Paris, France | AFP | lundi 24/01/2021 - Près d'un demi million de personnes ont été tuées dans des catastrophes liées à des événements météo extrêmes ces 20 dernières années, selon un rapport publié lundi qui souligne la menace du dérèglement climatique pour l'Humanité.
Et ce sont les pays les plus pauvres qui paient le prix humain le plus lourd de ces tempêtes, inondations ou canicules répertoriées entre 2000 et 2019 par l'ONG GermanWatch.
Dans ce bilan de près de 480.000 morts provoquées par plus de 11.000 événements météo extrêmes, Puerto Rico, la Birmanie et Haïti ont ainsi été les pays les plus touchés.
Alors que commence lundi le premier Sommet pour l'adaptation climatique, organisé par les Pays-Bas, cet indice mondial des risques climatiques, publié chaque année, estime également que ces catastrophes ont coûté 2.560 milliards de dollars depuis le début du siècle.
Avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation aux impacts du dérèglement climatique est un des piliers de l'Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement nettement en dessous de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, voire +1,5°C.
Alors que les effets du réchauffement de la planète se font de plus en plus sentir, les pays riches avaient promis de porter à 100 milliards de dollars par an leur assistance climat aux pays en développement à partir de 2020, mais le compte n'y est toujours pas.
Le rapport de Germanwatch a particulièrement étudié les impacts de la saison des tempêtes de 2019, avec des ouragans et cyclones qui ont ravagé en partie les Caraïbes, l'Afrique de l'Est et l'Asie du Sud.
"Les pays pauvres sont plus touchés parce qu'ils sont plus vulnérables aux effets dévastateurs des aléas et ont des capacités plus faibles pour les surmonter", a commenté Vera Keunzel, une des auteurs du rapport
Ainsi, par exemple, des pays comme Haïti, les Philippines ou le Pakistan sont frappés si souvent par des catastrophes climatiques qu'ils n'ont pas le temps de s'en remettre totalement avant la suivante, a-t-elle noté.
Dans un rapport publié mi-janvier, le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) avait dénoncé des fonds nettement insuffisants consacrés dans le monde aux mesures d'adaptation.
Et ce sont les pays les plus pauvres qui paient le prix humain le plus lourd de ces tempêtes, inondations ou canicules répertoriées entre 2000 et 2019 par l'ONG GermanWatch.
Dans ce bilan de près de 480.000 morts provoquées par plus de 11.000 événements météo extrêmes, Puerto Rico, la Birmanie et Haïti ont ainsi été les pays les plus touchés.
Alors que commence lundi le premier Sommet pour l'adaptation climatique, organisé par les Pays-Bas, cet indice mondial des risques climatiques, publié chaque année, estime également que ces catastrophes ont coûté 2.560 milliards de dollars depuis le début du siècle.
Avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation aux impacts du dérèglement climatique est un des piliers de l'Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement nettement en dessous de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, voire +1,5°C.
Alors que les effets du réchauffement de la planète se font de plus en plus sentir, les pays riches avaient promis de porter à 100 milliards de dollars par an leur assistance climat aux pays en développement à partir de 2020, mais le compte n'y est toujours pas.
Le rapport de Germanwatch a particulièrement étudié les impacts de la saison des tempêtes de 2019, avec des ouragans et cyclones qui ont ravagé en partie les Caraïbes, l'Afrique de l'Est et l'Asie du Sud.
"Les pays pauvres sont plus touchés parce qu'ils sont plus vulnérables aux effets dévastateurs des aléas et ont des capacités plus faibles pour les surmonter", a commenté Vera Keunzel, une des auteurs du rapport
Ainsi, par exemple, des pays comme Haïti, les Philippines ou le Pakistan sont frappés si souvent par des catastrophes climatiques qu'ils n'ont pas le temps de s'en remettre totalement avant la suivante, a-t-elle noté.
Dans un rapport publié mi-janvier, le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) avait dénoncé des fonds nettement insuffisants consacrés dans le monde aux mesures d'adaptation.