Deux « voyages test » auront lieu en octobre et novembre prochains avant le lancement de l’opération prévu en février 2011.
Vingt aînés de la région genevoise séjourneront alors durant un mois plein à Raivavae. Devenant membres de l’association qui se chargera à ce titre de l’organisation de leur voyage, ils seront accueillis par la communauté locale, et répartis dans quatre pensions de famille qu’ils occuperont de manière tournante durant une semaine, chacune étant située dans l’un des districts de l’île (Rairua, Mahanatoa, Anatonu, Vaiuru). De nombreuses activités leur seront proposées sur place.
Le groupe sera pris en charge à l’aller et au retour par deux jeunes originaires de Raivavae, dès la gare Cornavin à Genève.
Charte de l’Ecotourisme
Avec ce projet, l’association « Te ui tama no ragnivavae » espère développer le tourisme vert sur cette île de l’Archipel des Australes, selon une charte propre, inspirée des principes définis par la Société internationale de l’Ecotourisme (TIES), selon laquelle : « l’écotourisme est une forme de voyage responsable dans des environnements naturels où les ressources et le bien-être des populations sont préservés ».
Outre la réduction des impacts négatifs sur la nature et le respect de la diversité culturelle et ses liens à l’environnement, la communauté d’écotourisme de Raivavae souhaite également promouvoir les productions locales et veiller à ce que ce développement touristique durable profite au plus grand nombre des habitants de l’île qui s’impliquent par des micro-entreprises. Ainsi lors de la création d’une nouvelle micro-activité, elle favorisera de préférence (à propositions égales et comparables) un nouveau prestataire plutôt que la concentration d’activités d’un autre déjà existant.
Une démarche innovante
Association à but non lucratif, « Te ui tama no ragnivavae » ne perçoit que les cotisations annuelles de ses membres qu’elle redistribue à divers prestataires par le biais de conventions intégrant les termes de la charte de l’Ecotourisme de Raivavae.
Jugeant la démarche innovante, Maeva Salmon a assuré qu’elle apporterait son soutien pour que cette opération, à laquelle pourrait s’associer Rimatara fin 2011, rencontre le succès et puisse être pérennisée. A terme, l’association envisage aussi d’expérimenter cette initiative dans l’autre sens. Des habitants de Raivavae seraient accueillis dans le même esprit dans la région genevoise.
Résidant à Genève, Jean-Luc Baron et Pierre Bucheli avaient accueilli en juin 2009, 22 élèves de CM2 et 5 accompagnants de Raivavae durant leur voyage de trois semaines en Suisse et à Paris.
Passionnés par la Polynésie française, ils s’étaient en effet liés d’amitié quelques années auparavant avec Nati Pita, directeur de l’école primaire Hataitararoa lors d’un séjour à Raivavae.
Vingt aînés de la région genevoise séjourneront alors durant un mois plein à Raivavae. Devenant membres de l’association qui se chargera à ce titre de l’organisation de leur voyage, ils seront accueillis par la communauté locale, et répartis dans quatre pensions de famille qu’ils occuperont de manière tournante durant une semaine, chacune étant située dans l’un des districts de l’île (Rairua, Mahanatoa, Anatonu, Vaiuru). De nombreuses activités leur seront proposées sur place.
Le groupe sera pris en charge à l’aller et au retour par deux jeunes originaires de Raivavae, dès la gare Cornavin à Genève.
Charte de l’Ecotourisme
Avec ce projet, l’association « Te ui tama no ragnivavae » espère développer le tourisme vert sur cette île de l’Archipel des Australes, selon une charte propre, inspirée des principes définis par la Société internationale de l’Ecotourisme (TIES), selon laquelle : « l’écotourisme est une forme de voyage responsable dans des environnements naturels où les ressources et le bien-être des populations sont préservés ».
Outre la réduction des impacts négatifs sur la nature et le respect de la diversité culturelle et ses liens à l’environnement, la communauté d’écotourisme de Raivavae souhaite également promouvoir les productions locales et veiller à ce que ce développement touristique durable profite au plus grand nombre des habitants de l’île qui s’impliquent par des micro-entreprises. Ainsi lors de la création d’une nouvelle micro-activité, elle favorisera de préférence (à propositions égales et comparables) un nouveau prestataire plutôt que la concentration d’activités d’un autre déjà existant.
Une démarche innovante
Association à but non lucratif, « Te ui tama no ragnivavae » ne perçoit que les cotisations annuelles de ses membres qu’elle redistribue à divers prestataires par le biais de conventions intégrant les termes de la charte de l’Ecotourisme de Raivavae.
Jugeant la démarche innovante, Maeva Salmon a assuré qu’elle apporterait son soutien pour que cette opération, à laquelle pourrait s’associer Rimatara fin 2011, rencontre le succès et puisse être pérennisée. A terme, l’association envisage aussi d’expérimenter cette initiative dans l’autre sens. Des habitants de Raivavae seraient accueillis dans le même esprit dans la région genevoise.
Résidant à Genève, Jean-Luc Baron et Pierre Bucheli avaient accueilli en juin 2009, 22 élèves de CM2 et 5 accompagnants de Raivavae durant leur voyage de trois semaines en Suisse et à Paris.
Passionnés par la Polynésie française, ils s’étaient en effet liés d’amitié quelques années auparavant avec Nati Pita, directeur de l’école primaire Hataitararoa lors d’un séjour à Raivavae.