PAPEETE, mardi 9 octobre 2012. Engagés sur les bancs de l’Assemblée nationale au sein du groupe UDI (Union des démocrates indépendants), les trois députés de Polynésie française : Edouard Fritch, Jonas Tahuaitu et Jean-Paul Tuaiva ont voté, par procuration puisqu’ils sont actuellement à Tahiti, le texte sur la création des emplois d’avenir, après les conclusions de la commission mixte paritaire du parlement permettant d’élaborer une version commune entre les deux assemblées. Le texte définitif a été adopté par l’Assemblée nationale ce mardi 9 octobre, par 363 voix pour (135 députés ont voté contre, 27 se sont abstenus).
Le parlement a voté définitivement mardi soir, après un ultime vote du Sénat, le projet de loi créant les emplois d'avenir pour des jeunes peu ou pas qualifiés. Les emplois d'avenir, largement subventionnés par l'Etat, seront proposés, généralement dans des collectivités locales et des associations, pour trois ans, à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés vivant dans des zones urbaines ou rurales défavorisées, ou en outremer (mais pas en Nouvelle Calédonie et en Polynésie française), ainsi qu'à des handicapés peu qualifiés de moins de 30 ans. Les premiers contrats devraient être signés dès le 2 novembre prochain.
Si le texte adopté par les parlementaires ne peut être appliqué en l’état dans les collectivités d’outremer du Pacifique, en raison de leur statut et de leurs compétences propres, les députés polynésiens et calédoniens ont entamé des négociations avec le cabinet du ministre du travail, Michel Sapin afin que, par convention avec l’Etat, des emplois d’avenir puissent également être créés en Polynésie et en Nouvelle Calédonie, avec le soutien financier de l’Etat. Une première réunion à ce sujet a eu lieu vendredi dernier à Paris avec notamment le directeur de cabinet du ministre et Philippe Gomes, député de Nouvelle Calédonie.
Le parlement a voté définitivement mardi soir, après un ultime vote du Sénat, le projet de loi créant les emplois d'avenir pour des jeunes peu ou pas qualifiés. Les emplois d'avenir, largement subventionnés par l'Etat, seront proposés, généralement dans des collectivités locales et des associations, pour trois ans, à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés vivant dans des zones urbaines ou rurales défavorisées, ou en outremer (mais pas en Nouvelle Calédonie et en Polynésie française), ainsi qu'à des handicapés peu qualifiés de moins de 30 ans. Les premiers contrats devraient être signés dès le 2 novembre prochain.
Si le texte adopté par les parlementaires ne peut être appliqué en l’état dans les collectivités d’outremer du Pacifique, en raison de leur statut et de leurs compétences propres, les députés polynésiens et calédoniens ont entamé des négociations avec le cabinet du ministre du travail, Michel Sapin afin que, par convention avec l’Etat, des emplois d’avenir puissent également être créés en Polynésie et en Nouvelle Calédonie, avec le soutien financier de l’Etat. Une première réunion à ce sujet a eu lieu vendredi dernier à Paris avec notamment le directeur de cabinet du ministre et Philippe Gomes, député de Nouvelle Calédonie.
