Les îles Tuvalu seront le premier Etat englouti si les émissions de Co2 ne sont pas réduites. Ici, l'unique piste d'atterrissage de l'aéroport de l'archipel, qui le relie au reste du monde, c'est-à-dire aux Fidji.
SUVA, lundi 14 novembre 2011 (Flash d’Océanie) – Une délégation comprenant majoritairement des représentants des trois collectivités françaises du Pacifique effectuera cette semaine une mission exploratoire à Fidji, dans le cadre d’un mouvement d’intégration régionale en matière de lutte contre les effets des changements climatiques et des risques naturels qui y sont associés.
Le but de cette mission d’une quinzaine de personnes sera avant tout, pour ce groupe (qui comprend aussi Pitcairn, territoire britannique) d’ « échanger des idées » (à Fidji) et de visiter des projets réalisés ou en cours sur des sujets aussi variés que la gestion de l’eau, l’assainissement et la gestion des risques naturels, a annoncé lundi la commission océanienne pour les sciences de la terre (SOPAC, désormais intégré au Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique, CPS)
Les membres de cette délégation ont tous comme point commun d’être classés « Pays et Territoires d’Outre-mer » (PTOM) selon la nomenclature de l’Union Européenne.
La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna sont PTOM en vertu de leur appartenance à l’ensemble français, Pitcairn du fait de son statut de territoire britannique du Pacifique.
Les délégués participeront à ses sessions d’échanges avec des responsables et homologues fidjiens, lors d’un colloque organisé cette semaine à Nadi.
Ils suivront ensuite un itinéraire de visites dans la région de la seconde ville fidjienne, qui se situe dans un bassin naturel, frappé régulièrement par des inondations (dont la dernière remonte à 2009) et où d’importants travaux d’irrigation ont eu lieu ces dernières années (sur financement d’un fonds mondial pour l’environnement, le GEF - Global Environment Facility -) afin de minimiser ce phénomène.
« Ce que nous espérons, c’est qu’en faisant visiter ces projets et nos approches en matière de réduction des impacts des inondations, nos amis des PTOM pourront puiser quelques idées applicables à leurs problèmes locaux (… ) Mais nous considérons aussi (ces échanges) comme faisant partie du début des relations plus étroites avec les PTOM, dont nous pouvons nous aussi apprendre », a estimé par avance le directeur local du projet GEF, Vinesh Kumar.
Cette première session d’échanges et de contacts s’inscrit dans le cadre d’un projet hébergé par la SOPAC et la CPS et financé par le Fonds Européen de Développement (FED).
En matière de relations avec l’Union Européenne, les États insulaires du Pacifique (quasiment tous membres du groupement ACP -Afrique, Caraïbe, Pacifique-, qui est lié à l’UE par l’accord de Cotonou -post-Lomé-) et les PTOM du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna pour la France français et Pitcairn pour le Royaume-Uni) bénéficient du FED.
« Dans le Pacifique, nous sommes tous confrontés à des risques et à des défis très similaires et qui n’ont rien à voir avec des frontières. En partageant nos expériences, en tissant de nouveaux liens, et en travaillant ensemble, nous avons plus de chances de réussir », a pour sa part estimé Frédérique Lehoux, qui dirige la cellule Réduction des Risques Naturels pour les PTOM au sein de la SOPAC.
Dans les collectivités françaises du Pacifique, ces dernières années, l’effort en matière de réduction des risques naturels a essentiellement porté, sur financement français avec une composante de son « Fonds Pacifique ») sur la réfection ou l’installation de nouveaux systèmes de sirènes publiques dont la principale fonction est d’alerter la population en cas de tsunami, surtout dans les zones côtières jugées les plus exposées.
pad
Le but de cette mission d’une quinzaine de personnes sera avant tout, pour ce groupe (qui comprend aussi Pitcairn, territoire britannique) d’ « échanger des idées » (à Fidji) et de visiter des projets réalisés ou en cours sur des sujets aussi variés que la gestion de l’eau, l’assainissement et la gestion des risques naturels, a annoncé lundi la commission océanienne pour les sciences de la terre (SOPAC, désormais intégré au Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique, CPS)
Les membres de cette délégation ont tous comme point commun d’être classés « Pays et Territoires d’Outre-mer » (PTOM) selon la nomenclature de l’Union Européenne.
La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna sont PTOM en vertu de leur appartenance à l’ensemble français, Pitcairn du fait de son statut de territoire britannique du Pacifique.
Les délégués participeront à ses sessions d’échanges avec des responsables et homologues fidjiens, lors d’un colloque organisé cette semaine à Nadi.
Ils suivront ensuite un itinéraire de visites dans la région de la seconde ville fidjienne, qui se situe dans un bassin naturel, frappé régulièrement par des inondations (dont la dernière remonte à 2009) et où d’importants travaux d’irrigation ont eu lieu ces dernières années (sur financement d’un fonds mondial pour l’environnement, le GEF - Global Environment Facility -) afin de minimiser ce phénomène.
« Ce que nous espérons, c’est qu’en faisant visiter ces projets et nos approches en matière de réduction des impacts des inondations, nos amis des PTOM pourront puiser quelques idées applicables à leurs problèmes locaux (… ) Mais nous considérons aussi (ces échanges) comme faisant partie du début des relations plus étroites avec les PTOM, dont nous pouvons nous aussi apprendre », a estimé par avance le directeur local du projet GEF, Vinesh Kumar.
Cette première session d’échanges et de contacts s’inscrit dans le cadre d’un projet hébergé par la SOPAC et la CPS et financé par le Fonds Européen de Développement (FED).
En matière de relations avec l’Union Européenne, les États insulaires du Pacifique (quasiment tous membres du groupement ACP -Afrique, Caraïbe, Pacifique-, qui est lié à l’UE par l’accord de Cotonou -post-Lomé-) et les PTOM du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna pour la France français et Pitcairn pour le Royaume-Uni) bénéficient du FED.
« Dans le Pacifique, nous sommes tous confrontés à des risques et à des défis très similaires et qui n’ont rien à voir avec des frontières. En partageant nos expériences, en tissant de nouveaux liens, et en travaillant ensemble, nous avons plus de chances de réussir », a pour sa part estimé Frédérique Lehoux, qui dirige la cellule Réduction des Risques Naturels pour les PTOM au sein de la SOPAC.
Dans les collectivités françaises du Pacifique, ces dernières années, l’effort en matière de réduction des risques naturels a essentiellement porté, sur financement français avec une composante de son « Fonds Pacifique ») sur la réfection ou l’installation de nouveaux systèmes de sirènes publiques dont la principale fonction est d’alerter la population en cas de tsunami, surtout dans les zones côtières jugées les plus exposées.
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