Paris, France | AFP | vendredi 24/02/2017 - Euro Disney, mal en point financièrement, a lancé vendredi la célébration des 25 ans de Disneyland Paris en vantant sa contribution à l'économie française depuis 1992, avant de dévoiler à partir de mars de nouvelles attractions.
Le président François Hollande se rendra samedi à Marne-la-Vallée pour fêter le quart de siècle du parc de loisirs ainsi que les 30 ans de la convention liant Euro Disney à l'Etat français.
Depuis son ouverture, la première destination touristique privée d'Europe a enregistré 320 millions de visites, soit "plus que la Tour Eiffel et le château de Versailles réunis", selon une étude réalisée par la Société d'études techniques et économiques (Setec) et publiée vendredi.
Un total de 68 milliards d'euros de valeur ajoutée ont été apportés à l'économie française par Disneyland Paris depuis 1992: outre les retombées pour l'Ile-de-France, l'étude souligne aussi l'"impact considérable sur la balance des paiements de la France, avec 6,2% des recettes touristiques du pays en devises" générées par le parc à thème en 25 ans.
Sur le plan social, Disneyland est le premier employeur "mono-site" de France devant Airbus à Toulouse, avec plus de 15.000 salariés, et son activité a généré dans l'ensemble de l'Hexagone "56.000 emplois par an, directs, indirects et induits", est-il indiqué.
"Il n'y a pas d'autre partenariat public/privé en Europe qui ait aussi bien fonctionné: 68 milliards de valeur ajoutée pour l'économie française et 700 millions d'euros d'investissements publics, cela veut dire qu'on a un effet de levier de 1 pour 100", a souligné Nicolas Ferrand, directeur général des établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée, lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes heureux d'avoir contribué au développement touristique, économique et social de la France. Notre mission est de faire rayonner dans le monde Paris, l'Ile-de-France et la France. Nous continuerons de travailler main dans la main avec l'Etat", a résumé pour sa part Catherine Powell, présidente d'Euro Disney, filiale française de The Walt Disney Company.
- dette abyssale -
Elle s'est par contre refusé à commenter l'annonce, le 10 février par la maison-mère américaine, d'une reprise en main de sa filiale française qui enchaîne les restructurations financières depuis des années, soulignant qu'elle était uniquement là "pour célébrer les 30 ans de la convention avec l'Etat".
"L'annonce de The Walt Disney Company témoigne de la confiance que le groupe a en la France", s'est-elle borné à déclarer, en anglais.
The Walt Disney Company va prochainement lancer une offre publique d'achat (OPA) sur les actions d'Euro Disney qu'elle ne possède pas (soit environ 15% du capital), puis engagera une recapitalisation afin de réduire l'endettement, qui dépassait le milliard d'euros à la fin de son exercice clos en septembre 2016.
Le prix de rachat proposé aux actionnaires est de deux euros par titre, soit bien loin des 11 euros qu'il valait lors de son introduction en Bourse en 1989.
Avant d'entamer une descente aux enfers, l'action était même montée jusqu'à 25 euros avant l'ouverture du parc; et depuis le début de l'aventure française de Disney, les petits actionnaires n'ont touché que quelques centimes.
Affecté par une baisse de fréquentation importante et des dépenses de sécurité accrues après les attentats de 2015 et 2016, Euro Disney a enregistré une perte record l'an dernier de 705 millions d'euros. Mais il compte sur les festivités de son 25e anniversaire pour dynamiser sa fréquentation.
Fin mars, outre une nouvelle parade, Disneyland lancera la version "3D digitale" de l'attraction "Star Tours: l'Aventure continue" qui entraînera le spectateur au coeur de la saga Star Wars. En mai, "Space Mountain" fera aussi peau neuve en devenant "Hyperspace Mountain", tout comme "Pirate des Caraïbes" en juin.
kd/fka/bir
Le président François Hollande se rendra samedi à Marne-la-Vallée pour fêter le quart de siècle du parc de loisirs ainsi que les 30 ans de la convention liant Euro Disney à l'Etat français.
Depuis son ouverture, la première destination touristique privée d'Europe a enregistré 320 millions de visites, soit "plus que la Tour Eiffel et le château de Versailles réunis", selon une étude réalisée par la Société d'études techniques et économiques (Setec) et publiée vendredi.
Un total de 68 milliards d'euros de valeur ajoutée ont été apportés à l'économie française par Disneyland Paris depuis 1992: outre les retombées pour l'Ile-de-France, l'étude souligne aussi l'"impact considérable sur la balance des paiements de la France, avec 6,2% des recettes touristiques du pays en devises" générées par le parc à thème en 25 ans.
Sur le plan social, Disneyland est le premier employeur "mono-site" de France devant Airbus à Toulouse, avec plus de 15.000 salariés, et son activité a généré dans l'ensemble de l'Hexagone "56.000 emplois par an, directs, indirects et induits", est-il indiqué.
"Il n'y a pas d'autre partenariat public/privé en Europe qui ait aussi bien fonctionné: 68 milliards de valeur ajoutée pour l'économie française et 700 millions d'euros d'investissements publics, cela veut dire qu'on a un effet de levier de 1 pour 100", a souligné Nicolas Ferrand, directeur général des établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée, lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes heureux d'avoir contribué au développement touristique, économique et social de la France. Notre mission est de faire rayonner dans le monde Paris, l'Ile-de-France et la France. Nous continuerons de travailler main dans la main avec l'Etat", a résumé pour sa part Catherine Powell, présidente d'Euro Disney, filiale française de The Walt Disney Company.
- dette abyssale -
Elle s'est par contre refusé à commenter l'annonce, le 10 février par la maison-mère américaine, d'une reprise en main de sa filiale française qui enchaîne les restructurations financières depuis des années, soulignant qu'elle était uniquement là "pour célébrer les 30 ans de la convention avec l'Etat".
"L'annonce de The Walt Disney Company témoigne de la confiance que le groupe a en la France", s'est-elle borné à déclarer, en anglais.
The Walt Disney Company va prochainement lancer une offre publique d'achat (OPA) sur les actions d'Euro Disney qu'elle ne possède pas (soit environ 15% du capital), puis engagera une recapitalisation afin de réduire l'endettement, qui dépassait le milliard d'euros à la fin de son exercice clos en septembre 2016.
Le prix de rachat proposé aux actionnaires est de deux euros par titre, soit bien loin des 11 euros qu'il valait lors de son introduction en Bourse en 1989.
Avant d'entamer une descente aux enfers, l'action était même montée jusqu'à 25 euros avant l'ouverture du parc; et depuis le début de l'aventure française de Disney, les petits actionnaires n'ont touché que quelques centimes.
Affecté par une baisse de fréquentation importante et des dépenses de sécurité accrues après les attentats de 2015 et 2016, Euro Disney a enregistré une perte record l'an dernier de 705 millions d'euros. Mais il compte sur les festivités de son 25e anniversaire pour dynamiser sa fréquentation.
Fin mars, outre une nouvelle parade, Disneyland lancera la version "3D digitale" de l'attraction "Star Tours: l'Aventure continue" qui entraînera le spectateur au coeur de la saga Star Wars. En mai, "Space Mountain" fera aussi peau neuve en devenant "Hyperspace Mountain", tout comme "Pirate des Caraïbes" en juin.
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