Tahiti le 5 mars 2024. Une semaine après ses rendez-vous, on apprend enfin ce qu'Éliane Tevahitua, vice-présidente et ministre de la Culture, faisait en France. Elle a été reçue mercredi de la semaine dernière par Rachida Dati, ministre de la Culture nationale et quelques heures plus tard, au Palais de l’Élysée, par François Guillotou de Kérever, Conseiller Outre-mer du Président de la République.
Elles ont eu l’occasion d’échanger sur plusieurs dossiers comme la restitution des restes humains, en mettant en avant un rapport que Eliane Tevahitua venait de commander à ses services techniques sur les modalités possibles d’adaptation à l’Outremer de la loi prise en 2023 sur la restitution des restes humains d’État à État.
La vice-présidente a aussi évoqué les programmes d’aires marines protégées et d’aires marines éducatives, mis en place aux Marquises notamment, avec le concours et l’implication forte des communes, mais surtout des communautés et qui participaient de la protection de l’environnement, de l’éducation des communautés à la préservation de leurs richesses et des ressources pour les générations futures.
La ministre de la Culture nationale s’est montrée très intéressée par ces types de programmes qu’elle voudrait porter et soutenir à l’échelle des collectivités ultramarines notamment, et souhaiterait pouvoir être rendue destinataire de dossiers et rapports sur le sujet.
Pour aller plus loin dans la protection et la gestion durable des espaces terrestres et maritimes, la vice-présidente a évoqué sa conviction profonde d’une Polynésie française, voire d’une région Pacifique qui pourrait être classée et protégée au titre de « sanctuaire pour l’humanité »,
Les échanges entre la ministre de la Culture nationale et la Vice-présidente de la Polynésie française dont ensuite porté sur les candidatures Unesco présentées par la Polynésie française comme le ‘ori tahiti et les Marquises.
Rachida Dati a assuré la vice-présidente du soutien de la délégation française dans le nécessaire travail de lobbying à venir.
Les ministres ont ensuite abordé la question des archives historiques conservées aux ANOM à Aix-en-Provence et intéressant le patrimoine de la Polynésie française, et notamment la problématique de leur accès difficile, puisque situées à plus de 20 000 km de notre Pays.
La Vice-présidente a rappelé l’intérêt majeur de ces archives dans la justification des droits fonciers des Polynésiens, justification nécessaire pour prouver leur lien traditionnel avec la terre, leurs terres, garantes de leur propre existence, et l’engagement de la Polynésie française pour faciliter l’accès à ces archives, par leur numérisation et leur mise en ligne sur Internet.
La Vice-présidente a informé la ministre de la Culture nationale d’un vœu de soutien adopté par le Gouvernement de la Polynésie française en ce sens, ainsi que d’un projet de résolution qui serait présenté aux élus de l’assemblée de la Polynésie française dans les jours prochains pour adoption.
Rachida DATI a assuré la Vice-présidente de tout son soutien dans l’avancement de ce dossier important pour le Pays, et pour les Polynésiens, pour lequel elle préconise notamment la mise en place d’un plan d’actions en plusieurs étapes, dont les modalités seraient étudiées et confirmées sous peu et proposées par les équipes du SIAF et des ANOM à celles du Pays, avec comme première étape, l’inventaire et l’identification des archives prioritaires à numériser pour leur mise en ligne sur Internet.
Enfin, la veille, Eliane Tevahitua s’entretenait avec Françoise Banat-Berger, Cheffe du service interministériel des archives de France (SIAF), adjointe au directeur général des patrimoines et de l'architecture, conservatrice générale du patrimoine, toujours sur les mêmes sujets. Elle a ensuite fait part du souhait de la Polynésie française de pouvoir retrouver et disposer de fac-similés, a minima, des actes fondateurs de la Polynésie française, tel le traité de Protectorat de 1842, ou encore le traité d’annexion de 1880. Françoise Banat-Berger a informé la Vice-présidente de l’existence d’une archive relative à une convention concernant le protectorat de 1842, et qu’un fac-similé de celui-ci pourrait être réalisé en faveur de la Polynésie française.
