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Edouard Fritch plaide pour la mise en place d’une véritable fiscalité communale


Le président de Polynésie française, Edouard Fritch avec les députés Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva reçus par le directeur général à l'Outre-mer à Paris.
Le président de Polynésie française, Edouard Fritch avec les députés Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva reçus par le directeur général à l'Outre-mer à Paris.
PARIS, le 14 octobre 2014. Ce mardi, le Président polynésien Edouard Fritch a rencontré Thomas Degos, le directeur général à l’Outre-mer et plusieurs de ses conseillers. Edouard Fritch accompagné par les deux députés polynésiens, Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva, et par son conseiller spécial, Thierry Nhun-Fat a abordé particulièrement les problématiques liées à l’application du code général des collectivités territoriales (CGCT) dans les communes de Polynésie française. «J’ai demandé à Thomas Degos, qu’une mission de la direction générale des Outre-mer se rende rapidement en Polynésie française, pour faire le point sur l’application du code des collectivités territoriales. Certains maires rencontrent de grosses difficultés» a indiqué Edouard Fritch à l'issue de la réunion, précisant avoir également discuté des projets d’amendements relatifs à la fonction publique communale, préparés par les députés polynésiens.

Le Président a, par ailleurs, abordé les problématiques liées à la distribution d’eau potable et à l’assainissement des eaux usées, que les communes de Polynésie française devront respectivement assurer avant les 31 décembre 2015 et 2020. «J’ai demandé le report de ces dates. Les maintenir mettrait en difficulté certaines communes et leurs maires. Nous ne serons pas prêts pour ces rendez-vous» a-t-il insisté. Le Président polynésien a, d’autre part, plaidé pour la mise en place d’une véritable fiscalité communale, afin de «donner davantage d’autonomie à nos communes». Pour l'instant la fiscalité des communes est étroitement liée à celle du Pays via les redistributions du FIP (Fonds intercommunal de péréquation) où le Pays a cumulé un fort retard au fil des ans. Un retard que le nouveau président polynésien s'est engagé à résoudre en quatre ans au lieu de huit selon l'échéancier qui avait été présenté par le précédent gouvernement polynésien. En outre, le Président a exprimé le souhait de voir les moyens du Syndicat de promotion des communes (SPCPF) et du Centre de gestion et de formation (CGF) mutualisés.


Rédigé par ML avec communiqué de la présidence de Polynésie le Mardi 14 Octobre 2014 à 14:10 | Lu 1165 fois