La démo de trotteurs
MATAIEA, le 11 mai 2014. C’est à l’initiative du tout nouveau Syndicat des Eleveurs de Chevaux que ce premier concours équin a été organisé au domaine Bambridge de Mataiea. Le programme était chargé avec un concours du plus beau cheval de course, du plus beau reproducteur, du plus beau cheval de sport et de la plus belle poulinière. Il y a eu également des tours à poney pour les enfants et des démonstrations de trotteurs.
Le public a pu découvrir le domaine Bambridge qui n’avait jamais été ouvert au public auparavant. Situé en bord de rivière et avec un 'motu' situé à quelque dizaines de mètres du bord, le public tahitien ne s’y est pas trompé et a su saisir cette chance offerte de venir passer une journée de détente pour la modique somme de 300 fcp par voiture.
Le public a pu découvrir le domaine Bambridge qui n’avait jamais été ouvert au public auparavant. Situé en bord de rivière et avec un 'motu' situé à quelque dizaines de mètres du bord, le public tahitien ne s’y est pas trompé et a su saisir cette chance offerte de venir passer une journée de détente pour la modique somme de 300 fcp par voiture.
Tamatoa Bambridge, président du Syndicat des Eleveurs :
C’est une première d’ouvrir ce domaine familial pour ce genre de manifestation ?
« Oui. C’est aussi la première fois que le Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Polynésie Française organise ce genre de manifestation de concours de beauté. L’idée c’est de faire se rencontrer les éleveurs, le monde de la filière, les clubs équestres, toute la famille du cheval sur une même journée autour de l’élevage. Des gens qui ont des chevaux n’ont pas osé les amener mais se sont fait connaître, l’intérêt du Syndicat étant de défendre les intérêts des éleveurs. »
Belle affluence malgré relativement peu de publicité !
« On a pas fait grand chose en publicité avec quand même une présence dans les médias avec Tahiti Infos, la Dépêche, les Nouvelles, Polynésie 1ère mais beaucoup de gens en ont entendu parler. C’était un week end avec beaucoup de manifestations comme le festival du graffiti, le salon du 10-11 mai et malgré cela on a attiré du monde. Beaucoup de gens de la presqu’île, du plateau de Taravao qui sont venus pour cette première journée, avec bien sûr les passionnés d’équitation. »
C’est aussi une manière d’ouvrir ce beau domaine familial au public ?
« C’est exceptionnel, c’est la première fois qu’on le fait. On pourra faire la même manifestation ailleurs, en nocturne, plus près des zones urbaines. On pourra aussi la refaire ici, ce n’est pas un souci. L’idée c’était de réunir cette famille du cheval. Monsieur Bernardino a monté en 1968. Notre invité d’honneur était Anna Mirimanoff, c’est la personne qui a créé le premier élevage en Polynésie. C’était important de réunir le passé, le présent et le futur du monde de l’élevage. »
Les gens sont subjugués par la beauté du site
« Nous sommes pile sur l’embouchure de la Vahiria. Le lac Vahiria est le seul lac de Tahiti et on est vraiment à son confluent. C’est une terre qui est riche où il pleut beaucoup -on a eu beaucoup de chance, il a fait beau aujourd’hui- et qui est très verte. C’est aussi le dernier domaine agricole en bord de mer, à ma connaissance il n’y en a plus. »
Les prochains objectifs ?
« L’objectif à court terme va être d’émettre un bulletin d’information en direction de nos éleveurs et de nos partenaires pour dire qui sont les reproducteurs disponibles à la fin de l’année, combien coûte une reproduction avec chaque cheval, quelles sont leurs origines et quels types de chevaux on peut en attendre. Voilà, pour continuer à animer la filière élevage. Le prochain objectif est de faire une vente aux enchères pour ne pas proposer seulement de beaux chevaux mais également de beaux chevaux à vendre. »
Ton père Rudy Bambridge était passionné de chevaux
« Papa était un passionné de chevaux. C’est lui avec son ami Van den Broek qui avait créé la première société de courses à Tahiti et en fait on a toujours eu des chevaux. Quand il est décédé, du coup, on a plus eu de chevaux. Avec Remi on a commencé il y a 30 ans avec deux chevaux. Le sien et le mien. Etre récompensé aujourd’hui en poulinière locale avec ‘Scarlett’ qui représente typiquement le produit 3ème génération de nos chevaux d’origine, pour nous, c’est un symbole. Cela nous ramène trente ans en arrière, c’est une fierté. Je pense que papa n’aurait jamais imaginé ça. »
C’est une première d’ouvrir ce domaine familial pour ce genre de manifestation ?
