COLMAR, 18 avril 2011 (AFP) - Plusieurs militants écologistes ont entamé lundi à Colmar une grève de la faim tournante pour obtenir la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), et demander une sortie du nucléaire d'ici dix ans, ont-ils annoncé au cours d'une conférence de presse.
"Nous demandons la fermeture de Fessenheim, qui est la plus ancienne des centrales, et qui est construite en zone sismique et en contrebas du Grand Canal du Rhin, si bien qu'il y a un risque d'inondation", a expliqué devant la préfecture du Haut-Rhin le viticulteur alsacien Jean-Pierre Frick.
Les "jeûneurs de Colmar" se passeront de nourriture au moins 366 jours, à tour de rôle, a expliqué l'alsacien Pierre Rosenzweig.
Trois hommes et une femme ont décidé de "ne boire que de l'eau et de la tisane" pendant trois semaines. Ils devraient s'installer chez un habitant ou dans un foyer de Colmar d'ici ce soir.
D'autres militants les accompagneront pendant un ou plusieurs jours, à l'instar de Cléo Schweitzer, élue socialiste au conseil régional d'Alsace et au conseil municipal de Mulhouse, qui a déclaré qu'elle jeûnerait jusqu'à samedi.
Les citoyens sont par ailleurs invités à faire part de leur participation par internet ou téléphone et leurs jours de jeûne seront comptabilisés.
L'action des militants écologistes coïncide avec le début, lundi, de la visite décennale du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire, au terme de laquelle l'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) doit ou non autoriser l'exploitation pour les 10 prochaines années du réacteur.
La doyenne des centrales nucléaires françaises en activité cristallise de longue date la colère des écologistes français, allemands et suisses. Ces dernières semaines, la pression pour obtenir sa fermeture est montrée d'un cran, après l'accident nucléaire de Fukushima au Japon.
La ville et la communauté urbaine de Strasbourg ont adopté la semaine dernière des motions exigeant l'arrêt de la centrale, tandis que le conseil général du Haut-Rhin demandait à l'ASN d'attendre le résultat de l'audit annoncé sur toutes les installations nucléaires françaises pour autoriser la poursuite de l'exploitation.
Des manifestations sur les ponts enjambant le Rhin sont prévus lundi prochain.
sl/gl/hj
"Nous demandons la fermeture de Fessenheim, qui est la plus ancienne des centrales, et qui est construite en zone sismique et en contrebas du Grand Canal du Rhin, si bien qu'il y a un risque d'inondation", a expliqué devant la préfecture du Haut-Rhin le viticulteur alsacien Jean-Pierre Frick.
Les "jeûneurs de Colmar" se passeront de nourriture au moins 366 jours, à tour de rôle, a expliqué l'alsacien Pierre Rosenzweig.
Trois hommes et une femme ont décidé de "ne boire que de l'eau et de la tisane" pendant trois semaines. Ils devraient s'installer chez un habitant ou dans un foyer de Colmar d'ici ce soir.
D'autres militants les accompagneront pendant un ou plusieurs jours, à l'instar de Cléo Schweitzer, élue socialiste au conseil régional d'Alsace et au conseil municipal de Mulhouse, qui a déclaré qu'elle jeûnerait jusqu'à samedi.
Les citoyens sont par ailleurs invités à faire part de leur participation par internet ou téléphone et leurs jours de jeûne seront comptabilisés.
L'action des militants écologistes coïncide avec le début, lundi, de la visite décennale du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire, au terme de laquelle l'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) doit ou non autoriser l'exploitation pour les 10 prochaines années du réacteur.
La doyenne des centrales nucléaires françaises en activité cristallise de longue date la colère des écologistes français, allemands et suisses. Ces dernières semaines, la pression pour obtenir sa fermeture est montrée d'un cran, après l'accident nucléaire de Fukushima au Japon.
La ville et la communauté urbaine de Strasbourg ont adopté la semaine dernière des motions exigeant l'arrêt de la centrale, tandis que le conseil général du Haut-Rhin demandait à l'ASN d'attendre le résultat de l'audit annoncé sur toutes les installations nucléaires françaises pour autoriser la poursuite de l'exploitation.
Des manifestations sur les ponts enjambant le Rhin sont prévus lundi prochain.
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