CHERBOURG, 25 fév 2013 (AFP) - La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Delphine Batho a affirmé lundi à Cherbourg (Manche), lors d'une visite consacrée aux énergies renouvelables, que la France "a le potentiel pour devenir leader mondial" dans ce domaine, a constaté un correspondant de l'AFP.
"La France a le potentiel pour devenir leader mondial: nous sommes la deuxième puissance maritime mondiale et nous avons le deuxième gisement d'Europe d'énergies marines", a dit la ministre.
"En matière d'hydrolien (turbines sous-marines, ndlr), la France s'engage sur un projet qui donne de la visibilité dont les industriels ont besoin", a-t-elle assuré en présence des industriels du secteur.
La ministre a précisé qu'un premier appel à manifestation d'intérêt, annoncé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en janvier, sera publié cette semaine pour le développement de briques technologiques.
"Un deuxième sera publié le plus vite possible, en tout cas avant la conclusion du débat national sur la transition énergétique, pour la réalisation de fermes pilotes dans le Raz Blanchard (courant marin puissant au large du Cotentin, ndlr)", a-t-elle affirmé. Il sera complété d'un texte sur le prix de rachat de l'électricité produite.
Chaque ferme pilote comprendra "cinq ou six hydroliennes". "L'hydrolien est une technologie mature, mais il faut mener des tests de maintenance, de raccordement avant un déploiement industriel", a-t-elle souligné.
Ces fermes hydroliennes pourraient être créées en 2015, pour un développement industriel envisagé autour de 2020.
Selon la ministre de l'Ecologie, l'hydrolien en France représente un potentiel de 10.000 emplois.
"La France souhaite rester un champion du nucléaire mais veut aussi devenir un champion dans le domaine des énergies marines", a-t-elle affirmé lors de cette visite où elle était accompagnée du ministre délégué aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, ancien député-maire de Cherbourg et défenseur de la filière nucléaire.
cor-gvy/emp/bma
"La France a le potentiel pour devenir leader mondial: nous sommes la deuxième puissance maritime mondiale et nous avons le deuxième gisement d'Europe d'énergies marines", a dit la ministre.
"En matière d'hydrolien (turbines sous-marines, ndlr), la France s'engage sur un projet qui donne de la visibilité dont les industriels ont besoin", a-t-elle assuré en présence des industriels du secteur.
La ministre a précisé qu'un premier appel à manifestation d'intérêt, annoncé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en janvier, sera publié cette semaine pour le développement de briques technologiques.
"Un deuxième sera publié le plus vite possible, en tout cas avant la conclusion du débat national sur la transition énergétique, pour la réalisation de fermes pilotes dans le Raz Blanchard (courant marin puissant au large du Cotentin, ndlr)", a-t-elle affirmé. Il sera complété d'un texte sur le prix de rachat de l'électricité produite.
Chaque ferme pilote comprendra "cinq ou six hydroliennes". "L'hydrolien est une technologie mature, mais il faut mener des tests de maintenance, de raccordement avant un déploiement industriel", a-t-elle souligné.
Ces fermes hydroliennes pourraient être créées en 2015, pour un développement industriel envisagé autour de 2020.
Selon la ministre de l'Ecologie, l'hydrolien en France représente un potentiel de 10.000 emplois.
"La France souhaite rester un champion du nucléaire mais veut aussi devenir un champion dans le domaine des énergies marines", a-t-elle affirmé lors de cette visite où elle était accompagnée du ministre délégué aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, ancien député-maire de Cherbourg et défenseur de la filière nucléaire.
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