Edouard Fricth en train de présider la séance de l'assemblée de Polynésie française du 5 juillet dernier.
PAPEETE, mardi 9 juillet 2013. C’est par communiqué de presse envoyé depuis la présidence de l’assemblée de Polynésie française qu’Edouard Fritch, endossant sa casquette de député national a pris la défense de Brigitte Girardin et de la création d’un emploi fonctionnel spécifique pour cette dernière. Une décision entérinée par une délibération de l’assemblée de Polynésie française vendredi dernier qui a été adoptée par les 38 voix de la majorité et rejetée par les 19 voix issues de deux groupes d’opposition. Le communiqué de presse adressé aux rédactions locales ce mardi est en tout cas rédigé sur un papier à en-tête de l’assemblée nationale.
Dans ce communiqué, Edouard Fritch répond surtout aux critiques formulées par certains élus territoriaux d’opposition qui estiment que les dossiers polynésiens à Paris doivent avant tout être défendus par les parlementaires polynésiens, plutôt que par une "représentante spéciale". Ces parlementaires sont au nombre de cinq : trois députés issus de l’actuelle majorité territoriale (dont Edouard Fritch) et deux sénateurs. «Dans son argumentation très polémique, l’opposition a estimé qu’il revenait aux parlementaires polynésiens d’être les interlocuteurs de l’Etat et de porter les dossiers. Faut-il rappeler à l’opposition que le rôle des parlementaires est de voter les lois ? En aucun cas ils ne sauraient se substituer au gouvernement polynésien et à ses agents pour porter auprès du gouvernement central les dossiers qui intéressent la collectivité. Ils peuvent en assurer le suivi si ces dossiers ont des implications législatives, mais ils n’ont pas un rôle "d’ambassadeur"» détaille Edouard Fritch qui invite l’opposition «à juger au résultat plutôt qu’à engager de vaines polémiques sur les personnes».
Effectivement, le député même s’il est l’élu d’une circonscription géographique définie, est avant tout un élu de rang national : il siège pour voter les lois nationales et contrôler l’action du gouvernement national. Ceci dit, il peut également en remplissant ce rôle, agir dans le sens des intérêts de sa circonscription d’origine. Un député représente sa circonscription, mais également la Nation tout entière. A l’inverse, les sénateurs qui sont également des élus de stature nationale, disposent d’un rôle de représentation de leur territoire d’origine nettement plus marqué que leurs collègues députés : «le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République». C’est écrit très précisément dans l’article 24 de la Constitution de la Ve République française.
Ce communiqué du député Edouard Fritch est une réponse à un précédent communiqué de presse, du sénateur Richard Tuheiava, également élu territorial adressé lundi aux rédactions locales qui s'indignait "publiquement de l’obstination du gouvernement territorial de M. Gaston Flosse à recruter Madame Brigitte Girardin en tant qu’ interlocuteur permanent dans le cadre des «relations publiques et institutionnelles avec l’Etat ou d’autres Etats» au nom de la collectivité d’Outremer de la Polynésie française".
Pour lire le communiqué de presse complet d'Edouard Fritch, cliquer ici
Pour lire le communiqué de presse complet de Richard Tuheiava, cliquer ici
Dans ce communiqué, Edouard Fritch répond surtout aux critiques formulées par certains élus territoriaux d’opposition qui estiment que les dossiers polynésiens à Paris doivent avant tout être défendus par les parlementaires polynésiens, plutôt que par une "représentante spéciale". Ces parlementaires sont au nombre de cinq : trois députés issus de l’actuelle majorité territoriale (dont Edouard Fritch) et deux sénateurs. «Dans son argumentation très polémique, l’opposition a estimé qu’il revenait aux parlementaires polynésiens d’être les interlocuteurs de l’Etat et de porter les dossiers. Faut-il rappeler à l’opposition que le rôle des parlementaires est de voter les lois ? En aucun cas ils ne sauraient se substituer au gouvernement polynésien et à ses agents pour porter auprès du gouvernement central les dossiers qui intéressent la collectivité. Ils peuvent en assurer le suivi si ces dossiers ont des implications législatives, mais ils n’ont pas un rôle "d’ambassadeur"» détaille Edouard Fritch qui invite l’opposition «à juger au résultat plutôt qu’à engager de vaines polémiques sur les personnes».
Effectivement, le député même s’il est l’élu d’une circonscription géographique définie, est avant tout un élu de rang national : il siège pour voter les lois nationales et contrôler l’action du gouvernement national. Ceci dit, il peut également en remplissant ce rôle, agir dans le sens des intérêts de sa circonscription d’origine. Un député représente sa circonscription, mais également la Nation tout entière. A l’inverse, les sénateurs qui sont également des élus de stature nationale, disposent d’un rôle de représentation de leur territoire d’origine nettement plus marqué que leurs collègues députés : «le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République». C’est écrit très précisément dans l’article 24 de la Constitution de la Ve République française.
Ce communiqué du député Edouard Fritch est une réponse à un précédent communiqué de presse, du sénateur Richard Tuheiava, également élu territorial adressé lundi aux rédactions locales qui s'indignait "publiquement de l’obstination du gouvernement territorial de M. Gaston Flosse à recruter Madame Brigitte Girardin en tant qu’ interlocuteur permanent dans le cadre des «relations publiques et institutionnelles avec l’Etat ou d’autres Etats» au nom de la collectivité d’Outremer de la Polynésie française".
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