DAR ES SALAAM, 30 décembre 2013 (AFP) - La Tanzanie connaît une flambée du braconnage des éléphants depuis que le gouvernement a été contraint de mettre fin à une campagne controversée antibraconnage il y a deux mois, a indiqué lundi un vice-ministre tanzanien.
Durant les mois de novembre et décembre, au moins 60 éléphants ont été tués à travers le pays, selon le vice-ministre du Tourisme et des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu.
Quand la campagne antibraconnage était en place, en octobre, "seulement deux éléphants ont été tués", a-t-il souligné.
Au cours du mois de décembre, le président tanzanien Jakaya Kikwete a limogé quatre ministres, à la suite d'accusations selon lesquelles la campagne avait donné lieu à des meurtres, cas de tortures et viols.
La campagne avait été surnommée "Opération +Tokomeza+" ("annihiler" en swahili). Les rangers avaient reçu ordre de "tirer pour tuer" contre les braconniers.
Selon M. Nyalandu, la Tanzanie, qui abrite les parcs nationaux parmi les plus prisés du monde, notamment le célèbre Serengeti, va désormais se tourner vers des gouvernements ou organisations étrangères pour trouver une solution. Parmi eux, l'Union européenne ou des pays asiatiques.
"Les pays asiatiques sont réputés pour être les principaux marchés pour les défenses d'éléphants et leurs dérivés", a-t-il commenté, soulignant que les services de protection de la faune tanzanienne avaient aussi besoin d'être renforcés.
Le braconnage des éléphants et des rhinocéros, massacrés pour leurs défenses ou leurs cornes, est en hausse exponentielle ces dernières années en Afrique, alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient.
Le phénomène menace le tourisme, source de devises essentielles pour la Tanzanie.
Durant les mois de novembre et décembre, au moins 60 éléphants ont été tués à travers le pays, selon le vice-ministre du Tourisme et des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu.
Quand la campagne antibraconnage était en place, en octobre, "seulement deux éléphants ont été tués", a-t-il souligné.
Au cours du mois de décembre, le président tanzanien Jakaya Kikwete a limogé quatre ministres, à la suite d'accusations selon lesquelles la campagne avait donné lieu à des meurtres, cas de tortures et viols.
La campagne avait été surnommée "Opération +Tokomeza+" ("annihiler" en swahili). Les rangers avaient reçu ordre de "tirer pour tuer" contre les braconniers.
Selon M. Nyalandu, la Tanzanie, qui abrite les parcs nationaux parmi les plus prisés du monde, notamment le célèbre Serengeti, va désormais se tourner vers des gouvernements ou organisations étrangères pour trouver une solution. Parmi eux, l'Union européenne ou des pays asiatiques.
"Les pays asiatiques sont réputés pour être les principaux marchés pour les défenses d'éléphants et leurs dérivés", a-t-il commenté, soulignant que les services de protection de la faune tanzanienne avaient aussi besoin d'être renforcés.
Le braconnage des éléphants et des rhinocéros, massacrés pour leurs défenses ou leurs cornes, est en hausse exponentielle ces dernières années en Afrique, alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient.
Le phénomène menace le tourisme, source de devises essentielles pour la Tanzanie.