Nice, France | AFP | lundi 22/07/2019 - Rendre piéton Saint-Paul-de-Vence et faire payer l'entrée 5 euros: un futur candidat aux municipales dans ce village touristique parmi les plus fréquentés de la Côte d'Azur, lance l'idée
"Je fais payer 5 euros tous les touristes, sauf les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui viennent à Saint-Paul (...) L'an dernier, on a reçu 2 millions de touristes, ça fait 10 millions d'euros", expose dans une interview au quotidien Nice-Matin Claude Granereau, 82 ans, qui assure qu'il va se présenter aux élections municipales sans étiquette.
"Avec ça, je refais les remparts qui sont dans un triste état, je crée une supérette et une boulangerie. Et je mets à zéro la taxe foncière et celle d'habitation. Grosso modo, cela revient à baisser les impôts de 20%", ajoute cet ancien ingénieur de Shell. Il redoute l'arrivée imminente de "millions de Chinois" avec la ligne directe Nice-Pékin qu'inaugure Air China le 2 août.
M. Granereau indique qu'il s'est établi après une carrière internationale à Saint-Paul-de-Vence en 2012: "C'est le paradis... à 18H00 et avant 09H00", dit-il, assurant n'avoir "rien contre les touristes". "Il faudrait les canaliser", ajoute-t-il, joint par l'AFP en pleine partie de pétanque. Il anime depuis six mois une newsletter jugée fantaisiste par certains: "Les idées neuves n'ont pas d'âge!", se défend-il.
Il n'existe aucun comptage officiel des touristes, mais le maire sortant Joseph Le Chapelain, sur le départ, a exprimé plusieurs fois sa préoccupation que le village de 300 habitants ne devienne pas un Disneyland provençal.
La politique de l'office du tourisme, pour l'instant, est de ne pas obliger les autocars à réserver leurs places de parking à l'avance, comme à Monaco. L'office observe aussi avec satisfaction un nombre croissant de visiteurs en séjour individuel grâce à de plus grandes possibilités hôtelières.
Les premiers à s'enticher du village ont été les artistes du début du 20e siècle qui montaient en tramway chevalets et toiles sous le bras. La notoriété artistique du village a grandi ensuite dans les années 1950 à 1970 avec Pablo Picasso, Marc Chagall, Jacques Prévert ou encore Yves Montand.
Le village abrite aujourd'hui 35 ateliers d'artistes et une trentaine de galeries d'art, et de nombreux boutiques et restaurants. De nombreux monuments classés sont préservés, tout comme les fameux remparts des 16e-17e siècles, qu'une aide européenne a permis de commencer à restaurer en 2008.
"Je fais payer 5 euros tous les touristes, sauf les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui viennent à Saint-Paul (...) L'an dernier, on a reçu 2 millions de touristes, ça fait 10 millions d'euros", expose dans une interview au quotidien Nice-Matin Claude Granereau, 82 ans, qui assure qu'il va se présenter aux élections municipales sans étiquette.
"Avec ça, je refais les remparts qui sont dans un triste état, je crée une supérette et une boulangerie. Et je mets à zéro la taxe foncière et celle d'habitation. Grosso modo, cela revient à baisser les impôts de 20%", ajoute cet ancien ingénieur de Shell. Il redoute l'arrivée imminente de "millions de Chinois" avec la ligne directe Nice-Pékin qu'inaugure Air China le 2 août.
M. Granereau indique qu'il s'est établi après une carrière internationale à Saint-Paul-de-Vence en 2012: "C'est le paradis... à 18H00 et avant 09H00", dit-il, assurant n'avoir "rien contre les touristes". "Il faudrait les canaliser", ajoute-t-il, joint par l'AFP en pleine partie de pétanque. Il anime depuis six mois une newsletter jugée fantaisiste par certains: "Les idées neuves n'ont pas d'âge!", se défend-il.
Il n'existe aucun comptage officiel des touristes, mais le maire sortant Joseph Le Chapelain, sur le départ, a exprimé plusieurs fois sa préoccupation que le village de 300 habitants ne devienne pas un Disneyland provençal.
La politique de l'office du tourisme, pour l'instant, est de ne pas obliger les autocars à réserver leurs places de parking à l'avance, comme à Monaco. L'office observe aussi avec satisfaction un nombre croissant de visiteurs en séjour individuel grâce à de plus grandes possibilités hôtelières.
Les premiers à s'enticher du village ont été les artistes du début du 20e siècle qui montaient en tramway chevalets et toiles sous le bras. La notoriété artistique du village a grandi ensuite dans les années 1950 à 1970 avec Pablo Picasso, Marc Chagall, Jacques Prévert ou encore Yves Montand.
Le village abrite aujourd'hui 35 ateliers d'artistes et une trentaine de galeries d'art, et de nombreux boutiques et restaurants. De nombreux monuments classés sont préservés, tout comme les fameux remparts des 16e-17e siècles, qu'une aide européenne a permis de commencer à restaurer en 2008.