En déplacement sur la Polynésie, M. Skip Staats (président de la société Ecosoul ventures, situé à New-Port en Californie) accompagné de M. Raimana Martin (gérant de la SARL Green Tahiti, et représentant de la société Otec international) ont sollicité un entretien avec le ministre des technologies vertes, Temauri Foster. L’occasion pour ces deux investisseurs d’exposer leurs projets de développement en matière d’énergies renouvelables et en particulier relatifs à l’énergie thermique des mers et au traitement des déchets par gazéification.
Alors que l’Europe s’interroge encore sur le site qui accueillera l’unique projet pilote (ETM) qui bénéficiera de ses financements, « des investisseurs étrangers (américains) se disent prêts à financer un projet en Polynésie française, pour une capacité de production de 25 MWh et une puissance garantie. La participation financière du Pays au projet ETM ne sera pas sollicitée, ce projet sera assumé intégralement par les investisseurs étrangers . Il serait initié et financé, en effet, par la société « Otec international », présidée par M. Robert J. Nicholson, de la fondation « Abell foundation » située à Baltimore aux Etats-Unis. L’ETM, n’est plus en phase d’étude mais bel et bien en voie d’application.» selon Raimana Martin.
La production d’énergie à partir du traitement des déchets par « gazéification » constitue une autre alternative. Le potentiel énergétique d’une unité de production conçue pour le Pays est estimé entre 5 MWh à 9 MWh.
Temauri Foster, favorable au développement de projets innovants en matière d’énergies renouvelables, encourage ce type d’initiative, car ces projets constituent des opportunités intéressantes et des débouchés pour le Pays. Toutefois, il lui paraît nécessaire de s’assurer préalablement de la faisabilité et de la viabilité du projet, ainsi que de l’adhésion de la population à sa réalisation dans son propre intérêt.
Alors que l’Europe s’interroge encore sur le site qui accueillera l’unique projet pilote (ETM) qui bénéficiera de ses financements, « des investisseurs étrangers (américains) se disent prêts à financer un projet en Polynésie française, pour une capacité de production de 25 MWh et une puissance garantie. La participation financière du Pays au projet ETM ne sera pas sollicitée, ce projet sera assumé intégralement par les investisseurs étrangers . Il serait initié et financé, en effet, par la société « Otec international », présidée par M. Robert J. Nicholson, de la fondation « Abell foundation » située à Baltimore aux Etats-Unis. L’ETM, n’est plus en phase d’étude mais bel et bien en voie d’application.» selon Raimana Martin.
La production d’énergie à partir du traitement des déchets par « gazéification » constitue une autre alternative. Le potentiel énergétique d’une unité de production conçue pour le Pays est estimé entre 5 MWh à 9 MWh.
Temauri Foster, favorable au développement de projets innovants en matière d’énergies renouvelables, encourage ce type d’initiative, car ces projets constituent des opportunités intéressantes et des débouchés pour le Pays. Toutefois, il lui paraît nécessaire de s’assurer préalablement de la faisabilité et de la viabilité du projet, ainsi que de l’adhésion de la population à sa réalisation dans son propre intérêt.
QUELQUES NOTIONS :
L’ETM ou OTEC, est un système de production d’énergie basé sur un différentiel de température des eaux de mer auquel d’autres projets peuvent se greffer (production d’eau potable, aquaculture). En termes d’application, mis à part les Japonais, pour la majorité des pays, le projet « ETM » n’est qu’à la phase d’étude, freiné aussi par un coût d’investissement élevé.
Traitement des déchets par « gazéification »
Le principe consiste à brûler les déchets dans une atmosphère réduite en oxygène (processus thermochimique). Ce procédé met en oeuvre une incinération dite « propre » et constitue gestion efficiente des déchets.
Les procédés actuels de gazéification des déchets visent essentiellement, non pas la production de gaz de synthèse, considérés comme matières premières pour l’industrie chimique, mais la destruction thermique de ces déchets avec valorisation du contenu énergétique des gaz combustibles ainsi produits.
L’ETM ou OTEC, est un système de production d’énergie basé sur un différentiel de température des eaux de mer auquel d’autres projets peuvent se greffer (production d’eau potable, aquaculture). En termes d’application, mis à part les Japonais, pour la majorité des pays, le projet « ETM » n’est qu’à la phase d’étude, freiné aussi par un coût d’investissement élevé.
Traitement des déchets par « gazéification »
Le principe consiste à brûler les déchets dans une atmosphère réduite en oxygène (processus thermochimique). Ce procédé met en oeuvre une incinération dite « propre » et constitue gestion efficiente des déchets.
Les procédés actuels de gazéification des déchets visent essentiellement, non pas la production de gaz de synthèse, considérés comme matières premières pour l’industrie chimique, mais la destruction thermique de ces déchets avec valorisation du contenu énergétique des gaz combustibles ainsi produits.
