Le 1er Festival de la Jeunesse Polynésienne qui s’est déroulé du 7 au 11 novembre à la marina de Puunui à Toahotu (presqu’île) s’est clôturé hier après-midi au son de la phrase prononcée par un jeune festivalier Tehiva Payet : « je déclare la clôture du Festival de la jeunesse !».
Durant quatre jours, plus de 600 jeunes se sont exprimés à cœur ouvert sur des thématiques telles que l’identité, les relations familiales, l'engagement, la solidarité, les difficultés avec la langue traditionnelle, la relation jeune et matahiapo ou la mixité des cultures entre tradition et modernisation.
Espaces de rencontres, de partages et de propositions, ces ateliers ont permis de mettre à plat les préoccupations et les attentes des jeunes et cadres associatifs représentants les 5 archipels de la Polynésie française
Durant quatre jours, plus de 600 jeunes se sont exprimés à cœur ouvert sur des thématiques telles que l’identité, les relations familiales, l'engagement, la solidarité, les difficultés avec la langue traditionnelle, la relation jeune et matahiapo ou la mixité des cultures entre tradition et modernisation.
Espaces de rencontres, de partages et de propositions, ces ateliers ont permis de mettre à plat les préoccupations et les attentes des jeunes et cadres associatifs représentants les 5 archipels de la Polynésie française
Cérémonie de clôture organisée par les 636 festivaliers
Hier, lors de la cérémonie de clôture, ce sont ces 4 représentants des différents archipels qui ont lu les 23 résolutions retenues pour la Charte de la Jeunesse au ministre de la jeunesse et des sports, Jean-Pierre Beaury, au ministre de la solidarité Teura Iriti et au représentant Maire de Taiarapu Ouest, Clarentz Vernaudon présents pour la restitution des travaux des festivaliers et pour la belle cérémonie organisée par les Jeunes festivaliers.
En effet, le matin tous regroupés par commune et association sous un grand chapiteau, ils ont interprété danses, chants traditionnels et sketch pour le plus grand plaisir de tous les participants mais aussi du public venu assister à cette manifestation. Les festivaliers ont entonné l’hymne pour le lever des drapeaux avant d’écouter les brefs discours du président de l’UPJ, Aldo Tirao, du ministre de la jeunesse et des sports, Jean-Pierre Beaury, de la ministre de la solidarité, Teura Iriti et du représentant et Maire de Taiarapu Ouest, Clarentz Vernaudon.
Après l’exposé de la restitution de la Charte par les 4 représentants des 5 archipels, le ministre de la jeunesse et des sports a annoncé « je suis fier de vous avoir entendu vous les jeunes des Archipels nous lire la Charte de la jeunesse » et à précisé « pour moi ce n’est pas qu’un simple papier, je vais demander aux représentants de l’aide pour faire de cette Charte de la Jeunesse une loi de pays. Dans cette Charte, ce n’est pas du chalala, vous avez mis le point sur quelque chose qui m’a beaucoup touché, c’est la famille, la famille ce n’est pas que le papa ou a maman, ce sont tous les dirigeants de ce pays, vos tavana, les ministres et aujourd’hui nous avons la ministre de la famille à qui on envoie un message à travers cette Charte en lui disant voilà ce qu’o veut au niveau de la famille. »
La ministre de la solidarité s’est d’ailleurs adressée aux jeunes en leur précisant qu’elle était heureuse que dans la Charte la famille soit aussi une priorité pour eux.
Le ministre a conclu son discours en rappelant aux jeunes qu’on ne les censurerait pas en restant toujours dans le respect de la loi et le respect des autres. Il a retenu les trois grands axes de la Charte qui sont : la famille, l’emploi et les loisirs. Des axes qu’il retiendra pour son programme de la jeunesse qui sera son combat pour les années à venir et de conclure Stop Chalala, Action !
Le Tavana de Taiarapu-Ouest laisse la place aux jeunes
« Place aux jeunes, il faut savoir passer le relai, aujourd’hui je vous annonce que je m’arrête pour les prochaines élections en tant que maire », voilà les mots prononcés par le tavana de Taiarapu Ouest, Clarenz Vernaudon devant les 636 jeunes. Vivement applaudi, les jeunes ont apprécié le soutien du tavana qui a rajouté qu’il soutenait l’ iniciative du ministre de la jeunesse et des sports et a annoncé que la subvention des 7 millions destinés au Festival avaient été accordée.
