Lors du meeting du Tavini Huiraatira, samedi soir à Orovini.
FAAA, 31 mars 2019 - Le parti souverainiste polynésien a rassemblé un peu moins de 200 de ses cadres militants, samedi soir, pour soumettre à l’assemblée le principe d’un vote Ma’ohi Nui lors du prochain scrutin des Européennes en Polynésie française.
Ce n’était pas un soir de grande foule pour le Tavini Huiraatira, avec moins de 200 personnes sous le chapiteau de Vaitupa, samedi. Entre 17 h 30 et 19 heures, Oscar Temaru a présenté l’intérêt d’un détournement local du scrutin des Européennes en faveur d’un vote Ma’ohi Nui. Aucune liste n’est officiellement inscrite à ce titre pour cette élection qui aura lieu le 25 mai prochain en Polynésie française. Le leader indépendantiste veut profiter des élections européennes, dont le taux de participation local en 2014 avait peiné à atteindre les 15 %, pour que les Polynésiens fassent passer un message à l’Etat français. "L’idée, expliquait-il dernièrement, est que la population se prononce démocratiquement sur l’avenir de notre pays en utilisant cette plateforme des européennes. C’est une élection qui n’intéresse personne avec un très faible taux de participation mais cette fois-ci nous demandons à la population de glisser un bulletin « Ma'ohi Nui » dans les urnes ."
La Polynésie française est inscrite sur la liste onusienne des pays à décoloniser depuis 2013. Les souverainistes polynésiens reprochent à l'Etat français, signataire de la charte de l'ONU, de pratiquer la politique de la chaise vide à New York, et de ne rien faire pour accompagner le Pays vers sa pleine autonomie.
Samedi, les cadres militants présents ont validé le principe d’un vote Ma’ohi Nui en guise de piqûre de rappel. "Ça s’est passé d’une façon très démocratique : les représentants de chaque commune et des archipels étaient là et la décision a été prise de fabriquer nos bulletins et d’aller voter ce jour-là pour Ma'ohi Nui", a insisté Oscar Temaru à l’issue de ce modeste rassemblement.
Il a dès lors été décidé que les bulletins seraient imprimés au frais des militants par chaque fédération locale du Tavini Huiraatira. Oscar Temaru annonce qu’il adressera lundi une demande écrite au haut-commissaire pour solliciter la comptabilisation officielle de ces bulletins, le jour du scrutin. Mais les votes Ma’ohi Nui risquent fort de venir gonfler l’effectif des bulletins nuls, le jour venu. Une comptabilité parallèle et officieuse sera alors mise en place par les assesseurs du parti, dans chaque bureau de vote.
Oscar Temaru espérait que plusieurs milliers de personnes se déplaceraient samedi soir à Faa’a. "S’il y a 200-300 personne ce n’est pas la peine. On n’ira pas plus loin", avait-il lancé à la conférence de presse annonçant ce meeting politique, mardi 26 mars. Ce regard avait changé, samedi soir : "Les représentants de toutes les communes étaient là. Nous avons pris cette décision. Maintenant il faut aller travailler sur le terrain. On n’a même pas deux mois devant nous (…)."
Pour ce scrutin du samedi 25 mai, les partis locaux ou représentants locaux de partis nationaux se positionnent progressivement. Le Tahoera’a Huiraatira a appelé à soutenir la liste Les Républicains. Le Tapura Huiraatira pourrait avoir un représentant en position non-éligible (Tearii Alpha) sur la liste du parti d’Emmanuel Macron La République En Marche (LREM). Le Rassemblement National serait être le seul parti à présenter localement un candidat en position éligible avec Eric Minardi.
Ce n’était pas un soir de grande foule pour le Tavini Huiraatira, avec moins de 200 personnes sous le chapiteau de Vaitupa, samedi. Entre 17 h 30 et 19 heures, Oscar Temaru a présenté l’intérêt d’un détournement local du scrutin des Européennes en faveur d’un vote Ma’ohi Nui. Aucune liste n’est officiellement inscrite à ce titre pour cette élection qui aura lieu le 25 mai prochain en Polynésie française. Le leader indépendantiste veut profiter des élections européennes, dont le taux de participation local en 2014 avait peiné à atteindre les 15 %, pour que les Polynésiens fassent passer un message à l’Etat français. "L’idée, expliquait-il dernièrement, est que la population se prononce démocratiquement sur l’avenir de notre pays en utilisant cette plateforme des européennes. C’est une élection qui n’intéresse personne avec un très faible taux de participation mais cette fois-ci nous demandons à la population de glisser un bulletin « Ma'ohi Nui » dans les urnes ."
La Polynésie française est inscrite sur la liste onusienne des pays à décoloniser depuis 2013. Les souverainistes polynésiens reprochent à l'Etat français, signataire de la charte de l'ONU, de pratiquer la politique de la chaise vide à New York, et de ne rien faire pour accompagner le Pays vers sa pleine autonomie.
Samedi, les cadres militants présents ont validé le principe d’un vote Ma’ohi Nui en guise de piqûre de rappel. "Ça s’est passé d’une façon très démocratique : les représentants de chaque commune et des archipels étaient là et la décision a été prise de fabriquer nos bulletins et d’aller voter ce jour-là pour Ma'ohi Nui", a insisté Oscar Temaru à l’issue de ce modeste rassemblement.
Il a dès lors été décidé que les bulletins seraient imprimés au frais des militants par chaque fédération locale du Tavini Huiraatira. Oscar Temaru annonce qu’il adressera lundi une demande écrite au haut-commissaire pour solliciter la comptabilisation officielle de ces bulletins, le jour du scrutin. Mais les votes Ma’ohi Nui risquent fort de venir gonfler l’effectif des bulletins nuls, le jour venu. Une comptabilité parallèle et officieuse sera alors mise en place par les assesseurs du parti, dans chaque bureau de vote.
Oscar Temaru espérait que plusieurs milliers de personnes se déplaceraient samedi soir à Faa’a. "S’il y a 200-300 personne ce n’est pas la peine. On n’ira pas plus loin", avait-il lancé à la conférence de presse annonçant ce meeting politique, mardi 26 mars. Ce regard avait changé, samedi soir : "Les représentants de toutes les communes étaient là. Nous avons pris cette décision. Maintenant il faut aller travailler sur le terrain. On n’a même pas deux mois devant nous (…)."
Pour ce scrutin du samedi 25 mai, les partis locaux ou représentants locaux de partis nationaux se positionnent progressivement. Le Tahoera’a Huiraatira a appelé à soutenir la liste Les Républicains. Le Tapura Huiraatira pourrait avoir un représentant en position non-éligible (Tearii Alpha) sur la liste du parti d’Emmanuel Macron La République En Marche (LREM). Le Rassemblement National serait être le seul parti à présenter localement un candidat en position éligible avec Eric Minardi.
