Fakarava, le 9 février 2021 - Bien que l'île soit l’un des atolls les plus touristiques des Tuamotu, reconnu notamment pour ses plongées fantastiques et préservé grâce à son titre de réserve de biosphère reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, ses plages paradisiaques héritent souvent de déchets en tout genre.
Le comité du tourisme de Fakarava, subventionné par la Société de transport d'énergie électrique (TEP) et la Direction de l’Environnement (Diren), mène plusieurs fois par an des actions de ramassage de déchets divers sur les plages de l'île, allant des plus classiques comme les sacs en plastique aux plus insolites comme les bonbonnes de gaz. "Nous nous occupons en premier lieu de nettoyer les sites les plus touristiques, comme Teahatea par exemple" précise Tuaana Amaru, membre du comité du tourisme. En effet, les zones de Rotoava (le village), Teahatea (le lagon bleu) et Tetamanu (les sables roses) sont les plus visitées par les touristes. Et les acteurs du tourisme mettent un point d’honneur à ce que leur expérience des lieux soit la plus agréable possible. La TEP et la Diren facilitent le collectage, le transport vers Tahiti, le traitement et le recyclage éventuel des matières récupérées lors de ces actions. Ainsi, en novembre 2020, 17 m3 de déchets ont été récoltés en deux jours. Et lors de la dernière opération la semaine dernière, ce sont pas moins de 10 m3 de déchets qui ont été ramassés en une seule journée.
Le comité du tourisme de Fakarava, subventionné par la Société de transport d'énergie électrique (TEP) et la Direction de l’Environnement (Diren), mène plusieurs fois par an des actions de ramassage de déchets divers sur les plages de l'île, allant des plus classiques comme les sacs en plastique aux plus insolites comme les bonbonnes de gaz. "Nous nous occupons en premier lieu de nettoyer les sites les plus touristiques, comme Teahatea par exemple" précise Tuaana Amaru, membre du comité du tourisme. En effet, les zones de Rotoava (le village), Teahatea (le lagon bleu) et Tetamanu (les sables roses) sont les plus visitées par les touristes. Et les acteurs du tourisme mettent un point d’honneur à ce que leur expérience des lieux soit la plus agréable possible. La TEP et la Diren facilitent le collectage, le transport vers Tahiti, le traitement et le recyclage éventuel des matières récupérées lors de ces actions. Ainsi, en novembre 2020, 17 m3 de déchets ont été récoltés en deux jours. Et lors de la dernière opération la semaine dernière, ce sont pas moins de 10 m3 de déchets qui ont été ramassés en une seule journée.
Prise de conscience primordiale
Une grande partie de ces déchets est issue de la consommation. Les plus courants étant les savates, les sacs en plastique et les bouteilles… mais aussi de l’exploitation des fermes perlières et de la pêche : bouées, nasses, filets, se retrouvent sur les abords des plages. Selon Hinano Hellberg, présidente du comité du tourisme et propriétaire d’une ferme perlière, "la formation et la sensibilisation des perliculteurs doit être renforcée" afin que ceux-ci perdent moins de matériel dans la nature. En ce qui concerne la pêche, le problème des Dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants semble persister car des dizaines de ces DCP s’échouent toujours sur le récif chaque année. C’est une réelle menace environnementale pour l’île : "Ce sont des déchets en flottaison, leurs composants abîment nos récifs coralliens" regrette Hinano Hellberg. Malheureusement, lors de ses actions, le comité du tourisme peine à embarquer tout ce qui est trouvé. Les bateaux utilisés sont ceux de prestataires d’excursions touristiques dont la capacité de charge est limitée : "J’ai un nombre de personnes à bord à respecter, surtout avec l’épidémie en cours et de plus, ils sont trop petits pour réussir à tout charger, il y a trop de déchets" explique Tuaana Amaru. "Si nous pouvions utiliser la barge de la commune, nous serions encore plus efficaces !" ajoute Hinano Hellberg, pour qui "une prise de conscience de l’ensemble de la population face aux enjeux environnementaux est primordiale pour arriver à venir à bout de ces déchets. Cela commence par la sensibilisation des plus jeunes, à l’école par exemple…" déclare-t-elle, espérant avec le temps voir le nombre de "big bags" remplis se réduire et le nombre de bénévoles augmenter.
Dans les mois à venir, la commune de Fakarava devrait dévoiler de nouveaux projets pour améliorer la gestion de ses déchets.