Paris, France | AFP | lundi 25/03/2019 - Le départ attendu lundi du gouvernement de Nathalie Loiseau pour mener la liste de La République en marche (LREM) achève de lancer la campagne des élections européennes, dont les principaux protagonistes sont désormais connus.
La ministre des Affaires européennes s'apprête à remettre sa démission, a appris l'AFP auprès de son entourage, avant d'être confirmée comme tête de liste LREM pour le scrutin du 26 mai.
Le parti présidentiel, qui fait la course en tête des intentions de vote suivie de près par le Rassemblement national (RN), réunit son bureau exécutif dans la soirée, mais ce n'est que mardi à 13h00, juste avant une conférence de presse, qu'il entérinera les quelque 30 premiers noms de sa liste. Le premier grand meeting de campagne aura lieu samedi à Aubervilliers, en banlieue parisienne.
LREM, sauf énorme surprise, confirmera aussi à cette occasion la deuxième place sur la liste de l'écologiste Pascal Canfin, ex-ministre (EELV) délégué au Développement au sein du gouvernement Ayrault en 2012. M. Canfin a quitté lundi son poste de directeur du WWF France.
Nathalie Loiseau, 54 ans, est une diplomate de carrière qui a dirigé l'ENA de 2012 jusqu'à son entrée au gouvernement en juin 2017. Elle avait annoncé en direct à la télévision, à la fin d'un débat tendu avec Marine Le Pen le 14 mars, sa candidature pour mener la liste LREM aux européennes.
Avec Mme Loiseau, dernière des têtes de liste désignées parmi les concurrents les mieux placés dans les sondages d'intentions de vote aux européennes, la grille de départ de la course pour ce scrutin est complète. Le nom de la ministre suit notamment, de droite à gauche, ceux de Jordan Bardella (RN), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), François-Xavier Bellamy (LR), Yannick Jadot (EELV), Raphaël Glucksmann (PS et Place publique), Manon Aubry (LFI) et Benoît Hamon (Générations).
La présence annoncée de M. Canfin sur la liste LREM vise en particulier à mordre sur l'électorat écologiste qui avait largement voté Macron en 2017.
Yannick Jadot a jugé lundi matin "incompréhensible" le ralliement de M. Canfin à LREM. Pour EELV, la concurrence est également avivée par le positionnement "social-écologiste" de la liste Place publique/PS menée par Raphaël Glucksmann.
La République en marche (LREM) doit désigner en tout lundi une trentaine des 79 candidats de sa liste. L'exercice, délicat, consiste à trouver l'équilibre entre plusieurs facteurs: la parité, le panachage entre société civile et politiques, les accords avec les alliés du MoDem, d'Agir (centre droit ex-LR favorable à Emmanuel Macron) et des Radicaux, ...
Le directeur de campagne Stéphane Séjourné, l'écologiste Pascal Durand, le référent du Finistère Pierre Karleskind, l'éphémère porte-parole Ryan Nezzar ou encore le patron des Jeunes avec Macron Martin Bohmert sont parmi les noms les plus cités pour figurer sur la liste. La sénatrice Fabienne Keller (Agir), le journaliste Bernard Guetta, l'eurodéputée sortante Nathalie Griesbeck (MoDem) et la navigatrice Catherine Chabaud (MoDem également) sont également pressentis, ainsi que le conseiller politique du Premier ministre Edouard Philippe, Gilles Boyer. Ce dernier quittera son poste à Matignon s'il est sur la liste.
Le bouclage final de la liste est d'autant plus épineux, souffle une source proche de la majorité, qu'Emmanuel Macron "a laissé entendre que c'était oui à plus de gens qu'il n'y a de places éligibles".
Le départ annoncé de Mme Loiseau va déclencher un remaniement du gouvernement, probablement mardi même s'il n'est pas question, pour l'exécutif, d'interférer avec la visite d'Etat du président chinois Xi Jinping. Le nom de Clément Beaune, conseiller pour l'Europe à l'Elysée, est le plus cité pour prendre les Affaires européennes, dans une période extrêmement chargée par l'enjeu du Brexit.
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux pourrait également quitter l'équipe afin de se concentrer sur sa candidature aux municipales de 2020 à Paris.
La République en marche (23,5%) se maintient en tête des intentions de vote aux élections européennes, devant le Rassemblement national (21% à 22%), selon un sondage Ipsos Game Changers publié lundi. Cet ordre de grandeur est observé à l'identique dans une série d'autres études publiées ces dernières semaines.
