depuis l’âge de treize ans. En fait, j’avais commencé à en jouer sommairement cinq ans auparavant, principalement des chansons polynésiennes que m’apprenait mon père. Cela dit, je m’amusais déjà à m’enregistrer et j’éprouvais un réel intérêt pour la musique.
Tu as aujourd’hui une carrière universitaire, et pourtant on t’aurait plus vu dans une carrière musicale ?

On me demande souvent quelle carrière je choisirais si la question devait se poser mais plus j’avance sur mon parcours, plus je m’aperçois que ce sont deux aspects fondamentaux et constitutifs de ma personnalité. La musique est un art qui me permet de m’exprimer de façon honnête et spontanée. J’y trouve une motivation qui m’incite à toujours me surpasser afin de continuer à apprendre et à progresser. De façon générale, le travail, la persévérance et la créativité sont des valeurs en lesquelles je crois profondément et qui, je pense, sont la clé de la réussite. La constante remise en question liée au désir de ne jamais cesser d’évoluer en tant qu’artiste enseigne quant à elle l’humilité et, au final, une forme de sagesse. C’est exactement de la même manière que j’aborde mon métier d’universitaire.

Tu es souvent sur scène avec ta sœur Carole ATEM, êtes-vous complices sur scène comme dans la vie ?

Ma sœur et moi éprouvons le même intérêt pour la musique et partageons des goûts assez similaires dans ce domaine. Par ailleurs, les instruments dont nous jouons sont complémentaires puisque Carole est pianiste et chanteuse. Outre ma passion pour la guitare, je suis également chanteur, batteur et bassiste. Nous sommes tous deux auteurs-compositeurs et je m’intéresse aussi de près aux techniques d’enregistrement. Pour toutes ces raisons, nous sommes naturellement amenés à nous retrouver sur scène comme en studio. Dans la vie, il est vrai que nous sommes également assez proches, même si chacun possède fort heureusement une personnalité et un caractère bien à soi !

Elle fait d’ailleurs partie de l’aventure « Tamari’i Ha’uti » avec toi. Pourtant, on ne l’a pas vue dans le clip « Taura » ?

Effectivement, elle était en train d’achever sa thèse de doctorat et manquait donc de temps pour prendre part à l’enregistrement du titre et au tournage du clip des « Tamari’i Ha’uti ». Une fois sa soutenance passée, elle a pu intégrer le groupe. Nous avons tous deux été volontairement absents de la scène musicale pendant quelques temps pour des raisons professionnelles mais nous préparons à présent de nouveaux projets musicaux pour 2015.

Les « Tamari’i Ha’uti » en quelques mots ?

Musique + solidarité = Tamari’i Ha’uti : c’est aussi simple que ça !

Rendez-vous donc ce vendredi à To’ata ?

Oui, venez nous voir sur scène : de nombreux artistes polynésiens, de divers horizons, uniront leurs talents le temps d’un événement exceptionnel, pour une noble cause ! Pour 2 000 F, vous aurez un spectacle de qualité, pour tous les âges et tous styles confondus !

Rédigé par () le Mardi 24 Février 2015 à 17:43 | Lu 809 fois