Sydney, Australie | AFP | jeudi 07/11/2018 - L'œil rivé sur la Chine et son rôle croissant dans le Pacifique, l'Australie a annoncé jeudi une enveloppe de trois milliards de dollars australiens (1,9 mds EUR) pour y renforcer sa présence, ainsi qu'une série d'initiatives politiques et militaires.
Pékin multiplie les investissements dans le Pacifique.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a promis que l'engagement de Canberra dans la région allait être porté à "un niveau nouveau".
"Nous voulons travailler avec nos partenaires des Îles du Pacifique pour construire une région Pacifique qui soit stratégiquement sûre, stable économiquement et politiquement souveraine", a-t-il dit alors que Canberra se prépare pour un sommet de l'Asie-Pacifique (Apec) la semaine prochaine à Port Moresby.
Il a énuméré une série de mesures, dont le don de navires de patrouilles et le développement d'une base militaire conjointe en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Mais l'épine dorsale de cette politique est un fonds qui sera doté de deux milliards de dollars australiens (1,3 milliard d'euros) pour "renforcer le soutien australien aux infrastructures de développement dans les pays du Pacifique et au Timor oriental".
Le Premier ministre a également annoncé une enveloppe d'un milliard de dollars australiens pour le financement d'exportations afin de soutenir les investissements dans la région.
L'Australie fut longtemps un acteur régional majeur du Pacifique Sud et Ouest mais elle a perdu du terrain face à la Chine, qui investit massivement dans la région dans le cadre de son mégaprojet transasiatique dit des "nouvelles routes de la soie".
Les Îles du Pacifiques sont petites et moins vitales pour le fret maritime que la mer de Chine méridionale, mais leurs zones économiques maritimes constituent une vaste proportion des ressources maritimes mondiales.
La marine chinoise entend projeter l'influence du pays bien au-delà des eaux de Pékin.
La Chine est également avide des ressources naturelles de la région tandis qu'elle a réussi à inciter certains pays du Pacifique à cesser de reconnaître Taïwan.
Selon la Commission des pêches du Pacifique central et occidental, le nombre de bâtiments de pêche chinois dans les eaux poissonneuses du Pacifique est passé de 244 en 2010 à plus de 600 aujourd'hui.
Pékin multiplie les investissements dans le Pacifique.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a promis que l'engagement de Canberra dans la région allait être porté à "un niveau nouveau".
"Nous voulons travailler avec nos partenaires des Îles du Pacifique pour construire une région Pacifique qui soit stratégiquement sûre, stable économiquement et politiquement souveraine", a-t-il dit alors que Canberra se prépare pour un sommet de l'Asie-Pacifique (Apec) la semaine prochaine à Port Moresby.
Il a énuméré une série de mesures, dont le don de navires de patrouilles et le développement d'une base militaire conjointe en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Mais l'épine dorsale de cette politique est un fonds qui sera doté de deux milliards de dollars australiens (1,3 milliard d'euros) pour "renforcer le soutien australien aux infrastructures de développement dans les pays du Pacifique et au Timor oriental".
Le Premier ministre a également annoncé une enveloppe d'un milliard de dollars australiens pour le financement d'exportations afin de soutenir les investissements dans la région.
L'Australie fut longtemps un acteur régional majeur du Pacifique Sud et Ouest mais elle a perdu du terrain face à la Chine, qui investit massivement dans la région dans le cadre de son mégaprojet transasiatique dit des "nouvelles routes de la soie".
Les Îles du Pacifiques sont petites et moins vitales pour le fret maritime que la mer de Chine méridionale, mais leurs zones économiques maritimes constituent une vaste proportion des ressources maritimes mondiales.
La marine chinoise entend projeter l'influence du pays bien au-delà des eaux de Pékin.
La Chine est également avide des ressources naturelles de la région tandis qu'elle a réussi à inciter certains pays du Pacifique à cesser de reconnaître Taïwan.
Selon la Commission des pêches du Pacifique central et occidental, le nombre de bâtiments de pêche chinois dans les eaux poissonneuses du Pacifique est passé de 244 en 2010 à plus de 600 aujourd'hui.