La cinquième édition du Forum Etudiants-Entreprises se tiendra sur le campus de l’Université les 26 et 27 janvier 2011.
Cet évènement né d’une initiative du Maire de Papeete et réalisé en partenariat entre la Commune
de Papeete, l’Université de la Polynésie française (UPF) et le CEPF est devenu un grand
rendez-vous annuel et une occasion privilégiée de rencontre entre le monde des étudiants et
celui des entreprises. Des stands de présentation et des ateliers thématiques rassembleront
plus d’une trentaine d’entreprises représentant un large éventail de secteurs d’activités de
l’économie polynésienne. Ils seront animés par plus d’une centaine d’employeurs et cadres
d’entreprises mobilisés pour échanger sur leurs savoir-faire, pour conseiller sur des projets de
carrière et pour informer leur auditoire sur les réalités du marché du travail local.
Alors que les perspectives sont des plus réduites, il ne sera pas facile pour les ambassadeurs
du monde de l’entreprise d’être des porteurs d’espoir en matière d’embauches auprès
de tous ces jeunes. S’il est essentiel de les aider dans leurs choix d’orientation qui leur permettront
d’éviter d’échouer totalement et de sortir du système éducatif sans diplôme ni qualification
pour venir grossir les filières sans débouchés, il importe avant tout que le pays et les entreprises
puissent apporter des possibilités de réalisation de leurs objectifs.
Dans un premier temps, faisons en sorte que ces jeunes soient bien armés pour faire
face à la difficulté de trouver un emploi et qu’ils aient un accompagnement suffisant pour
entrer dans la vie active.
A ce titre, l’UPF vient de diffuser un guide pratique à l’attention des étudiants intitulé
« Recherche de stage et d’emploi ». De son côté, le CEPF fort de son réseau d’entreprises et du
poids que celles-ci représentent dans le paysage économique local, a pris le parti de s’associer
pleinement aux efforts menés par l’UPF en matière d’insertion professionnelle des étudiants au
travers notamment de l’intervention de chefs d’entreprises dans certaines filières. En matière
de stages, si les entreprises sont déjà largement engagées dans la formation des jeunes, la
pratique de la formation en alternance mériterait quant à elle d’être développée et encouragée.
Par ailleurs, employons-nous à rassurer notre jeunesse. La Polynésie française possède
de nombreux atouts sous-exploités ou qui méritent de l’être, à même de donner à notre
économie les possibilités de pouvoir créer des emplois et de donner leur chance à un grand
nombre de nos jeunes. Soyons imaginatifs, profitons de cette « Année des Outre-mer » pour
engager la Polynésie française dans le développement d’une économie endogène porteuse
d’emplois.
Ainsi, l’aboutissement du statut du marin pêcheur est une étape importante dans la création
d’une véritable filière de pêche. Le rapprochement entre le monde agricole et les industries de
transformation donnera une nouvelle dynamique à la création de valeur ajoutée locale. Les
travaux de recherche du Pôle d’innovation TahitiFa’ahotu ouvrent une très large gamme d’applications
et d’exploitation potentielles de nos ressources naturelles. Le développement de
l’économie numérique, source elle aussi de nombreux débouchés, doit entrer maintenant dans
la phase cruciale de l’ouverture à la concurrence.
Autant de dossiers et de perspectives encourageantes pour l’avenir de notre économie, pour
lesquels le CEPF s’investit et entend être porteur et contributeur au cours de cette année 2011.
Ainsi, malgré les clichés peu flatteurs et les attitudes rabat-joie et fatalistes, notre
belle Polynésie française est encore loin d’avoir exploité toutes ses ressources. Des perspectives
encourageantes en matière d’emplois existent et sont perceptibles. Faisons en sorte de les
concrétiser au plus vite afin que notre jeunesse ne sombre pas dans la désillusion et le
désespoir.
Les évènements qui viennent de se dérouler en Tunisie nous montrent avec brutalité jusqu’où
peut mener le désespoir de jeunes diplômés et sans travail. A méditer.
