Edouard Fritch, fraichement élu Président de l'Assemblée de Polynésie française, jeudi 16 mai
PAPEETE, jeudi 16 mai 2013 - Interview du nouveau président de l'Assemblée de Polynésie française :
Quelles seront vos priorités à la présidence de l'Assemblée ?
Edouard Fritch : Ma priorité sera de rendre cette Assemblée crédible, qu’elle tienne des travaux qui soient dignes d’une assemblée issue de la confiance des Polynésiens. Donc il faudra apaiser, dans les jours à venir, les tensions qui existaient au sein de cette assemblée, les tensions issues de ce combat electoral qui n’a pas été facile. Des choses ont été dites et je crois qu’il faut se mettre dans le tête que si nous sommes élus aujourd’hui – je le dis pour moi et pour l’opposition – c’est parce que la population veut avoir des gens qui travaillent et c’est ce que nous attendons tous.
Comment souhaitez-vous apaiser ces tensions ?
Edouard Fritch : D’abord je proposerai que l’on revise les méthodes de travail au sein de cette assemblée, que l’on regarde l’accès des élus aux différentes commissions, la possibilité pour chaque élu de pour s’exprimer et regarder au sein de l’assemblée l’organisation des débats. Je crois que ce qui est essentiel c’est que l’information circule, qu’elle vienne des archipels, qu’elle soit traiter à l’assemblée ou dans le gouvernement et qu’elle reparte.
Je souhaite organiser également des missions de l’Assemblée, non pas à Paris ou à New-York, mais aux Marquises, aux Tuamotu, aux Australes ou aux îles Sous-le-vent.
Les populations ont vu de l’espoir au travers de ces elections. Les 62 000 électeurs du Tahoera’a Huira’atira, c’est une vision d’espoir. L’engagement que nous avons pris et un devoir aujourd’hui pour la majorité.
On entend dire que vous souhaitez changer le réglement intérieur de l’Assemblée. Qu’en est-il exactement ?
Edouard Fritch : Non, l’essentiel de mon souci est de mettre en adéquation les différentes commissions que nous avons à l’Assemblée avec les attributions ministérielles qui vont être connues demain soir (vendredi 17 mai, ndlr). Si nous voulons un travail continu au sein de l’Assemblée et en liaison avec le gouvernement, il faut nous mettre en cohésion avec les portefeuilles ministériels de façon à ce que les ministères aient ici à l’Assemblée des référents, des correspondants, et qu’ils soient toujours les mêmes (…). Le souci en fin de compte c’est de travailler.
Etait-il important de restaurer les symboles comme l’a fait Gaston Flosse ?
Edouard Fritch : Nous sommes et nous resterons Français et Polynésiens !
Quelles seront vos priorités à la présidence de l'Assemblée ?
Edouard Fritch : Ma priorité sera de rendre cette Assemblée crédible, qu’elle tienne des travaux qui soient dignes d’une assemblée issue de la confiance des Polynésiens. Donc il faudra apaiser, dans les jours à venir, les tensions qui existaient au sein de cette assemblée, les tensions issues de ce combat electoral qui n’a pas été facile. Des choses ont été dites et je crois qu’il faut se mettre dans le tête que si nous sommes élus aujourd’hui – je le dis pour moi et pour l’opposition – c’est parce que la population veut avoir des gens qui travaillent et c’est ce que nous attendons tous.
Comment souhaitez-vous apaiser ces tensions ?
Edouard Fritch : D’abord je proposerai que l’on revise les méthodes de travail au sein de cette assemblée, que l’on regarde l’accès des élus aux différentes commissions, la possibilité pour chaque élu de pour s’exprimer et regarder au sein de l’assemblée l’organisation des débats. Je crois que ce qui est essentiel c’est que l’information circule, qu’elle vienne des archipels, qu’elle soit traiter à l’assemblée ou dans le gouvernement et qu’elle reparte.
Je souhaite organiser également des missions de l’Assemblée, non pas à Paris ou à New-York, mais aux Marquises, aux Tuamotu, aux Australes ou aux îles Sous-le-vent.
Les populations ont vu de l’espoir au travers de ces elections. Les 62 000 électeurs du Tahoera’a Huira’atira, c’est une vision d’espoir. L’engagement que nous avons pris et un devoir aujourd’hui pour la majorité.
On entend dire que vous souhaitez changer le réglement intérieur de l’Assemblée. Qu’en est-il exactement ?
Edouard Fritch : Non, l’essentiel de mon souci est de mettre en adéquation les différentes commissions que nous avons à l’Assemblée avec les attributions ministérielles qui vont être connues demain soir (vendredi 17 mai, ndlr). Si nous voulons un travail continu au sein de l’Assemblée et en liaison avec le gouvernement, il faut nous mettre en cohésion avec les portefeuilles ministériels de façon à ce que les ministères aient ici à l’Assemblée des référents, des correspondants, et qu’ils soient toujours les mêmes (…). Le souci en fin de compte c’est de travailler.
Etait-il important de restaurer les symboles comme l’a fait Gaston Flosse ?
Edouard Fritch : Nous sommes et nous resterons Français et Polynésiens !
