Emile Robert Ariifaanaunau Vernier a transmis par fax un courrier au Haut-Commissaire adressé au Secrétaire Général de l'ONU:
à l’attention de
Monsieur le Secrétaire Général de l’O.N.U.
Objet : les élucubrations du Président de la Polynésie française à l’ONU
Monsieur le Secrétaire Général,
Les dernières élections territoriales, pour renouveler les élus de l’assemblée de la Polynésie française, se sont déroulées en 2008. Suite au 2ème tour, les résultats ont donné 20 sièges pour le Tavini Huiraatira, parti indépendantiste présidé à vie par Oscar Temaru, 27 sièges pour le To Tatou Aia, parti autonomiste présidé par Gaston Tong Sang et 10 sièges pour la Tahoeraa Huiraatira, autre parti autonomiste présidé par Gaston Flosse. Lors de cette élection, les partis autonomistes ont donc obtenu 37 sièges sur 57, soit 65% des élus de l’assemblée.
Malgré ses 27 sièges, les magouilles politiciennes ont conduit à la présidence de notre pays Gaston Flosse, un autonomiste qui s’est accordé avec son allié indépendantiste.
Pour cette mandature, voici la liste des différents présidents qui se sont succédés dans notre pays :
- Gaston Flosse : du 23 février au 15 avril 2008
- Gaston Tong Sang : du 15 avril 2008 au 11 février 2009
- Oscar Temaru : du 11 février au 24 novembre 2009
- Gaston Tong Sang : du 24 novembre 2009 au 1er avril 2011
- Oscar Temaru depuis le 1er avril 2011
C’est au prix d’alliances contre natures et au gré des errements d’élus qualifiés de girouettes que pour cette mandature de 5 ans, il y a eu 5 présidents de la Polynésie française.
Cette situation qui doit être unique au monde, sauf peut-être dans les républiques bananières, a été possible grâce au statut d’autonomie de 2004 modifié, qui stipule dans son article 1 :
La Polynésie française se gouverne librement et démocratiquement, par ses représentants élus et par la voie du référendum local, dans les conditions prévues par la présente loi organique.
Je dois préciser que malgré la possibilité ouverte par le statut, le peuple polynésien n’a jamais été consulté par aucun de ses dirigeants, y compris Oscar Temaru qui avait la possibilité statutaire de demander quitus pour sa demande de réinscription de notre pays sur la liste des pays non autonomes à décoloniser.
Il faut aussi noter que le Président de la République française, Monsieur François Hollande, a affirmé dernièrement qu’il n’avait reçu aucune demande en ce sens de la part d’Oscar Temaru.
Le statut de la Polynésie française, date de 2004 et a ensuite été modifié pour tenter de sortir une forte majorité des prochaines élections pour renouveler les élus de notre assemblée, avec des élections arrêtées désormais au 21 avril 2013 pour le premier tour et au 5 mai pour le deuxième. La demande de réinscription de Oscar Temaru nous semble plutôt devoir être posée par le futur président du pays qui sortira des urnes d’ici à 3 mois. En la posant maintenant, il prend le risque de voir, si l’ONU se prononçait avant nos élections, la future majorité si elle n’était pas indépendantiste, lancer un référendum contre cette intrusion de l’ONU dans les affaires intérieures de la France et de la Polynésie française. Oscar Temaru n’a pas reçu de mandat de la population pour sa démarche personnelle. Ce faisant, il montre son mépris pour les populations polynésiennes, puisqu’il ne parle qu’au nom des 57 élus de l’assemblée, notamment celles des girouettes quine s’occupent que de leur intérêt général.
Nous allons nous présenter aux élections du 21 avril et du 5 mai 2013, sous l’étiquète : Rassemblement pour le Respect des Populations Polynésiennes et nous décidons, si nous étiez élus, d’organiser avant la fin 2013 un référendum pour ou contre l’indépendance de la Polynésie française et selon le résultat, un autre référendum dans le premier semestre 2014 pour interroger la population par rapport à la départementalisation pour notre pays.
Je vous sollicite pour informer les pays non alignés de cette lettre et rappelle qu’ Oscar Temaru ne parle qu’en son nom propre et en celui de ceux et celles qui ont soutenu sa démarche au sein de notre assemblée actuelle, en aucun cas il ne s’exprime au nom des 190 000 électeurs que compte la Polynésie française.
Il me semble que pour vous rendre compte de la situation économique, politique et sociale de notre pays et comprendre les raisons de la démarche personnelle et individuelle de Oscar Temaru, vous pourriez dépêcher en urgence un missionnaire qui se ferait une idée précise de la situation de colonisés des polynésiens. Nous pourrions être plus heureux si au lieu de parader à New York pour une démarche personnelle, notre président de la Polynésie française cherchait plutôt à faire baisser le coût de la vie, à donner de l’emploi aux polynésiens, à sauver notre système de protection sociale, de faire en sorte de résoudre nos problèmes fonciers, etc…
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de ma haute considération distinguée.
