Sydney, Australie | AFP | mercredi 23/03/2016 - L'Australie va investir un milliard de dollars australiens (679 millions d'euros) dans un fonds dédié à l'innovation dans les énergies propres, a annoncé le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, marquant une rupture avec son prédecesseur.
"Chaque année, il investira 100 millions de dollars dans les entreprises et les technologies australiennes les plus pointues en matière d'énergie propre", a déclaré M. Turnbull aux journalistes à Sydney.
"Ce défi du réchauffement climatique, nous allons le relever (...) en étant vraiment malins, en étant innovants et sophistiqués sur les plans technique, technologique et scientifique", a-t-il poursuivi en annonçant la création du Fonds pour l'innovation dans les énergies propres.
Alors que se profilent dans les prochains mois de probables élections anticipées en Australie, M. Turnbull semble vouloir se démarquer de son prédécesseur Tony Abbott, qu'il avait renversé en septembre lors d'un "putsch" interne à leur parti libéral.
Ce dernier s'était distingué par une politique extrêmement conservatrice sur le dossier climatique, cédant à la puissance des lobbys du secteur minier, qui a fait le boum économique australien.
Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde mais, avec une population relativement peu nombreuse de 23 millions, est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon.
S'il passe pour être plus ouvert que son prédecesseur aux enjeux climatiques, M. Turnbull, qui était ministre dans le gouvernement de M. Abbott, n'avait jusqu'à présent pas varié d'un iota par rapport à la politique de l'ex-gouvernement en matière de climat.
En octobre, il avait soutenu qu'un moratoire sur la création de nouvelles mines de charbon, alors plebiscité par une partie de l'opinion, n'aurait aucun impact sur le réchauffement climatique.
"Chaque année, il investira 100 millions de dollars dans les entreprises et les technologies australiennes les plus pointues en matière d'énergie propre", a déclaré M. Turnbull aux journalistes à Sydney.
"Ce défi du réchauffement climatique, nous allons le relever (...) en étant vraiment malins, en étant innovants et sophistiqués sur les plans technique, technologique et scientifique", a-t-il poursuivi en annonçant la création du Fonds pour l'innovation dans les énergies propres.
Alors que se profilent dans les prochains mois de probables élections anticipées en Australie, M. Turnbull semble vouloir se démarquer de son prédécesseur Tony Abbott, qu'il avait renversé en septembre lors d'un "putsch" interne à leur parti libéral.
Ce dernier s'était distingué par une politique extrêmement conservatrice sur le dossier climatique, cédant à la puissance des lobbys du secteur minier, qui a fait le boum économique australien.
Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde mais, avec une population relativement peu nombreuse de 23 millions, est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon.
S'il passe pour être plus ouvert que son prédecesseur aux enjeux climatiques, M. Turnbull, qui était ministre dans le gouvernement de M. Abbott, n'avait jusqu'à présent pas varié d'un iota par rapport à la politique de l'ex-gouvernement en matière de climat.
En octobre, il avait soutenu qu'un moratoire sur la création de nouvelles mines de charbon, alors plebiscité par une partie de l'opinion, n'aurait aucun impact sur le réchauffement climatique.