Genève, Suisse | AFP | mardi 04/03/2024 - Le phénomène météorologique El Nino a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
"Des températures supérieures à la normale sont prévues sur presque toutes les zones terrestres entre mars et mai", souligne t-elle.
El Nino "s'affaiblit progressivement mais continuera d’avoir un impact sur le climat mondial dans les mois à venir, alimentant la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre issus des activités humaines", précise l'organisation.
El Nino est un phénomène météorologique naturel, qui correspond à un réchauffement d'une grande partie du Pacifique tropical et se produit tous les deux à sept ans pour durer entre neuf et 12 mois.
Il modifie la circulation de l'atmosphère à l'échelle de la planète et réchauffe des zones lointaines et, souligne l'OMM, il se produit dans le contexte d'un climat modifié par les activités humaines.
"Il y a environ 60% de chances qu'El Nino persiste entre mars et mai et 80% de chances que des conditions neutres (ni El Nino ou La Nina) soient observées d'avril à juin", a indiqué l'OMM.
"Chaque mois depuis juin 2023 a établi un nouveau record mensuel de température – et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée", arappelleCeleste Saulo, la nouvelle Secrétaire générale de l'OMM.
Principaux responsables
"El Niño a contribué à ces températures records, mais les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur en sont sans équivoque le principal responsable", a-t-elle afffirmé.
"Les températures à la surface des océans dans le Pacifique équatorial reflètent clairement El Nino. Mais les températures à la surface de la mer dans d'autres parties du globe ont été persistantes et inhabituellement élevées au cours des 10 derniers mois", rappelle la météorologue argentine, qui est à la tête de l'organisation depuis janvier.
"La température de la surface de la mer en janvier 2024 était de loin la plus élevée jamais enregistrée pour janvier. C’est inquiétant et ne peut pas être expliqué uniquement par El Nino", met-elle en garde.
L'actuel épisode El Nino, qui s’est développé en juin 2023, a atteint son apogée entre novembre et janvier.
Il a affiché une valeur maximale d’environ 2,0 °C au-dessus de la température moyenne de surface de la mer sur la période 1991 à 2020 pour l’océan Pacifique tropical oriental et central.
L'OMM indique qu'il y a des chances que La Nina -qui a l'inverse d'El Nino fait baisser les températures- se développe "plus tard cette année" après des conditions neutres (ni l'un ni l'autre) entre avril et juin.
Mais l'OMM juge que les probabilités sont trop incertaines pour le moment.
"Des températures supérieures à la normale sont prévues sur presque toutes les zones terrestres entre mars et mai", souligne t-elle.
El Nino "s'affaiblit progressivement mais continuera d’avoir un impact sur le climat mondial dans les mois à venir, alimentant la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre issus des activités humaines", précise l'organisation.
El Nino est un phénomène météorologique naturel, qui correspond à un réchauffement d'une grande partie du Pacifique tropical et se produit tous les deux à sept ans pour durer entre neuf et 12 mois.
Il modifie la circulation de l'atmosphère à l'échelle de la planète et réchauffe des zones lointaines et, souligne l'OMM, il se produit dans le contexte d'un climat modifié par les activités humaines.
"Il y a environ 60% de chances qu'El Nino persiste entre mars et mai et 80% de chances que des conditions neutres (ni El Nino ou La Nina) soient observées d'avril à juin", a indiqué l'OMM.
"Chaque mois depuis juin 2023 a établi un nouveau record mensuel de température – et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée", arappelleCeleste Saulo, la nouvelle Secrétaire générale de l'OMM.
Principaux responsables
"El Niño a contribué à ces températures records, mais les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur en sont sans équivoque le principal responsable", a-t-elle afffirmé.
"Les températures à la surface des océans dans le Pacifique équatorial reflètent clairement El Nino. Mais les températures à la surface de la mer dans d'autres parties du globe ont été persistantes et inhabituellement élevées au cours des 10 derniers mois", rappelle la météorologue argentine, qui est à la tête de l'organisation depuis janvier.
"La température de la surface de la mer en janvier 2024 était de loin la plus élevée jamais enregistrée pour janvier. C’est inquiétant et ne peut pas être expliqué uniquement par El Nino", met-elle en garde.
L'actuel épisode El Nino, qui s’est développé en juin 2023, a atteint son apogée entre novembre et janvier.
Il a affiché une valeur maximale d’environ 2,0 °C au-dessus de la température moyenne de surface de la mer sur la période 1991 à 2020 pour l’océan Pacifique tropical oriental et central.
L'OMM indique qu'il y a des chances que La Nina -qui a l'inverse d'El Nino fait baisser les températures- se développe "plus tard cette année" après des conditions neutres (ni l'un ni l'autre) entre avril et juin.
Mais l'OMM juge que les probabilités sont trop incertaines pour le moment.