Cet évènement né d’une initiative du Maire de Papeete et réalisé en partenariat entre la Commune
de Papeete, l’Université de la Polynésie française (UPF) et le CEPF est devenu un grand
rendez-vous annuel et une occasion privilégiée de rencontre entre le monde des étudiants et
celui des entreprises. Des stands de présentation et des ateliers thématiques rassembleront
plus d’une trentaine d’entreprises représentant un large éventail de secteurs d’activités de
l’économie polynésienne. Ils seront animés par plus d’une centaine d’employeurs et cadres
d’entreprises mobilisés pour échanger sur leurs savoir-faire, pour conseiller sur des projets de
carrière et pour informer leur auditoire sur les réalités du marché du travail local.
Alors que les perspectives sont des plus réduites, il ne sera pas facile pour les ambassadeurs
du monde de l’entreprise d’être des porteurs d’espoir en matière d’embauches auprès
de tous ces jeunes. S’il est essentiel de les aider dans leurs choix d’orientation qui leur permettront
d’éviter d’échouer totalement et de sortir du système éducatif sans diplôme ni qualification
pour venir grossir les filières sans débouchés, il importe avant tout que le pays et les entreprises
puissent apporter des possibilités de réalisation de leurs objectifs.
Dans un premier temps, faisons en sorte que ces jeunes soient bien armés pour faire
face à la difficulté de trouver un emploi et qu’ils aient un accompagnement suffisant pour
entrer dans la vie active.
A ce titre, l’UPF vient de diffuser un guide pratique à l’attention des étudiants intitulé
« Recherche de stage et d’emploi ». De son côté, le CEPF fort de son réseau d’entreprises et du
poids que celles-ci représentent dans le paysage économique local, a pris le parti de s’associer
pleinement aux efforts menés par l’UPF en matière d’insertion professionnelle des étudiants au
travers notamment de l’intervention de chefs d’entreprises dans certaines filières. En matière
de stages, si les entreprises sont déjà largement engagées dans la formation des jeunes, la
pratique de la formation en alternance mériterait quant à elle d’être développée et encouragée.
Par ailleurs, employons-nous à rassurer notre jeunesse. La Polynésie française possède
de nombreux atouts sous-exploités ou qui méritent de l’être, à même de donner à notre
économie les possibilités de pouvoir créer des emplois et de donner leur chance à un grand
nombre de nos jeunes. Soyons imaginatifs, profitons de cette « Année des Outre-mer » pour
engager la Polynésie française dans le développement d’une économie endogène porteuse
d’emplois.
Ainsi, l’aboutissement du statut du marin pêcheur est une étape importante dans la création
d’une véritable filière de pêche. Le rapprochement entre le monde agricole et les industries de
transformation donnera une nouvelle dynamique à la création de valeur ajoutée locale. Les
travaux de recherche du Pôle d’innovation TahitiFa’ahotu ouvrent une très large gamme d’applications
et d’exploitation potentielles de nos ressources naturelles. Le développement de
l’économie numérique, source elle aussi de nombreux débouchés, doit entrer maintenant dans
la phase cruciale de l’ouverture à la concurrence.
Autant de dossiers et de perspectives encourageantes pour l’avenir de notre économie, pour
lesquels le CEPF s’investit et entend être porteur et contributeur au cours de cette année 2011.
Ainsi, malgré les clichés peu flatteurs et les attitudes rabat-joie et fatalistes, notre
belle Polynésie française est encore loin d’avoir exploité toutes ses ressources. Des perspectives
encourageantes en matière d’emplois existent et sont perceptibles. Faisons en sorte de les
concrétiser au plus vite afin que notre jeunesse ne sombre pas dans la désillusion et le
désespoir.
Les évènements qui viennent de se dérouler en Tunisie nous montrent avec brutalité jusqu’où
peut mener le désespoir de jeunes diplômés et sans travail. A méditer.
