Plusieurs milliers d'enseignants ont manifesté jeudi en France contre le projet de réforme de l'évaluation des professeurs, qui conduit selon eux à une gestion "managériale" de leur profession. La grève a été moyennement suivie en métropole. En Polynésie, ils étaient 357 enseignants du second degré à suivre le mouvement de grève ce jeudi, selon les chiffres du ministère de l'éducation, ce qui représente 25% des effectifs.
Le projet que le gouvernement souhaite voir mis en oeuvre dès la rentrée 2012 prévoit la fin de la traditionnelle double notation des enseignants (le chef d'établissement et l'inspecteur régional) qui seraient évalués lors d'un entretien par leur "supérieur hiérarchique direct" tous les trois mois. Cette évaluation déterminerait l'évolution des salaires. Un scandale selon Françoise Hauata, secrétaire territoriale SNES-FSU. "Ce projet d'évaluation va déconstruire nos métiers. On ne sera plus notés en fonction de nos enseignements, mais en fonction de ce qu'on fera en dehors de la classe : il faudra faire plaisir au chef d'établissement, donc s'investir dans des projets qui ne sont pas le coeur de notre métier.
La mission des inspecteurs se limitera à des audits sur les établissements, pour voir si les programmes sont bien suivis.
Invité mercredi soir de France 3, Luc Chatel a indiqué "vouloir améliorer le système d'évaluation pour qu'il soit plus juste, qu'il prenne en compte l'engagement des enseignants et qu'il ait un impact plus important sur la carrière des enseignants" François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle de 2012, affirmé jeudi à Bondy (Seine-Saint-Denis) que, s'il était élu, il reviendrait sur cette réforme.
Le projet que le gouvernement souhaite voir mis en oeuvre dès la rentrée 2012 prévoit la fin de la traditionnelle double notation des enseignants (le chef d'établissement et l'inspecteur régional) qui seraient évalués lors d'un entretien par leur "supérieur hiérarchique direct" tous les trois mois. Cette évaluation déterminerait l'évolution des salaires. Un scandale selon Françoise Hauata, secrétaire territoriale SNES-FSU. "Ce projet d'évaluation va déconstruire nos métiers. On ne sera plus notés en fonction de nos enseignements, mais en fonction de ce qu'on fera en dehors de la classe : il faudra faire plaisir au chef d'établissement, donc s'investir dans des projets qui ne sont pas le coeur de notre métier.
La mission des inspecteurs se limitera à des audits sur les établissements, pour voir si les programmes sont bien suivis.
Invité mercredi soir de France 3, Luc Chatel a indiqué "vouloir améliorer le système d'évaluation pour qu'il soit plus juste, qu'il prenne en compte l'engagement des enseignants et qu'il ait un impact plus important sur la carrière des enseignants" François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle de 2012, affirmé jeudi à Bondy (Seine-Saint-Denis) que, s'il était élu, il reviendrait sur cette réforme.