Elles ont eu l’occasion d’échanger sur plusieurs dossiers comme la restitution des restes humains, en mettant en avant un rapport que Eliane Tevahitua venait de commander à ses services techniques sur les modalités possibles d’adaptation à l’Outremer de la loi prise en 2023 sur la restitution des restes humains d’État à État.
La vice-présidente a aussi évoqué les programmes d’aires marines protégées et d’aires marines éducatives, mis en place aux Marquises notamment, avec le concours et l’implication forte des communes, mais surtout des communautés et qui participaient de la protection de l’environnement, de l’éducation des communautés à la préservation de leurs richesses et des ressources pour les générations futures.
La ministre de la Culture nationale s’est montrée très intéressée par ces types de programmes qu’elle voudrait porter et soutenir à l’échelle des collectivités ultramarines notamment, et souhaiterait pouvoir être rendue destinataire de dossiers et rapports sur le sujet.
Pour aller plus loin dans la protection et la gestion durable des espaces terrestres et maritimes, la vice-présidente a évoqué sa conviction profonde d’une Polynésie française, voire d’une région Pacifique qui pourrait être classée et protégée au titre de « sanctuaire pour l’humanité »,
Les échanges entre la ministre de la Culture nationale et la Vice-présidente de la Polynésie française dont ensuite porté sur les candidatures Unesco présentées par la Polynésie française comme le ‘ori tahiti et les Marquises.
Rachida Dati a assuré la vice-présidente du soutien de la délégation française dans le nécessaire travail de lobbying à venir.
Les ministres ont ensuite abordé la question des archives historiques conservées aux ANOM à Aix-en-Provence et intéressant le patrimoine de la Polynésie française, et notamment la problématique de leur accès difficile, puisque situées à plus de 20 000 km de notre Pays.
La Vice-présidente a rappelé l’intérêt majeur de ces archives dans la justification des droits fonciers des Polynésiens, justification nécessaire pour prouver leur lien traditionnel avec la terre, leurs terres, garantes de leur propre existence, et l’engagement de la Polynésie française pour faciliter l’accès à ces archives, par leur numérisation et leur mise en ligne sur Internet.
La Vice-présidente a informé la ministre de la Culture nationale d’un vœu de soutien adopté par le Gouvernement de la Polynésie française en ce sens, ainsi que d’un projet de résolution qui serait présenté aux élus de l’assemblée de la Polynésie française dans les jours prochains pour adoption.
Rachida DATI a assuré la Vice-présidente de tout son soutien dans l’avancement de ce dossier important pour le Pays, et pour les Polynésiens, pour lequel elle préconise notamment la mise en place d’un plan d’actions en plusieurs étapes, dont les modalités seraient étudiées et confirmées sous peu et proposées par les équipes du SIAF et des ANOM à celles du Pays, avec comme première étape, l’inventaire et l’identification des archives prioritaires à numériser pour leur mise en ligne sur Internet.
Enfin, la veille, Eliane Tevahitua s’entretenait avec Françoise Banat-Berger, Cheffe du service interministériel des archives de France (SIAF), adjointe au directeur général des patrimoines et de l'architecture, conservatrice générale du patrimoine, toujours sur les mêmes sujets. Elle a ensuite fait part du souhait de la Polynésie française de pouvoir retrouver et disposer de fac-similés, a minima, des actes fondateurs de la Polynésie française, tel le traité de Protectorat de 1842, ou encore le traité d’annexion de 1880. Françoise Banat-Berger a informé la Vice-présidente de l’existence d’une archive relative à une convention concernant le protectorat de 1842, et qu’un fac-similé de celui-ci pourrait être réalisé en faveur de la Polynésie française.