San Francisco, Etats-Unis | AFP | mercredi 05/08/2020 - Facebook se donne un coup de jeune avec le lancement de Reels, nouvelle fonctionnalité de vidéos courtes et amusantes sur Instagram, qui ressemble en tous points à TikTok, la jeune appli qui a conquis les jeunes et que Donald Trump menace de bannir.
Avec Reels, comme sur TikTok, les vidéos sont destinées à être partagées et découvertes au-delà du cercle de contacts, "offrant à chacun la chance de devenir un créateur sur Instagram et de toucher des nouveaux publics sur la scène globale", explique le communiqué du géant des réseaux sociaux.
Testée depuis novembre au Brésil, et depuis juin en France et en Allemagne, le nouveau format apparaît mercredi dans 50 pays, des Etats-Unis à l'Inde en passant par le Royaume-Uni, le Japon ou l'Australie.
Un nouvel onglet sera disponible dans Instagram, et permettra d'ajouter des effets visuels de réalité augmentée, de la musique synchronisée ou des transitions à des vidéos de 15 secondes, enregistrées avec le smartphone.
Le principe est le même que pour TikTok. Lancée à l'international il y a deux ans, la plateforme chinoise a construit son succès sur ces clips décalés, généralement musicaux ou humoristiques.
"Nous n'étions pas les premiers à créer des flux d'actualités, nous n'étions pas les premiers à créer des Stories, nous ne sommes assurément pas les premiers à créer des vidéos de courte durée", a reconnu en juin auprès de l'AFP Vishal Shah, le directeur du produit Instagram.
Parmi les sources d'inspiration, il a également cité Snapchat et Vine.
L'entreprise cherche aussi une "nouvelle génération de créateurs", à même de renouveler sa base d'utilisateurs.
Popularité et politique
Avec sa famille d'applications (Facebook, Instagram et les messageries Messenger et WhatsApp), le géant californien touche 3,14 milliards d'individus tous les mois.
Les plateformes sociales sont en compétition pour les utilisateurs et le temps qu'ils y passent. Leur modèle économique repose en effet sur les données personnelles, qui servent à établir des profils de consommateurs et à vendre des publicités ultra ciblées à grande échelle.
Facebook est donc toujours l'affût des dernières tendances de ce secteur en ébullition, où les plus jeunes, notamment, adoptent rapidement des nouveaux concepts originaux.
En 2012, la société a racheté Instagram, pour un milliard de dollars. Elle a ensuite largement monétisé son audience, ajoutant publicités et autres contenus sponsorisés sur l'application.
Cette acquisition est aujourd'hui dans le collimateur de certains élus américains, qui y voient un abus de position dominante.
David Cicilline, représentant démocrate et membre de la commission judiciaire, considère notamment que les grandes entreprises technologiques ont "trop de pouvoir" et que certaines devraient être "scindées".
TikTok, de son côté, a encore gagné en popularité à la faveur de la pandémie - l'appli compte désormais environ un milliard d'utilisateurs dans le monde, talonnant ainsi Instagram.
Mais elle se retrouve au cœur des tensions commerciales et politiques entre les Etats-Unis et la Chine.
Washington l'accuse, sans preuves, d'espionner ses utilisateurs pour le compte de Pékin, parce qu'elle appartient à un groupe chinois, ByteDance.
Le président Donald Trump a menacé de la bannir si elle n'était pas rachetée par une entreprise américaine d'ici le 15 septembre. Microsoft est sur les rangs.
Avec Reels, comme sur TikTok, les vidéos sont destinées à être partagées et découvertes au-delà du cercle de contacts, "offrant à chacun la chance de devenir un créateur sur Instagram et de toucher des nouveaux publics sur la scène globale", explique le communiqué du géant des réseaux sociaux.
Testée depuis novembre au Brésil, et depuis juin en France et en Allemagne, le nouveau format apparaît mercredi dans 50 pays, des Etats-Unis à l'Inde en passant par le Royaume-Uni, le Japon ou l'Australie.
Un nouvel onglet sera disponible dans Instagram, et permettra d'ajouter des effets visuels de réalité augmentée, de la musique synchronisée ou des transitions à des vidéos de 15 secondes, enregistrées avec le smartphone.
Le principe est le même que pour TikTok. Lancée à l'international il y a deux ans, la plateforme chinoise a construit son succès sur ces clips décalés, généralement musicaux ou humoristiques.
"Nous n'étions pas les premiers à créer des flux d'actualités, nous n'étions pas les premiers à créer des Stories, nous ne sommes assurément pas les premiers à créer des vidéos de courte durée", a reconnu en juin auprès de l'AFP Vishal Shah, le directeur du produit Instagram.
Parmi les sources d'inspiration, il a également cité Snapchat et Vine.
L'entreprise cherche aussi une "nouvelle génération de créateurs", à même de renouveler sa base d'utilisateurs.
Popularité et politique
Avec sa famille d'applications (Facebook, Instagram et les messageries Messenger et WhatsApp), le géant californien touche 3,14 milliards d'individus tous les mois.
Les plateformes sociales sont en compétition pour les utilisateurs et le temps qu'ils y passent. Leur modèle économique repose en effet sur les données personnelles, qui servent à établir des profils de consommateurs et à vendre des publicités ultra ciblées à grande échelle.
Facebook est donc toujours l'affût des dernières tendances de ce secteur en ébullition, où les plus jeunes, notamment, adoptent rapidement des nouveaux concepts originaux.
En 2012, la société a racheté Instagram, pour un milliard de dollars. Elle a ensuite largement monétisé son audience, ajoutant publicités et autres contenus sponsorisés sur l'application.
Cette acquisition est aujourd'hui dans le collimateur de certains élus américains, qui y voient un abus de position dominante.
David Cicilline, représentant démocrate et membre de la commission judiciaire, considère notamment que les grandes entreprises technologiques ont "trop de pouvoir" et que certaines devraient être "scindées".
TikTok, de son côté, a encore gagné en popularité à la faveur de la pandémie - l'appli compte désormais environ un milliard d'utilisateurs dans le monde, talonnant ainsi Instagram.
Mais elle se retrouve au cœur des tensions commerciales et politiques entre les Etats-Unis et la Chine.
Washington l'accuse, sans preuves, d'espionner ses utilisateurs pour le compte de Pékin, parce qu'elle appartient à un groupe chinois, ByteDance.
Le président Donald Trump a menacé de la bannir si elle n'était pas rachetée par une entreprise américaine d'ici le 15 septembre. Microsoft est sur les rangs.