TAHITI, le 1er février 2021 - Le Festival international du film documentaire océanien, le Fifo, passe au 100% numérique en 2021. La projection des films mais aussi les rencontres avec les réalisateurs, les conférences et tables rondes auront lieu en ligne. Seuls les ateliers sont maintenus en présentiel.
Le Festival international du film documentaire océanien (Fifo) est de retour, comme tous les mois de février depuis 18 ans, mais sous une forme nouvelle.
Contraint par le Covid-19 à évoluer, Le festival s’adapte, lui qui raconte le passé du grand océan, témoigne de son présent et envisage son avenir. Les films seront proposés en ligne. Le Fifo 2021 sera virtuel.
L’équipe du Fifo a reçu les inscriptions de 80 documentaires et 28 films. "Ce qui est moins que d’habitude" constate Marie-Noëlle Frémy, membre du comité de présélection.
Les années précédentes, les inscriptions de documentaires tournaient plutôt autour de 150. "L’effet Covid est notable sur les chiffres."
Il ne l’est pas en revanche sur les thèmes abordés. Les réalisations étant souvent pensées, filmées, montées des mois avant les dates d’inscription au Fifo. Elles n’avaient donc pas, pour l’édition 2021 du festival, connu la crise.
Lumière sur le handicap
Parmi les thèmes abordés se trouvent "la culture et la tradition, la Terre avec un grand T, la mémoire et l’histoire, les problèmes sociaux, l’exil et l’identité, la famille, le sport, les souffrances, le silence", énumère Marie-Noëlle.
Elle ajoute, "ce qui me frappe et qui a frappé le comité de préselection (ils sont 12 au total, NDLR), c’est la quantité de films qui traitent du handicap". Le sujet était jusqu’alors discret.
"C’est comme si, tout à coup, le handicap avait le droit d’être montré." Par ailleurs, selon Marie-Noëlle Frémy, "au Fifo, on parle pas mal de la mort, cela intéresse l’Océanie et les Océaniens, cette année, c’est marqué. La maladie, les accidents sont récurrents". Pour autant, "on aborde, au-delà, les thèmes de survie, de reconstruction, notre Fifo n’est pas tout noir".
Les films sélectionnés proviennent principalement de Nouvelle-Zélande, de France, de Polynésie française mais aussi de Nouvelle-Calédonie, d’Australie, des États-Unis.
Des productions originales sont à signaler, "comme cette co-production Royaume-Uni, Suisse du documentaire The Healer and the psychiatrist". Un film retenu hors-compétition.
Les films en compétition, au nombre de neuf, seront visionnés par un jury composé de sept membres, dont le président, Luc Jacquet. Réalisateur, producteur, Luc Jacquet a connu un succès mondial avec La Marche de l’empereur qui a obtenu l’Oscar du meilleur documentaire en 2006.
Le Festival international du film documentaire océanien (Fifo) est de retour, comme tous les mois de février depuis 18 ans, mais sous une forme nouvelle.
Contraint par le Covid-19 à évoluer, Le festival s’adapte, lui qui raconte le passé du grand océan, témoigne de son présent et envisage son avenir. Les films seront proposés en ligne. Le Fifo 2021 sera virtuel.
L’équipe du Fifo a reçu les inscriptions de 80 documentaires et 28 films. "Ce qui est moins que d’habitude" constate Marie-Noëlle Frémy, membre du comité de présélection.
Les années précédentes, les inscriptions de documentaires tournaient plutôt autour de 150. "L’effet Covid est notable sur les chiffres."
Il ne l’est pas en revanche sur les thèmes abordés. Les réalisations étant souvent pensées, filmées, montées des mois avant les dates d’inscription au Fifo. Elles n’avaient donc pas, pour l’édition 2021 du festival, connu la crise.
Lumière sur le handicap
Parmi les thèmes abordés se trouvent "la culture et la tradition, la Terre avec un grand T, la mémoire et l’histoire, les problèmes sociaux, l’exil et l’identité, la famille, le sport, les souffrances, le silence", énumère Marie-Noëlle.
Elle ajoute, "ce qui me frappe et qui a frappé le comité de préselection (ils sont 12 au total, NDLR), c’est la quantité de films qui traitent du handicap". Le sujet était jusqu’alors discret.
"C’est comme si, tout à coup, le handicap avait le droit d’être montré." Par ailleurs, selon Marie-Noëlle Frémy, "au Fifo, on parle pas mal de la mort, cela intéresse l’Océanie et les Océaniens, cette année, c’est marqué. La maladie, les accidents sont récurrents". Pour autant, "on aborde, au-delà, les thèmes de survie, de reconstruction, notre Fifo n’est pas tout noir".
Les films sélectionnés proviennent principalement de Nouvelle-Zélande, de France, de Polynésie française mais aussi de Nouvelle-Calédonie, d’Australie, des États-Unis.
Des productions originales sont à signaler, "comme cette co-production Royaume-Uni, Suisse du documentaire The Healer and the psychiatrist". Un film retenu hors-compétition.
Les films en compétition, au nombre de neuf, seront visionnés par un jury composé de sept membres, dont le président, Luc Jacquet. Réalisateur, producteur, Luc Jacquet a connu un succès mondial avec La Marche de l’empereur qui a obtenu l’Oscar du meilleur documentaire en 2006.
Écrire, mixer, monter…
Les ateliers du Fifo sont maintenus en présentiel à la Maison de la culture. Ils sont organisés dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Sydélia Guirao animera l’atelier écriture de scénario. Are Raimbault est chargé de l’atelier reportage TV.
Les ateliers sont gratuits, le nombre de participants est limité. Plusieurs créneaux sont prévus pour chacun du 9 au 12 février.
Inscriptions à [email protected] ou par téléphone au 89 32 61 86.
Les ateliers du Fifo sont maintenus en présentiel à la Maison de la culture. Ils sont organisés dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Sydélia Guirao animera l’atelier écriture de scénario. Are Raimbault est chargé de l’atelier reportage TV.
Les ateliers sont gratuits, le nombre de participants est limité. Plusieurs créneaux sont prévus pour chacun du 9 au 12 février.
Inscriptions à [email protected] ou par téléphone au 89 32 61 86.
Pratique
Du 6 au 14 février en ligne.
Le Off en ligne sera accessible gratuitement du 6 au 8 février. Vous pourrez découvrir les Fictions océaniennes, Fenêtre-sur-courts et Carte blanche au Fifac.
Le festival aura lieu du mardi 9 au dimanche 14 février. Les neuf films en compétition et les onze films hors-compétition seront en accès payant. Tarif : 250 Fcfp à l’unité pour 24h, 150 Fcfp avec la carte (500 Fcfp) Fifo lover. Le pass Fifo Addict pour un accès à tous les films est à 3 500 Fcfp.
Du 6 au 14 février en ligne.
Le Off en ligne sera accessible gratuitement du 6 au 8 février. Vous pourrez découvrir les Fictions océaniennes, Fenêtre-sur-courts et Carte blanche au Fifac.
Le festival aura lieu du mardi 9 au dimanche 14 février. Les neuf films en compétition et les onze films hors-compétition seront en accès payant. Tarif : 250 Fcfp à l’unité pour 24h, 150 Fcfp avec la carte (500 Fcfp) Fifo lover. Le pass Fifo Addict pour un accès à tous les films est à 3 500 Fcfp.