Le 26 janvier 2013
Emile Robert Ariifaanaunau Vernier
à l’attention de
Monsieur le Secrétaire Général de l’O.N.U.
Objet : les élucubrations du Président de la Polynésie française à l’ONU
Monsieur le Secrétaire Général,
Les dernières élections territoriales, pour renouveler les élus de l’assemblée de la Polynésie française, se sont déroulées en 2008. Suite au 2ème tour, les résultats ont donné 20 sièges pour le Tavini Huiraatira, parti indépendantiste présidé à vie par Oscar Temaru, 27 sièges pour le To Tatou Aia, parti autonomiste présidé par Gaston Tong Sang et 10 sièges pour la Tahoeraa Huiraatira, autre parti autonomiste présidé par Gaston Flosse. Lors de cette élection, les partis autonomistes ont donc obtenu 37 sièges sur 57, soit 65% des élus de l’assemblée.
Malgré ses 27 sièges, les magouilles politiciennes ont conduit à la présidence de notre pays Gaston Flosse, un autonomiste qui s’est accordé avec son allié indépendantiste.
Pour cette mandature, voici la liste des différents présidents qui se sont succédés dans notre pays :
- Gaston Flosse : du 23 février au 15 avril 2008
- Gaston Tong Sang : du 15 avril 2008 au 11 février 2009
- Oscar Temaru : du 11 février au 24 novembre 2009
- Gaston Tong Sang : du 24 novembre 2009 au 1er avril 2011
- Oscar Temaru depuis le 1er avril 2011
C’est au prix d’alliances contre natures et au gré des errements d’élus qualifiés de girouettes que pour cette mandature de 5 ans, il y a eu 5 présidents de la Polynésie française.
Cette situation qui doit être unique au monde, sauf peut-être dans les républiques bananières, a été possible grâce au statut d’autonomie de 2004 modifié, qui stipule dans son article 1 :
La Polynésie française se gouverne librement et démocratiquement, par ses représentants élus et par la voie du référendum local, dans les conditions prévues par la présente loi organique.
Je dois préciser que malgré la possibilité ouverte par le statut, le peuple polynésien n’a jamais été consulté par aucun de ses dirigeants, y compris Oscar Temaru qui avait la possibilité statutaire de demander quitus pour sa demande de réinscription de notre pays sur la liste des pays non autonomes à décoloniser.
Il faut aussi noter que le Président de la République française, Monsieur François Hollande, a affirmé dernièrement qu’il n’avait reçu aucune demande en ce sens de la part d’Oscar Temaru.
Le statut de la Polynésie française, date de 2004 et a ensuite été modifié pour tenter de sortir une forte majorité des prochaines élections pour renouveler les élus de notre assemblée, avec des élections arrêtées désormais au 21 avril 2013 pour le premier tour et au 5 mai pour le deuxième. La demande de réinscription de Oscar Temaru nous semble plutôt devoir être posée par le futur président du pays qui sortira des urnes d’ici à 3 mois. En la posant maintenant, il prend le risque de voir, si l’ONU se prononçait avant nos élections, la future majorité si elle n’était pas indépendantiste, lancer un référendum contre cette intrusion de l’ONU dans les affaires intérieures de la France et de la Polynésie française. Oscar Temaru n’a pas reçu de mandat de la population pour sa démarche personnelle. Ce faisant, il montre son mépris pour les populations polynésiennes, puisqu’il ne parle qu’au nom des 57 élus de l’assemblée, notamment celles des girouettes quine s’occupent que de leur intérêt général.
Nous allons nous présenter aux élections du 21 avril et du 5 mai 2013, sous l’étiquète : Rassemblement pour le Respect des Populations Polynésiennes et nous décidons, si nous étiez élus, d’organiser avant la fin 2013 un référendum pour ou contre l’indépendance de la Polynésie française et selon le résultat, un autre référendum dans le premier semestre 2014 pour interroger la population par rapport à la départementalisation pour notre pays.
Je vous sollicite pour informer les pays non alignés de cette lettre et rappelle qu’ Oscar Temaru ne parle qu’en son nom propre et en celui de ceux et celles qui ont soutenu sa démarche au sein de notre assemblée actuelle, en aucun cas il ne s’exprime au nom des 190 000 électeurs que compte la Polynésie française.
Il me semble que pour vous rendre compte de la situation économique, politique et sociale de notre pays et comprendre les raisons de la démarche personnelle et individuelle de Oscar Temaru, vous pourriez dépêcher en urgence un missionnaire qui se ferait une idée précise de la situation de colonisés des polynésiens. Nous pourrions être plus heureux si au lieu de parader à New York pour une démarche personnelle, notre président de la Polynésie française cherchait plutôt à faire baisser le coût de la vie, à donner de l’emploi aux polynésiens, à sauver notre système de protection sociale, de faire en sorte de résoudre nos problèmes fonciers, etc…
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de ma haute considération distinguée.
Le 26 janvier 2013
Emile Robert Ariifaanaunau Vernier