Le conseil d'administration de l'agence tahitienne de presse (ATP) s'est tenu mercredi après-midi au ministère du vice-président en charge de la communication Antony Géros. Ce dernier n'a souhaité faire aucun commentaire à la sortie de la réunion. En revanche, la représentante Ia Ora Te Fenua et membre du CA Maina Sage, qui se positionne pour le maintien de l'agence, a regretté devant les médias présents que la fermeture ait été décidée unilatéralement lundi en conseil des ministres. Elle déplore qu'aucune solution de repli n'ait été étudiée pour les 5 salariés de l'agence, qui seront licenciés au 31 décembre. Interview.
Tahiti-Infos : Comment s'est passé le conseil d'administration de l'ATP?
Le CA qui s'est tenu n'a eu pour objectif que de faire de l'information. On nous a annoncé que le conseil des ministres avait pris un arrêté il y a deux jours officialisant la fermeture de l'agence. Nous avons été mis devant le fait accompli. L'opposition dénonce qu'aucune étude n'ait été faite sur les compétences du personnel, sur l'expérience de l'agence, et sur une refonte éventuelle de l'établissement pour pouvoir au moins profiter de ses acquis. 10 ans d'expérience, 200 000 visiteurs par an, 50% de visites à l'international... Ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant pour TNTV de bénéficier de ces atouts? Cela peut servir à la promotion de notre destination, sans avoir à payer à nouveau du référencement. Je regrette que la vice-présidence ne se soit pas foulée. On ferme pour dire à l'Etat qu'on fait des efforts, mais on ne réfléchit pas aux conséquences.
Que propose la vice-président aux 5 salariés?
La VP ne propose rien aux salariés. C'est indécent. Dans le privé au moins, on cherche des possibilités de redéploiements. Cela serait possible dans l'administration qui embauche régulièrement en CDD. On pourrait au moins leur proposer ce type de contrat, pour leur laisser le temps de se retourner. Mais ce que je regrette surtout, c'est que depuis le mois de juillet où nous le demandons, aucune étude n'a été faite sur l'avenir de l'ATP. Aucune réflexion n'a été menée, ne serait-ce que sur une privatisation ! Aujourd'hui il y a des initiatives sur la toile et c'est super. L'idée n'est pas de faire de l'ombre au privé, et on est bien contents que ça bouge sur la toile. Mais il faut bien comprendre qu'au delà des chiffres, il y a de l'humain, il y a un savoir-faire, qu'il est bien dommage de perdre.
Tahiti-Infos : Comment s'est passé le conseil d'administration de l'ATP?
Le CA qui s'est tenu n'a eu pour objectif que de faire de l'information. On nous a annoncé que le conseil des ministres avait pris un arrêté il y a deux jours officialisant la fermeture de l'agence. Nous avons été mis devant le fait accompli. L'opposition dénonce qu'aucune étude n'ait été faite sur les compétences du personnel, sur l'expérience de l'agence, et sur une refonte éventuelle de l'établissement pour pouvoir au moins profiter de ses acquis. 10 ans d'expérience, 200 000 visiteurs par an, 50% de visites à l'international... Ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant pour TNTV de bénéficier de ces atouts? Cela peut servir à la promotion de notre destination, sans avoir à payer à nouveau du référencement. Je regrette que la vice-présidence ne se soit pas foulée. On ferme pour dire à l'Etat qu'on fait des efforts, mais on ne réfléchit pas aux conséquences.
Que propose la vice-président aux 5 salariés?
La VP ne propose rien aux salariés. C'est indécent. Dans le privé au moins, on cherche des possibilités de redéploiements. Cela serait possible dans l'administration qui embauche régulièrement en CDD. On pourrait au moins leur proposer ce type de contrat, pour leur laisser le temps de se retourner. Mais ce que je regrette surtout, c'est que depuis le mois de juillet où nous le demandons, aucune étude n'a été faite sur l'avenir de l'ATP. Aucune réflexion n'a été menée, ne serait-ce que sur une privatisation ! Aujourd'hui il y a des initiatives sur la toile et c'est super. L'idée n'est pas de faire de l'ombre au privé, et on est bien contents que ça bouge sur la toile. Mais il faut bien comprendre qu'au delà des chiffres, il y a de l'humain, il y a un savoir-faire, qu'il est bien dommage de perdre.
