Dehradun, Inde | AFP | dimanche 08/01/2023 - Les autorités de la ville himalayenne de Joshimath, située dans le nord de l'Inde, procédaient dimanche à l'évacuation de ses habitants après l'apparition de fissures dans des centaines de bâtiments, dont certains ont commencé à s'affaisser.
Si les causes de ce phénomène restaient obscures, les habitants de cette commune de l'Etat de l'Uttarakhand, l'imputent à la construction de routes et de tunnels pour un projet hydroélectrique à proximité.
Le Premier ministre Narendra Modi a convoqué une réunion d'urgence, dimanche soir, et le gouvernement a créé un panel d'experts pour mener une "étude rapide" sur les causes.
Au moins 60 familles ont été relogées dans des abris, et de nombreuses autres, dont les habitations ont commencé à s'affaisser, devraient l'être à leur tour, a annoncé à l'AFP un responsable local, Himanshu Khurana.
Mais selon plusieurs témoins, une grande partie de la population de la ville, qui compte 20.000 habitants, ont déja quitté leur domicile et nombre d'entre eux ont été contraints de dormir dans le froid glacial. Ils assurent avoir alerté les autorités depuis des semaines, voire des mois, au sujet de fissures dans les bâtiments et les routes, dont certaines suintaient de l'eau marron boueuse.
Un autre responsable, qui a requis l'anonymat, a confirmé que plusieurs zones de la ville avaient été "délimitées comme dangereuses" et leur accès y était limité.
"Les gens sont très inquiets. On craint que toute la ville s'enfonce", a-t-il déclaré. Des hélicoptères survolent la ville.
Située à environ 1.800 m d'altitude, Joshimath est un point d'accès majeur à un certain nombre de sites religieux importants dans l'Himalaya, attirant des milliers de pèlerins chaque année. Elle abrite également une importante base de l'armée indienne.
La région, sujette aux tremblements de terre, a connu un certain nombre de catastrophes ces dernières années, que les experts attribuent à la fonte des glaciers et aux constructions sauvages.
Y sont prévus plusieurs projets de construction, notamment de de centrales hydroélectriques et d'un axe routier afin d'améliorer l'accès - par l'armée - à la zone frontalière chinoise et aux sites de pèlerinage hindous - un des projets favoris de Narendra Modi.
En février 2021, au moins 200 personnes ont été tuées lors d'inondations soudaines à Joshimath et dans les environs, un bilan humain que les experts ont en partie imputé à un développement excessif.
Si les causes de ce phénomène restaient obscures, les habitants de cette commune de l'Etat de l'Uttarakhand, l'imputent à la construction de routes et de tunnels pour un projet hydroélectrique à proximité.
Le Premier ministre Narendra Modi a convoqué une réunion d'urgence, dimanche soir, et le gouvernement a créé un panel d'experts pour mener une "étude rapide" sur les causes.
Au moins 60 familles ont été relogées dans des abris, et de nombreuses autres, dont les habitations ont commencé à s'affaisser, devraient l'être à leur tour, a annoncé à l'AFP un responsable local, Himanshu Khurana.
Mais selon plusieurs témoins, une grande partie de la population de la ville, qui compte 20.000 habitants, ont déja quitté leur domicile et nombre d'entre eux ont été contraints de dormir dans le froid glacial. Ils assurent avoir alerté les autorités depuis des semaines, voire des mois, au sujet de fissures dans les bâtiments et les routes, dont certaines suintaient de l'eau marron boueuse.
Un autre responsable, qui a requis l'anonymat, a confirmé que plusieurs zones de la ville avaient été "délimitées comme dangereuses" et leur accès y était limité.
"Les gens sont très inquiets. On craint que toute la ville s'enfonce", a-t-il déclaré. Des hélicoptères survolent la ville.
Située à environ 1.800 m d'altitude, Joshimath est un point d'accès majeur à un certain nombre de sites religieux importants dans l'Himalaya, attirant des milliers de pèlerins chaque année. Elle abrite également une importante base de l'armée indienne.
La région, sujette aux tremblements de terre, a connu un certain nombre de catastrophes ces dernières années, que les experts attribuent à la fonte des glaciers et aux constructions sauvages.
Y sont prévus plusieurs projets de construction, notamment de de centrales hydroélectriques et d'un axe routier afin d'améliorer l'accès - par l'armée - à la zone frontalière chinoise et aux sites de pèlerinage hindous - un des projets favoris de Narendra Modi.
En février 2021, au moins 200 personnes ont été tuées lors d'inondations soudaines à Joshimath et dans les environs, un bilan humain que les experts ont en partie imputé à un développement excessif.