Genève, Suisse | AFP | mercredi 17/06/2015 - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mercredi qu'il y avait eu un retard et des défaillances dans la réponse de la Corée du Sud à l'épidémie de coronavirus Mers, et a appelé tous les pays à mieux "se préparer".
Ces conclusions ont été publiées à l'issue de la réunion du comité d'urgence de l'OMS sur le coronavirus Mers, qui s'est tenue mardi alors que l'inquiétude grandit quant à la capacité des autorités sud-coréennes à contenir l'épidémie, la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite.
L'épidémie a "surpris tout le monde" en Corée du Sud, ce qui a contribué au "retard" de la réponse à l'épidémie, a déclaré Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, lors d'une conférence de presse à Genève.
"C'est réellement un signal d'alarme pour tous les pays", a-t-il ajouté, appelant "tous les pays à se préparer" à de telles épidémies et à adopter un "haut niveau de vigilance".
"Le comité a décidé à l'unanimité que la situation était préoccupante mais qu'elle ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale", a-t-il néanmoins tempéré.
Dans ses conclusions concernant la gestion de l'épidémie par la Corée du Sud, le comité critique le "manque de connaissance" de la part des personnels de santé et du grand public sur le coronavirus Mers et "des insuffisances en matière de prévention des infections et de mesures de contrôle dans les hôpitaux".
Les experts ont aussi pointé le fait que les patients infectés aient pu être en contact avec d'autres personnes dans "les salles d'urgences bondées et disposant de plusieurs lits".
En outre, déplorent-ils, la famille des patients et leurs proches ont pu séjourner dans les chambres des hôpitaux, facilitant la propagation du coronavirus.
Le comité note toutefois "qu'après une période d'organisation", la Corée du Sud "a fermement initié des actions pour mettre cette épidémie sous contrôle".
La Corée du Sud a annoncé mercredi un 20e décès dû au coronavirus Mers alors que l'inquiétude grandit quant à la capacité des autorités à contenir l'épidémie, la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite.
La quasi totalité des contaminations se sont produites en milieu hospitalier mais des patients diagnostiqués ces derniers jours n'avaient pas été placés en quarantaine et ont poursuivi leurs activités normales, ce qui accroît d'autant l'angoisse de la population.
Pas moins de 6.500 personnes se trouvent actuellement en quarantaine, en centre médical ou chez elles, selon les autorités sud-coréennes. Depuis que le premier patient a été diagnostiqué le 20 mai à son retour d'un voyage dans le royaume saoudien, l'épidémie a progressé à un rythme inhabituellement soutenu.
Le coronavirus Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) est un virus plus mortifère mais moins contagieux que celui du Sras ou syndrome respiratoire aigu sévère qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
Il n'existe aucun vaccin ou traitement pour ce virus Mers, qui présente un taux de mortalité d'environ 35%, selon l'OMS.
En Arabie saoudite, plus de 950 personnes ont été contaminées depuis 2012 et 412 sont décédées.
Ces conclusions ont été publiées à l'issue de la réunion du comité d'urgence de l'OMS sur le coronavirus Mers, qui s'est tenue mardi alors que l'inquiétude grandit quant à la capacité des autorités sud-coréennes à contenir l'épidémie, la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite.
L'épidémie a "surpris tout le monde" en Corée du Sud, ce qui a contribué au "retard" de la réponse à l'épidémie, a déclaré Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, lors d'une conférence de presse à Genève.
"C'est réellement un signal d'alarme pour tous les pays", a-t-il ajouté, appelant "tous les pays à se préparer" à de telles épidémies et à adopter un "haut niveau de vigilance".
"Le comité a décidé à l'unanimité que la situation était préoccupante mais qu'elle ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale", a-t-il néanmoins tempéré.
Dans ses conclusions concernant la gestion de l'épidémie par la Corée du Sud, le comité critique le "manque de connaissance" de la part des personnels de santé et du grand public sur le coronavirus Mers et "des insuffisances en matière de prévention des infections et de mesures de contrôle dans les hôpitaux".
Les experts ont aussi pointé le fait que les patients infectés aient pu être en contact avec d'autres personnes dans "les salles d'urgences bondées et disposant de plusieurs lits".
En outre, déplorent-ils, la famille des patients et leurs proches ont pu séjourner dans les chambres des hôpitaux, facilitant la propagation du coronavirus.
Le comité note toutefois "qu'après une période d'organisation", la Corée du Sud "a fermement initié des actions pour mettre cette épidémie sous contrôle".
La Corée du Sud a annoncé mercredi un 20e décès dû au coronavirus Mers alors que l'inquiétude grandit quant à la capacité des autorités à contenir l'épidémie, la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite.
La quasi totalité des contaminations se sont produites en milieu hospitalier mais des patients diagnostiqués ces derniers jours n'avaient pas été placés en quarantaine et ont poursuivi leurs activités normales, ce qui accroît d'autant l'angoisse de la population.
Pas moins de 6.500 personnes se trouvent actuellement en quarantaine, en centre médical ou chez elles, selon les autorités sud-coréennes. Depuis que le premier patient a été diagnostiqué le 20 mai à son retour d'un voyage dans le royaume saoudien, l'épidémie a progressé à un rythme inhabituellement soutenu.
Le coronavirus Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) est un virus plus mortifère mais moins contagieux que celui du Sras ou syndrome respiratoire aigu sévère qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
Il n'existe aucun vaccin ou traitement pour ce virus Mers, qui présente un taux de mortalité d'environ 35%, selon l'OMS.
En Arabie saoudite, plus de 950 personnes ont été contaminées depuis 2012 et 412 sont décédées.