Météo France a fait le point mercredi matin sur les perspectives de la saison chaude à venir. La station prévoit une saison La Niña faible jusqu’en décembre 2011, puis progressivement un retour à des conditions neutres pour la seconde moitié de la saison chaude. Pour l’heure, la température de la mer reste donc plus froide que la normale, avec un écart moyen de -0,7°.
Dans ce contexte climatique, le risque d’avoir au moins un cyclone qui traverse les eaux de la Polynésie française est faible : il est estimé à 23%. Ce pourcentage atteint 56% en tenant compte des dépressions tropicales modérées et fortes.
Pour la prochaine saison chaude, l’activité dépressionnaire prévue concerne les Australes, les Gambier et dans une moindre mesure le centre et le sud des Tuamotu, avec un risque accru en février. Météo France appelle donc à la vigilance quant au risque de houle, de vent et de fortes pluies dans ces archipels dans les prochains mois.
Pluviométrie déficitaire
La saison chaude 2010-2011 a été marquée par le phénomène La Niña (le plus depuis 1860), et par un déficit pluviométrique sur les Iles du Vent, les Tuamotu et les Gambier. L’exemple le plus marquant est celui de la commune de Faa’a, qui cumule un déficit de -71% sur la période. « La saison a été exceptionnellement sèche sur la Polynésie » rappelle Météo France, qui affirme que tout le Pays accuse un déficit pluviométrique. Sur la Société et les Tuamotu Gambier, il est tombé 2 à 3 fois moins de pluie que pendant une saison moyenne.
Pendant la saison chaude à venir, les précipitations devraient être proches des normales sur les Tuamotu du Sud et aux Gambier, puis redevenir proches des normales en fin de saison (février à avril).
Sur l’ensemble de la saison, les cumuls de précipitations vont rester déficitaires aux Tuamotu du Nord et sur les îles de la Société. Elles devraient être proches des normales aux Marquises, et excédentaires aux Australes.
Dans ce contexte climatique, le risque d’avoir au moins un cyclone qui traverse les eaux de la Polynésie française est faible : il est estimé à 23%. Ce pourcentage atteint 56% en tenant compte des dépressions tropicales modérées et fortes.
Pour la prochaine saison chaude, l’activité dépressionnaire prévue concerne les Australes, les Gambier et dans une moindre mesure le centre et le sud des Tuamotu, avec un risque accru en février. Météo France appelle donc à la vigilance quant au risque de houle, de vent et de fortes pluies dans ces archipels dans les prochains mois.
Pluviométrie déficitaire
La saison chaude 2010-2011 a été marquée par le phénomène La Niña (le plus depuis 1860), et par un déficit pluviométrique sur les Iles du Vent, les Tuamotu et les Gambier. L’exemple le plus marquant est celui de la commune de Faa’a, qui cumule un déficit de -71% sur la période. « La saison a été exceptionnellement sèche sur la Polynésie » rappelle Météo France, qui affirme que tout le Pays accuse un déficit pluviométrique. Sur la Société et les Tuamotu Gambier, il est tombé 2 à 3 fois moins de pluie que pendant une saison moyenne.
Pendant la saison chaude à venir, les précipitations devraient être proches des normales sur les Tuamotu du Sud et aux Gambier, puis redevenir proches des normales en fin de saison (février à avril).
Sur l’ensemble de la saison, les cumuls de précipitations vont rester déficitaires aux Tuamotu du Nord et sur les îles de la Société. Elles devraient être proches des normales aux Marquises, et excédentaires aux Australes.