« Oui. C’est aussi la première fois que le Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Polynésie Française organise ce genre de manifestation de concours de beauté. L’idée c’est de faire se rencontrer les éleveurs, le monde de la filière, les clubs équestres, toute la famille du cheval sur une même journée autour de l’élevage. Des gens qui ont des chevaux n’ont pas osé les amener mais se sont fait connaître, l’intérêt du Syndicat étant de défendre les intérêts des éleveurs. »
Belle affluence malgré relativement peu de publicité !
« On a pas fait grand chose en publicité avec quand même une présence dans les médias avec Tahiti Infos, la Dépêche, les Nouvelles, Polynésie 1ère mais beaucoup de gens en ont entendu parler. C’était un week end avec beaucoup de manifestations comme le festival du graffiti, le salon du 10-11 mai et malgré cela on a attiré du monde. Beaucoup de gens de la presqu’île, du plateau de Taravao qui sont venus pour cette première journée, avec bien sûr les passionnés d’équitation. »
C’est aussi une manière d’ouvrir ce beau domaine familial au public ?
« C’est exceptionnel, c’est la première fois qu’on le fait. On pourra faire la même manifestation ailleurs, en nocturne, plus près des zones urbaines. On pourra aussi la refaire ici, ce n’est pas un souci. L’idée c’était de réunir cette famille du cheval. Monsieur Bernardino a monté en 1968. Notre invité d’honneur était Anna Mirimanoff, c’est la personne qui a créé le premier élevage en Polynésie. C’était important de réunir le passé, le présent et le futur du monde de l’élevage. »
Les gens sont subjugués par la beauté du site
« Nous sommes pile sur l’embouchure de la Vahiria. Le lac Vahiria est le seul lac de Tahiti et on est vraiment à son confluent. C’est une terre qui est riche où il pleut beaucoup -on a eu beaucoup de chance, il a fait beau aujourd’hui- et qui est très verte. C’est aussi le dernier domaine agricole en bord de mer, à ma connaissance il n’y en a plus. »
Les prochains objectifs ?
« L’objectif à court terme va être d’émettre un bulletin d’information en direction de nos éleveurs et de nos partenaires pour dire qui sont les reproducteurs disponibles à la fin de l’année, combien coûte une reproduction avec chaque cheval, quelles sont leurs origines et quels types de chevaux on peut en attendre. Voilà, pour continuer à animer la filière élevage. Le prochain objectif est de faire une vente aux enchères pour ne pas proposer seulement de beaux chevaux mais également de beaux chevaux à vendre. »
Ton père Rudy Bambridge était passionné de chevaux
« Papa était un passionné de chevaux. C’est lui avec son ami Van den Broek qui avait créé la première société de courses à Tahiti et en fait on a toujours eu des chevaux. Quand il est décédé, du coup, on a plus eu de chevaux. Avec Remi on a commencé il y a 30 ans avec deux chevaux. Le sien et le mien. Etre récompensé aujourd’hui en poulinière locale avec ‘Scarlett’ qui représente typiquement le produit 3ème génération de nos chevaux d’origine, pour nous, c’est un symbole. Cela nous ramène trente ans en arrière, c’est une fierté. Je pense que papa n’aurait jamais imaginé ça. »
Remy Rey, président de l’Ecurie Tenahe :
« L’Ecurie Tenahe s’est occupée de la logistique. L’écurie de chevaux de course existe depuis 2010. En 2012 on a participé aux courses de l’hippodrome. En 2013 on s’est mis en retrait et 2014 on a décidé de mettre en place cette journée. Au niveau organisation on a pris le temps de bien faire puisque cela fait deux mois que l’on y travaille avec une grosse équipe derrière qui soutient l’écurie, qui entraîne les chevaux tous les jours. C’est grâce à toute cette équipe que l’on pu réussir cette journée. »
« Oui, c’est une satisfaction, on ne s’attendait pas, pour une première, à avoir autant de personnes. On voit que derrière le cheval il y a un potentiel. Les chevaux cela attire du monde, il y a quelque chose à faire. Voir ce succès donne envie de continuer à développer le monde du cheval ici en Polynésie. » SB
« L’Ecurie Tenahe s’est occupée de la logistique. L’écurie de chevaux de course existe depuis 2010. En 2012 on a participé aux courses de l’hippodrome. En 2013 on s’est mis en retrait et 2014 on a décidé de mettre en place cette journée. Au niveau organisation on a pris le temps de bien faire puisque cela fait deux mois que l’on y travaille avec une grosse équipe derrière qui soutient l’écurie, qui entraîne les chevaux tous les jours. C’est grâce à toute cette équipe que l’on pu réussir cette journée. »
« Oui, c’est une satisfaction, on ne s’attendait pas, pour une première, à avoir autant de personnes. On voit que derrière le cheval il y a un potentiel. Les chevaux cela attire du monde, il y a quelque chose à faire. Voir ce succès donne envie de continuer à développer le monde du cheval ici en Polynésie. » SB