Tahiti, le 8 février 2023 – Le haut-commissaire a adressé mercredi une réponse circonstanciée au député qui s'inquiétait de la nouvelle mutation de sept policiers à la Direction territoriale de la police nationale.
Le haut-commissaire Éric Spitz a diffusé mercredi soir son courrier adressé en réponse à la lettre du député Tematai Le Gayic, relayée le matin même dans nos colonnes, relançant la polémique sur les policiers “non originaires”. Dans cette lettre, le député s'inquiétait de ce que l'ouverture de “sept postes à la direction territoriale de la police nationale (DTPN)” ne bénéficie qu'à des fonctionnaires de police originaires de métropole. Un sujet politiquement porteur pour le député, puisqu'il avait déjà largement animé la campagne des élections législatives en juin 2022.
Relevant dès l'entame la faute de date du courrier du député – “31 janvier 2022” – le représentant de l'État corrige également le député – et confirme ainsi l'information de Tahiti Infos – sur le chiffre réel d'ouverture de “quatre profils de postes”, et non sept, publié “par télégramme” le 20 janvier dernier. “Je précise que je n'ai pas sollicité cette publication. Il relève de la responsabilité du directeur territorial de la police national de la Polynésie française [Mario Banner, NDLR] de définir les besoins et les compétences nécessaires à la mise en œuvre de ses différentes missions”, écrit Éric Spitz. Le haut-commissaire rappelle que le mouvement est ouvert jusqu'au 17 février et que tout policier peut encore candidater, “y compris les policiers polynésiens actuellement en métropole et qui souhaitent revenir sur leur territoire d'origine”.
“C'est le directeur territorial de la police nationale qui sera chargé d'établir un classement préférentiel des candidatures”, indique Éric Spitz. “[Il] ne saurait exclure d'éventuelles candidatures d'originaires ; étant lui-même polynésien, il ne peut être suspecté de favoriser des candidatures métropolitaines au détriment d'originaires.”
3 lauréats et 3 retours
Le haut-commissaire rappelle ensuite que 93% des agents actuellement en poste à la DTPN justifient aujourd'hui de leur centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) en Polynésie française. Il relève encore que le concours de gardiens de la paix du corps d'encadrement et d'application en Polynésie française (CEAPF) organisé en novembre 2022 a permis le recrutement de “sept jeunes polynésiens”. Il insiste sur le fait que huit fonctionnaires de police originaires de Polynésie française ont bénéficié d'un retour au fenua depuis mars 2022.
Et enfin, le haut-commissaire annonce, dans son courrier, avoir sollicité le tirage de trois autres lauréats du concours CEAPF sur liste complémentaire, ainsi que le retour de trois autres fonctionnaires originaires par un courrier adressé au directeur des ressources et des compétences de la police nationale le 31 janvier. Et de l'année 2023.
Le haut-commissaire Éric Spitz a diffusé mercredi soir son courrier adressé en réponse à la lettre du député Tematai Le Gayic, relayée le matin même dans nos colonnes, relançant la polémique sur les policiers “non originaires”. Dans cette lettre, le député s'inquiétait de ce que l'ouverture de “sept postes à la direction territoriale de la police nationale (DTPN)” ne bénéficie qu'à des fonctionnaires de police originaires de métropole. Un sujet politiquement porteur pour le député, puisqu'il avait déjà largement animé la campagne des élections législatives en juin 2022.
Relevant dès l'entame la faute de date du courrier du député – “31 janvier 2022” – le représentant de l'État corrige également le député – et confirme ainsi l'information de Tahiti Infos – sur le chiffre réel d'ouverture de “quatre profils de postes”, et non sept, publié “par télégramme” le 20 janvier dernier. “Je précise que je n'ai pas sollicité cette publication. Il relève de la responsabilité du directeur territorial de la police national de la Polynésie française [Mario Banner, NDLR] de définir les besoins et les compétences nécessaires à la mise en œuvre de ses différentes missions”, écrit Éric Spitz. Le haut-commissaire rappelle que le mouvement est ouvert jusqu'au 17 février et que tout policier peut encore candidater, “y compris les policiers polynésiens actuellement en métropole et qui souhaitent revenir sur leur territoire d'origine”.
“C'est le directeur territorial de la police nationale qui sera chargé d'établir un classement préférentiel des candidatures”, indique Éric Spitz. “[Il] ne saurait exclure d'éventuelles candidatures d'originaires ; étant lui-même polynésien, il ne peut être suspecté de favoriser des candidatures métropolitaines au détriment d'originaires.”
3 lauréats et 3 retours
Le haut-commissaire rappelle ensuite que 93% des agents actuellement en poste à la DTPN justifient aujourd'hui de leur centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) en Polynésie française. Il relève encore que le concours de gardiens de la paix du corps d'encadrement et d'application en Polynésie française (CEAPF) organisé en novembre 2022 a permis le recrutement de “sept jeunes polynésiens”. Il insiste sur le fait que huit fonctionnaires de police originaires de Polynésie française ont bénéficié d'un retour au fenua depuis mars 2022.
Et enfin, le haut-commissaire annonce, dans son courrier, avoir sollicité le tirage de trois autres lauréats du concours CEAPF sur liste complémentaire, ainsi que le retour de trois autres fonctionnaires originaires par un courrier adressé au directeur des ressources et des compétences de la police nationale le 31 janvier. Et de l'année 2023.