Jacqui Drollet pris sur le vif en train de consulter Tahiti Infos, mercredi soir à l'assemblée
Si tout se passe comme prévu, Jacqui Drollet devrait être élu ce matin président de l’assemblée de Polynésie. A ce proche, figure essentielle de sa formation politique même s’il n’est pas membre du Tavini, Oscar Temaru avait promis le perchoir de l’assemblée lors de la répartition des postes au moment du vote de la motion de défiance. Le To Tatou Ai’a ne se battra pas pour l’avoir, mais Gaston Flosse, lui, pourrait être un candidat surprise, malgré le peu de voix du Tahoeraa (9) et les dissensions des autonomistes.
Le poste semble donc acquis pour Jacqui Drollet, que les journalistes ont interrogé hier soir, et qui, en vieux routier de la politique, refuse de vendre la peau de l’ours (ou du Lion ?) avant de l’avoir tué. Interview.
Tout le monde vous dit favori ?
Jacqui Drollet : Une élection n’est jamais gagnée tant qu’elle n’a pas eu lieu et je pense que la raison voudrait qu’on attende de voir ce qui se passera. Pour ce qui concerne l’UPLD et Te Mana o Te Mau Motu, les engagements ont été très forts. Maintenant il reste le scrutin, et qui vivra verra.
Ce qui me semble important si j’étais élu, c’est que l’APF serait totalement en phase avec le gouvernement de notre pays, ce qui permettrait de faire exécuter très rapidement les propositions et les projets. Si j’avais la chance d’être élu, je ferais participer encore plus les présidents des commissions législatives à l’action de l’assemblée.
Si vous êtes président de l'assemblée, les débats auront-ils lieu en langue française (O. Temaru les animait en tahitien essentiellement ndlr) ?
J.D : Bien sûr, le français étant la langue officielle de notre pays. J’en sais quelque chose puisqu’une loi de pays que j’avais passée en 2006 a été annulée par le Conseil d’Etat puisqu’elle avait été débattue uniquement en Tahitien. Donc là nous allons prendre quelques précautions, tout en faisant la promotion de la langue tahitienne, mais dans le respect des textes, et de la langue française. C’est une belle langue, il faut l’enseigner.
Vous seriez le président d’une assemblée avec une majorité faible (29 représentants), ça ne vous inquiète pas ?
J.D : Du tout ! La précédente majorité était à 9, là elle me semble ric-rac mais il n’est pas exclu qu’elle s’élargisse. Cependant il ne faut pas qu’elle s’élargisse trop…
Où en est la constitution de ce groupe unique UPLD/ Iliens dont il était question ?
J.D : C’est une idée que j’ai émise et que je défendrai toujours. Nous n’avons pas pu la mettre en place avant l’élection du président car les délais étaient trop courts, mais après on aura le temps de se voir, de s’expliquer et de constituer ce groupe unique, car de nombreuses échéances se présenteront à nous et il faudra qu’on les aborde unis.
Le poste semble donc acquis pour Jacqui Drollet, que les journalistes ont interrogé hier soir, et qui, en vieux routier de la politique, refuse de vendre la peau de l’ours (ou du Lion ?) avant de l’avoir tué. Interview.
Tout le monde vous dit favori ?
Jacqui Drollet : Une élection n’est jamais gagnée tant qu’elle n’a pas eu lieu et je pense que la raison voudrait qu’on attende de voir ce qui se passera. Pour ce qui concerne l’UPLD et Te Mana o Te Mau Motu, les engagements ont été très forts. Maintenant il reste le scrutin, et qui vivra verra.
Ce qui me semble important si j’étais élu, c’est que l’APF serait totalement en phase avec le gouvernement de notre pays, ce qui permettrait de faire exécuter très rapidement les propositions et les projets. Si j’avais la chance d’être élu, je ferais participer encore plus les présidents des commissions législatives à l’action de l’assemblée.
Si vous êtes président de l'assemblée, les débats auront-ils lieu en langue française (O. Temaru les animait en tahitien essentiellement ndlr) ?
J.D : Bien sûr, le français étant la langue officielle de notre pays. J’en sais quelque chose puisqu’une loi de pays que j’avais passée en 2006 a été annulée par le Conseil d’Etat puisqu’elle avait été débattue uniquement en Tahitien. Donc là nous allons prendre quelques précautions, tout en faisant la promotion de la langue tahitienne, mais dans le respect des textes, et de la langue française. C’est une belle langue, il faut l’enseigner.
Vous seriez le président d’une assemblée avec une majorité faible (29 représentants), ça ne vous inquiète pas ?
J.D : Du tout ! La précédente majorité était à 9, là elle me semble ric-rac mais il n’est pas exclu qu’elle s’élargisse. Cependant il ne faut pas qu’elle s’élargisse trop…
Où en est la constitution de ce groupe unique UPLD/ Iliens dont il était question ?
J.D : C’est une idée que j’ai émise et que je défendrai toujours. Nous n’avons pas pu la mettre en place avant l’élection du président car les délais étaient trop courts, mais après on aura le temps de se voir, de s’expliquer et de constituer ce groupe unique, car de nombreuses échéances se présenteront à nous et il faudra qu’on les aborde unis.