La ministre des Affaires européennes s'apprête à remettre sa démission, a appris l'AFP auprès de son entourage, avant d'être confirmée comme tête de liste LREM pour le scrutin du 26 mai.
Le parti présidentiel, qui fait la course en tête des intentions de vote suivie de près par le Rassemblement national (RN), réunit son bureau exécutif dans la soirée, mais ce n'est que mardi à 13h00, juste avant une conférence de presse, qu'il entérinera les quelque 30 premiers noms de sa liste. Le premier grand meeting de campagne aura lieu samedi à Aubervilliers, en banlieue parisienne.
LREM, sauf énorme surprise, confirmera aussi à cette occasion la deuxième place sur la liste de l'écologiste Pascal Canfin, ex-ministre (EELV) délégué au Développement au sein du gouvernement Ayrault en 2012. M. Canfin a quitté lundi son poste de directeur du WWF France.
Nathalie Loiseau, 54 ans, est une diplomate de carrière qui a dirigé l'ENA de 2012 jusqu'à son entrée au gouvernement en juin 2017. Elle avait annoncé en direct à la télévision, à la fin d'un débat tendu avec Marine Le Pen le 14 mars, sa candidature pour mener la liste LREM aux européennes.
- Canfin probable n°2 -
Avec Mme Loiseau, dernière des têtes de liste désignées parmi les concurrents les mieux placés dans les sondages d'intentions de vote aux européennes, la grille de départ de la course pour ce scrutin est complète. Le nom de la ministre suit notamment, de droite à gauche, ceux de Jordan Bardella (RN), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), François-Xavier Bellamy (LR), Yannick Jadot (EELV), Raphaël Glucksmann (PS et Place publique), Manon Aubry (LFI) et Benoît Hamon (Générations).
La présence annoncée de M. Canfin sur la liste LREM vise en particulier à mordre sur l'électorat écologiste qui avait largement voté Macron en 2017.
Yannick Jadot a jugé lundi matin "incompréhensible" le ralliement de M. Canfin à LREM. Pour EELV, la concurrence est également avivée par le positionnement "social-écologiste" de la liste Place publique/PS menée par Raphaël Glucksmann.
La République en marche (LREM) doit désigner en tout lundi une trentaine des 79 candidats de sa liste. L'exercice, délicat, consiste à trouver l'équilibre entre plusieurs facteurs: la parité, le panachage entre société civile et politiques, les accords avec les alliés du MoDem, d'Agir (centre droit ex-LR favorable à Emmanuel Macron) et des Radicaux, ...
- Remaniement en vue -
Le directeur de campagne Stéphane Séjourné, l'écologiste Pascal Durand, le référent du Finistère Pierre Karleskind, l'éphémère porte-parole Ryan Nezzar ou encore le patron des Jeunes avec Macron Martin Bohmert sont parmi les noms les plus cités pour figurer sur la liste. La sénatrice Fabienne Keller (Agir), le journaliste Bernard Guetta, l'eurodéputée sortante Nathalie Griesbeck (MoDem) et la navigatrice Catherine Chabaud (MoDem également) sont également pressentis, ainsi que le conseiller politique du Premier ministre Edouard Philippe, Gilles Boyer. Ce dernier quittera son poste à Matignon s'il est sur la liste.
Le bouclage final de la liste est d'autant plus épineux, souffle une source proche de la majorité, qu'Emmanuel Macron "a laissé entendre que c'était oui à plus de gens qu'il n'y a de places éligibles".
Le départ annoncé de Mme Loiseau va déclencher un remaniement du gouvernement, probablement mardi même s'il n'est pas question, pour l'exécutif, d'interférer avec la visite d'Etat du président chinois Xi Jinping. Le nom de Clément Beaune, conseiller pour l'Europe à l'Elysée, est le plus cité pour prendre les Affaires européennes, dans une période extrêmement chargée par l'enjeu du Brexit.
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux pourrait également quitter l'équipe afin de se concentrer sur sa candidature aux municipales de 2020 à Paris.
La République en marche (23,5%) se maintient en tête des intentions de vote aux élections européennes, devant le Rassemblement national (21% à 22%), selon un sondage Ipsos Game Changers publié lundi. Cet ordre de grandeur est observé à l'identique dans une série d'autres études publiées ces dernières semaines.