PARIS, 30 novembre 2011 (AFP) - Eric Besson a fixé mercredi les grands objectifs pour le développement de l'économie numérique, dans le cadre du Plan Numérique 2020 qui liste 57 objectifs dont la libération de nouvelles fréquences pour le très haut débit mobile et la dématérialisation des démarches administratives.
"En France, l'économie numérique a créé 700.000 emplois nets en 15 ans et en créera 450.000 supplémentaires d'ici 2015", a déclaré le ministre de l'Industrie en présentant son plan, à l'ouverture des Assises du Numérique, à l'université Paris Dauphine.
Plusieurs points du plan, comme l'objectif de couverture du territoire en fibre optique, étaient déjà connus ou sont en cours de réalisation.
Une des principales nouveautés est le projet du gouvernement de libérer de nouvelles fréquences pour le très haut débit mobile.
"Les besoins en débit mobile croissent de manière exponentielle, la disponibilité de fréquences de qualité sera l'un des facteurs clefs de notre compétitivité au cours de la prochaine décennie. Nous proposons la libération de 450 MHz de fréquences supplémentaires pour les communications mobiles", a annoncé M. Besson.
"Libérer des fréquences pour nos opérateurs développe notre économie et rapporte de l'argent à l'Etat", a ajouté le ministre.
L'Etat va en effet déjà empocher près d'un milliard d'euros en provenance des opérateurs français grâce à la vente d'un premier lot de fréquences sur la bande 2,6 GHz qui a été attribué en septembre, afin de préparer l'arrivée de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G).
Un deuxième lot sur la bande 800 MHz a été mis à prix 1,8 milliard d'euros et sera attribué d'ici début 2012.
En ce qui concerne le développement de l'administration électronique, le plan prévoit que d'ici 2013, "100% des démarches les plus attendues seront disponibles sur internet" et que, d'ici 2020, "le papier devra être définitivement abandonné et l'intégralité des démarches administratives seront dématérialisées".
"78% des procédures administratives sont aujourd'hui dématérialisées, contre 30% en 2007", a souligné Eric Besson, sans détailler les aspects financiers et sociaux de cette accélération.
Le plan prévoit notamment de généraliser la facture électronique, dont les volumes dans le secteur public demeurent actuellement "à la préhistoire, totalement insignifiants", a réagi à l'AFP Alexis Renard, PDG de b-process, société qui détient près de 80% du marché français dans ce domaine.
Selon lui, il faut que "l'Etat donne l'exemple pour sa propre gestion avant de faire des recommandations aux entreprises, car il peut avoir un effet d'entraînement".
Pour les entreprises, à l'horizon 2020, "la maîtrise du numérique deviendra autant un enjeu de survie que de compétitivité. L'utilisation du numérique sera donc généralisée dans 100% de nos entreprises", a affirmé M. Besson, rappelant qu'aujourd'hui plus de 95% des entreprises ont une connexion haut débit et plus de 60% un site internet.
"Si France Numérique 2020 est mis en place, nous allons accélérer et l'objectif de 450.000 emplois sera dépassé", a commenté Gilles Babinet, le président du Conseil national du numérique (CNN), organe consultatif sur les questions numériques.
Eric Besson a également réagi à la suite d'"articles" de presse ayant jugé son plan pas "ambitieux car il ne comportait pas un volume important de dépenses budgétaires": France Numérique 2020, a affirmé le ministre, rapportera "de l'argent à l'Etat, parce qu'il porte un effort de diffusion des technologies de l'information et donc de compétitivité de nos entreprises".
kd-etr/fz/ed
"En France, l'économie numérique a créé 700.000 emplois nets en 15 ans et en créera 450.000 supplémentaires d'ici 2015", a déclaré le ministre de l'Industrie en présentant son plan, à l'ouverture des Assises du Numérique, à l'université Paris Dauphine.
Plusieurs points du plan, comme l'objectif de couverture du territoire en fibre optique, étaient déjà connus ou sont en cours de réalisation.
Une des principales nouveautés est le projet du gouvernement de libérer de nouvelles fréquences pour le très haut débit mobile.
"Les besoins en débit mobile croissent de manière exponentielle, la disponibilité de fréquences de qualité sera l'un des facteurs clefs de notre compétitivité au cours de la prochaine décennie. Nous proposons la libération de 450 MHz de fréquences supplémentaires pour les communications mobiles", a annoncé M. Besson.
"Libérer des fréquences pour nos opérateurs développe notre économie et rapporte de l'argent à l'Etat", a ajouté le ministre.
L'Etat va en effet déjà empocher près d'un milliard d'euros en provenance des opérateurs français grâce à la vente d'un premier lot de fréquences sur la bande 2,6 GHz qui a été attribué en septembre, afin de préparer l'arrivée de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G).
Un deuxième lot sur la bande 800 MHz a été mis à prix 1,8 milliard d'euros et sera attribué d'ici début 2012.
En ce qui concerne le développement de l'administration électronique, le plan prévoit que d'ici 2013, "100% des démarches les plus attendues seront disponibles sur internet" et que, d'ici 2020, "le papier devra être définitivement abandonné et l'intégralité des démarches administratives seront dématérialisées".
"78% des procédures administratives sont aujourd'hui dématérialisées, contre 30% en 2007", a souligné Eric Besson, sans détailler les aspects financiers et sociaux de cette accélération.
Le plan prévoit notamment de généraliser la facture électronique, dont les volumes dans le secteur public demeurent actuellement "à la préhistoire, totalement insignifiants", a réagi à l'AFP Alexis Renard, PDG de b-process, société qui détient près de 80% du marché français dans ce domaine.
Selon lui, il faut que "l'Etat donne l'exemple pour sa propre gestion avant de faire des recommandations aux entreprises, car il peut avoir un effet d'entraînement".
Pour les entreprises, à l'horizon 2020, "la maîtrise du numérique deviendra autant un enjeu de survie que de compétitivité. L'utilisation du numérique sera donc généralisée dans 100% de nos entreprises", a affirmé M. Besson, rappelant qu'aujourd'hui plus de 95% des entreprises ont une connexion haut débit et plus de 60% un site internet.
"Si France Numérique 2020 est mis en place, nous allons accélérer et l'objectif de 450.000 emplois sera dépassé", a commenté Gilles Babinet, le président du Conseil national du numérique (CNN), organe consultatif sur les questions numériques.
Eric Besson a également réagi à la suite d'"articles" de presse ayant jugé son plan pas "ambitieux car il ne comportait pas un volume important de dépenses budgétaires": France Numérique 2020, a affirmé le ministre, rapportera "de l'argent à l'Etat, parce qu'il porte un effort de diffusion des technologies de l'information et donc de compétitivité de nos entreprises".
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