"Le gouvernement de l’UPLD préfère guérir plutôt que prévenir" ironise le groupe Ia Ora Te Fenua. Mais le ton n'est pas vraiment à la plaisanterie. Relevant que, depuis le 1er janvier, les dépistage des cancers du sein et de l'utérus ne sont plus pris en charge à 100%, le groupe de Jean-Christophe Bouissou s'inquiète de ce "recul sur des acquis de santé qu’il faudrait au contraire dynamiser".
"En stoppant la prise en charge financière des dépistages des cancers gynécologiques, le ministère de la santé fait courir des risques supplémentaires aux femmes et crée une injustice entre elles" note le groupe, qui rappelle qu'en Polynésie française, les cancers du sein et de l’utérus sont respectivement la 1ère et 3ème cause de mortalité par cancer des femmes polynésiennes.
Depuis 2003, les femmes bénéficiaient d'un frottis tous les ans, puis tous les 3 ans, pour toutes les femmes de plus de 20 ans, et d'une mammographie tous les 2 ans pour les femmes à partir de 50 ans.
Désormais, seulement 70% du coût de ces dépistages sera pris en charge par la CPS. En outre, les femmes devront avancer l'argent. "Pensez-vous que les femmes qui ont peu de moyens et se débattent quotidiennement dans des difficultés de budget, pourront assumer cette dépense élevée ? Celles qui auront les moyens préserveront peut-être leurs chances de bonne santé. Pas les autres. C’est injuste et inacceptable !" s'alarme Oa Ora Te Fenua.
"En stoppant la prise en charge financière des dépistages des cancers gynécologiques, le ministère de la santé fait courir des risques supplémentaires aux femmes et crée une injustice entre elles" note le groupe, qui rappelle qu'en Polynésie française, les cancers du sein et de l’utérus sont respectivement la 1ère et 3ème cause de mortalité par cancer des femmes polynésiennes.
Depuis 2003, les femmes bénéficiaient d'un frottis tous les ans, puis tous les 3 ans, pour toutes les femmes de plus de 20 ans, et d'une mammographie tous les 2 ans pour les femmes à partir de 50 ans.
Désormais, seulement 70% du coût de ces dépistages sera pris en charge par la CPS. En outre, les femmes devront avancer l'argent. "Pensez-vous que les femmes qui ont peu de moyens et se débattent quotidiennement dans des difficultés de budget, pourront assumer cette dépense élevée ? Celles qui auront les moyens préserveront peut-être leurs chances de bonne santé. Pas les autres. C’est injuste et inacceptable !" s'alarme Oa Ora Te Fenua.
