Une requête qui déchaîne les passions
Emile Vernier, leader du Sdiraf, le Syndicat pour la défence des intérêts des retraités actuels et futurs, vient tout juste d’annoncer à Tahiti Infos son intention de quitter la liste de Teiva Manutahi, Pōrinetia ora. Une décision qui intervient après quelques désaccords dont l’un est directement lié à l’annonce du syndicaliste de déposer une requête en annulation concernant l’application de la loi de pays relatif à l’incitation au départ volontaire, et un autre est d’ordre politique…
Emile Vernier n’aime pas les chantages et il le fait savoir : « Teiva Manutahi m’a dit : retire ta requête car sinon, je ne pourrai pas te couvrir ! (…) je n’ai pas besoin d’être couvert ! » Concernant la fameuse requête, voici ses explications : « La requête en annulation de la loi de pays concernant l’incitation au départ volontaire sera bien déposé ce vendredi, sauf que ce ne sera pas au nom du Sdiraf, mais en mon nom seul ! Je ne me dégonfle pas ! ».
Sur le sujet, il regrette une mauvaise analyse de sa prise de position. « Je tiens à préciser que je suis à fond pour cette loi. Mais cette requête est strictement destinée à donner du temps aux parties pour prendre en compte l’avis du CESC et qu’elle ne pourra être liée ni au Sdiraf, ni au rassemblement mené par Teiva Manutahi comme on veut le faire croire. »
Si cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de cette rupture, une autre raison, politique celle-là, a fortement pesé dans la décision finale. Emile Vernier confirme : « Le Sdiraf a été le premier groupe à avoir rejoint Teiva Manutahi (…) et je lui avais demandé de placer Aldo Sarciaux, Raymond Graffe à certaines positions dans les différentes circonscriptions. Cela n’a pas été fait. A partir du moment où c’est comme ça, je préfère partir. »
En quittant le parti de Teiva Manutahi, Emile Vernier n’exclue pas la possibilité de créer une liste et donc de « courir » pour les élections territoriales.
Emile Vernier n’aime pas les chantages et il le fait savoir : « Teiva Manutahi m’a dit : retire ta requête car sinon, je ne pourrai pas te couvrir ! (…) je n’ai pas besoin d’être couvert ! » Concernant la fameuse requête, voici ses explications : « La requête en annulation de la loi de pays concernant l’incitation au départ volontaire sera bien déposé ce vendredi, sauf que ce ne sera pas au nom du Sdiraf, mais en mon nom seul ! Je ne me dégonfle pas ! ».
Sur le sujet, il regrette une mauvaise analyse de sa prise de position. « Je tiens à préciser que je suis à fond pour cette loi. Mais cette requête est strictement destinée à donner du temps aux parties pour prendre en compte l’avis du CESC et qu’elle ne pourra être liée ni au Sdiraf, ni au rassemblement mené par Teiva Manutahi comme on veut le faire croire. »
Si cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de cette rupture, une autre raison, politique celle-là, a fortement pesé dans la décision finale. Emile Vernier confirme : « Le Sdiraf a été le premier groupe à avoir rejoint Teiva Manutahi (…) et je lui avais demandé de placer Aldo Sarciaux, Raymond Graffe à certaines positions dans les différentes circonscriptions. Cela n’a pas été fait. A partir du moment où c’est comme ça, je préfère partir. »
En quittant le parti de Teiva Manutahi, Emile Vernier n’exclue pas la possibilité de créer une liste et donc de « courir » pour les élections territoriales.
