La Déléguée de la Polynésie française, Maeva Salmon a participé, mardi à Bruxelles, à la journée d’information de l’OCTA (Overseas Countries and Territories Association, acronyme anglais pour l'association des PTOM européens).
L’objectif était d’éclairer les membres de la Commission européenne sur les spécificités, notamment économiques et sociales, de ces territoires, alors que la Décision d’association outre-mer (DAO) les liant à l’UE doit être modifiée fin 2013.
« Cette rencontre a permis aux directions européennes de mieux appréhender la réalité de nos îles et les attentes de nos populations. Nous avons pu apporter des réponses précises aux questions pertinentes qui ont été posées » a indiqué Maeva Salmon à l’issue des discussions, insistant sur la nécessaire association de ces territoires pour être entendus à Bruxelles.
« La voix d’un PTOM seul n’a pas de résonnance. Pour faire avancer nos dossiers, et bénéficier du soutien de l’Europe, nous devons être unis, représenter une force de propositions et de lobbying » a-elle martelé.
La Déléguée a, par ailleurs, estimé qu’un « nouveau model opérationnel » devait être pensé, soulignant que la Polynésie française envisageait « de nouvelles perspectives de développement, tournées vers l’innovation ».
Recherche et énergies renouvelables
Enfin, considérant les limites de « l’élasticité » des prix atteintes, Maeva Salmon a jugé qu’il fallait aujourd’hui « s’attaquer aux barrières de coûts ».
Deux grands thèmes ont été abordés durant la conférence : les défis économiques et l’excellence environnementale.
Lors de la première partie, l’intervention de Neil Davis, directeur de la station Gump-Berkeley de Moorea, a été particulièrement appréciée.
Le scientifique a notamment souligné le formidable potentiel de la Polynésie française en matière de recherche, et de développement des énergies renouvelables.
D’autres réunions d’information devraient être régulièrement organisées par l’OCTA à l’attention des parlementaires européens.
Nouveau partenariat
L’association, dont la Polynésie française est un des membres fondateurs, regroupe 21 Pays et Territoires d’Outre-Mer. Son objectif est d’établir fin 2013 un nouveau partenariat avec l’UE, dans le cadre de la prochaine Décision d’association.
Dans cette perspective, une position commune a été adoptée début mars à Noumea, par les PTOM et les Etats Membres auxquels ils sont liés (Danemark, France, Pays-Bas, Royaume-Uni).
Toutes les parties se sont accordées sur des propositions concrètes pour atteindre les priorités : compétitivité, insertion régionale et vulnérabilité.
L’objectif était d’éclairer les membres de la Commission européenne sur les spécificités, notamment économiques et sociales, de ces territoires, alors que la Décision d’association outre-mer (DAO) les liant à l’UE doit être modifiée fin 2013.
« Cette rencontre a permis aux directions européennes de mieux appréhender la réalité de nos îles et les attentes de nos populations. Nous avons pu apporter des réponses précises aux questions pertinentes qui ont été posées » a indiqué Maeva Salmon à l’issue des discussions, insistant sur la nécessaire association de ces territoires pour être entendus à Bruxelles.
« La voix d’un PTOM seul n’a pas de résonnance. Pour faire avancer nos dossiers, et bénéficier du soutien de l’Europe, nous devons être unis, représenter une force de propositions et de lobbying » a-elle martelé.
La Déléguée a, par ailleurs, estimé qu’un « nouveau model opérationnel » devait être pensé, soulignant que la Polynésie française envisageait « de nouvelles perspectives de développement, tournées vers l’innovation ».
Recherche et énergies renouvelables
Enfin, considérant les limites de « l’élasticité » des prix atteintes, Maeva Salmon a jugé qu’il fallait aujourd’hui « s’attaquer aux barrières de coûts ».
Deux grands thèmes ont été abordés durant la conférence : les défis économiques et l’excellence environnementale.
Lors de la première partie, l’intervention de Neil Davis, directeur de la station Gump-Berkeley de Moorea, a été particulièrement appréciée.
Le scientifique a notamment souligné le formidable potentiel de la Polynésie française en matière de recherche, et de développement des énergies renouvelables.
D’autres réunions d’information devraient être régulièrement organisées par l’OCTA à l’attention des parlementaires européens.
Nouveau partenariat
L’association, dont la Polynésie française est un des membres fondateurs, regroupe 21 Pays et Territoires d’Outre-Mer. Son objectif est d’établir fin 2013 un nouveau partenariat avec l’UE, dans le cadre de la prochaine Décision d’association.
Dans cette perspective, une position commune a été adoptée début mars à Noumea, par les PTOM et les Etats Membres auxquels ils sont liés (Danemark, France, Pays-Bas, Royaume-Uni).
Toutes les parties se sont accordées sur des propositions concrètes pour atteindre les priorités : compétitivité, insertion régionale et vulnérabilité.