Selon lui, « la proposition de loi de Pays de cette Charte de la Jeunesse doit être envoyée au Haut-conseil et doit être validé au sein e l’assemblée de Polynésie française. »
C’est effectivement ce que souhaitent le ministre de la jeunesse ainsi que tous les jeunes et cadres associatifs. Ce Festival s’est voulu un espace d’analyse et de dialogue durant lequel a été défini cette Charte de la jeunesse polynésienne qui porte d’une seule voix les préoccupations et les attente des jeunes. Les 23 résolutions dans cette Charte ont porté sur la jeunesse et ses défis, l'identité culturelle, le statut social et professionnel, l'insertion professionnelle, les relations familiales, l'engagement et la solidarité les langues, les relations jeunes et matahiapo, la tradition et la modernité.
Cette Charte constitue une avancée importante du dialogue et de la collaboration active entre les jeunes du Pays.
En effet, le matin tous regroupés par commune et association sous un grand chapiteau, ils ont interprété danses, chants traditionnels et sketch pour le plus grand plaisir de tous les participants mais aussi du public venu assister à cette manifestation. Les festivaliers ont entonné l’hymne pour le lever des drapeaux avant d’écouter les brefs discours du président de l’UPJ, Aldo Tirao, du ministre de la jeunesse et des sports, Jean-Pierre Beaury, de la ministre de la solidarité, Teura Iriti et du représentant et Maire de Taiarapu Ouest, Clarentz Vernaudon.
Après l’exposé de la restitution de la Charte par les 4 représentants des 5 archipels, le ministre de la jeunesse et des sports a annoncé « je suis fier de vous avoir entendu vous les jeunes des Archipels nous lire la Charte de la jeunesse » et à précisé « pour moi ce n’est pas qu’un simple papier, je vais demander aux représentants de l’aide pour faire de cette Charte de la Jeunesse une loi de pays. Dans cette Charte, ce n’est pas du chalala, vous avez mis le point sur quelque chose qui m’a beaucoup touché, c’est la famille, la famille ce n’est pas que le papa ou a maman, ce sont tous les dirigeants de ce pays, vos tavana, les ministres et aujourd’hui nous avons la ministre de la famille à qui on envoie un message à travers cette Charte en lui disant voilà ce qu’o veut au niveau de la famille. »
La ministre de la solidarité s’est d’ailleurs adressée aux jeunes en leur précisant qu’elle était heureuse que dans la Charte la famille soit aussi une priorité pour eux.
Le ministre a conclu son discours en rappelant aux jeunes qu’on ne les censurerait pas en restant toujours dans le respect de la loi et le respect des autres. Il a retenu les trois grands axes de la Charte qui sont : la famille, l’emploi et les loisirs. Des axes qu’il retiendra pour son programme de la jeunesse qui sera son combat pour les années à venir et de conclure Stop Chalala, Action !
Le Tavana de Taiarapu-Ouest laisse la place aux jeunes
« Place aux jeunes, il faut savoir passer le relai, aujourd’hui je vous annonce que je m’arrête pour les prochaines élections en tant que maire », voilà les mots prononcés par le tavana de Taiarapu Ouest, Clarenz Vernaudon devant les 636 jeunes. Vivement applaudi, les jeunes ont apprécié le soutien du tavana qui a rajouté qu’il soutenait l’ iniciative du ministre de la jeunesse et des sports et a annoncé que la subvention des 7 millions destinés au Festival avaient été accordée.
Selon lui, « la proposition de loi de Pays de cette Charte de la Jeunesse doit être envoyée au Haut-conseil et doit être validé au sein e l’assemblée de Polynésie française. »
C’est effectivement ce que souhaitent le ministre de la jeunesse ainsi que tous les jeunes et cadres associatifs. Ce Festival s’est voulu un espace d’analyse et de dialogue durant lequel a été défini cette Charte de la jeunesse polynésienne qui porte d’une seule voix les préoccupations et les attente des jeunes. Les 23 résolutions dans cette Charte ont porté sur la jeunesse et ses défis, l'identité culturelle, le statut social et professionnel, l'insertion professionnelle, les relations familiales, l'engagement et la solidarité les langues, les relations jeunes et matahiapo, la tradition et la modernité.
Cette Charte constitue une avancée importante du dialogue et de la collaboration active entre les jeunes du Pays.
