Tahiti, le 5 décembre 2024 - Ce jeudi, les membres du comité stratégique maritime et portuaire de Polynésie française (Cosmer) – le Pays, l’État et le Cluster maritime – se sont retrouvés pour poser les bases de cette nouvelle instance. L’occasion de balayer la feuille de route de l’économie bleue à l’horizon 2030 et de préparer le sommet de l’océan (UNOC 3) prévu en juin prochain.
Le comité stratégique maritime et portuaire de Polynésie française (Cosmer) est né il y a un an. Le protocole d’intention a été signé entre le président de la Polynésie française et le secrétaire d’État chargé de la mer, Hervé Berville, le 13 novembre dernier. L’objectif ? Travailler collectivement sur les politiques publiques maritimes et portuaires. Ce comité s’est réuni pour la toute première fois ce jeudi. Il a rassemblé autour d’une table le président de la Polynésie française, le haut-commissaire ainsi que les acteurs économiques du Cluster maritime. “L’objectif de cette instance est de réfléchir sur le moyen et long terme et d’avancer concrètement sur les différents sujets qui nous concernent”, a indiqué Stéphane Perez, président du Cluster.
Le Cosmer, “un organe support” a décrit le président Moetai Brotherson, permettra d’avancer sur différents axes stratégiques : les infrastructures, les fonds marins, la pêche ou encore la formation.
La première réunion a permis de poser les bases de l’instance, mais aussi de revoir ensemble la feuille de route de l’économie bleue durable à l’horizon 2030 qui sera soumise aux ministres ainsi qu’à l’assemblée dans les semaines à venir. Elle se fonde sur la volonté des acteurs du public et du privé de favoriser le développement durable de l’économie maritime polynésienne, une transition écologique et énergétique des secteurs et la résilience des milieux marins. La feuille de route se décline en 147 points, dont “80 déjà enclenchés”, a rappelé le président.
Préparer l’UNOC 3
Le premier comité s’est également penché sur les priorités et sujets à aborder lors de la conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3) qui aura lieu à Nice en 2025. “La Polynésie y aura toute sa place”, a affirmé Éric Spitz, le haut-commissaire. “Il y a une dynamique incontestable, la Polynésie a d’ores et déjà tenu une place à part lors des Assises de la mer qui ont eu lieu à Bordeaux en novembre. Nous avons eu un espace d’expression en session plénière.”
Les Nations unies ont proclamé la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) et parmi les 17 objectifs de développement durable, l’ODD 14 a pour finalité de “conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable”.
L’UNOC 3 sera conjointement organisée par la France et le Costa Rica. Elle fait suite aux conférences qui se sont tenues à New York en juin 2017 et à Lisbonne en juin 2022. Elle aura pour objet de soutenir la mise en œuvre de l’ODD 14 et aura pour thème principal : “Accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement les océans”. La Polynésie abordera des questions liées aux grands fonds marins, à la préservation des ressources, au développement des énergies renouvelables et à l’innovation.
“Nous nous réunirons à nouveau avant le sommet de l’océan”, a annoncé Moetai Brotherson en vue d’affiner les sujets. Le Cosmer, ensuite, se réunira une fois par an “pour discuter des points de blocage voire de friction, s’il y a”.
Le comité stratégique maritime et portuaire de Polynésie française (Cosmer) est né il y a un an. Le protocole d’intention a été signé entre le président de la Polynésie française et le secrétaire d’État chargé de la mer, Hervé Berville, le 13 novembre dernier. L’objectif ? Travailler collectivement sur les politiques publiques maritimes et portuaires. Ce comité s’est réuni pour la toute première fois ce jeudi. Il a rassemblé autour d’une table le président de la Polynésie française, le haut-commissaire ainsi que les acteurs économiques du Cluster maritime. “L’objectif de cette instance est de réfléchir sur le moyen et long terme et d’avancer concrètement sur les différents sujets qui nous concernent”, a indiqué Stéphane Perez, président du Cluster.
Le Cosmer, “un organe support” a décrit le président Moetai Brotherson, permettra d’avancer sur différents axes stratégiques : les infrastructures, les fonds marins, la pêche ou encore la formation.
La première réunion a permis de poser les bases de l’instance, mais aussi de revoir ensemble la feuille de route de l’économie bleue durable à l’horizon 2030 qui sera soumise aux ministres ainsi qu’à l’assemblée dans les semaines à venir. Elle se fonde sur la volonté des acteurs du public et du privé de favoriser le développement durable de l’économie maritime polynésienne, une transition écologique et énergétique des secteurs et la résilience des milieux marins. La feuille de route se décline en 147 points, dont “80 déjà enclenchés”, a rappelé le président.
Préparer l’UNOC 3
Le premier comité s’est également penché sur les priorités et sujets à aborder lors de la conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3) qui aura lieu à Nice en 2025. “La Polynésie y aura toute sa place”, a affirmé Éric Spitz, le haut-commissaire. “Il y a une dynamique incontestable, la Polynésie a d’ores et déjà tenu une place à part lors des Assises de la mer qui ont eu lieu à Bordeaux en novembre. Nous avons eu un espace d’expression en session plénière.”
Les Nations unies ont proclamé la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) et parmi les 17 objectifs de développement durable, l’ODD 14 a pour finalité de “conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable”.
L’UNOC 3 sera conjointement organisée par la France et le Costa Rica. Elle fait suite aux conférences qui se sont tenues à New York en juin 2017 et à Lisbonne en juin 2022. Elle aura pour objet de soutenir la mise en œuvre de l’ODD 14 et aura pour thème principal : “Accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement les océans”. La Polynésie abordera des questions liées aux grands fonds marins, à la préservation des ressources, au développement des énergies renouvelables et à l’innovation.
“Nous nous réunirons à nouveau avant le sommet de l’océan”, a annoncé Moetai Brotherson en vue d’affiner les sujets. Le Cosmer, ensuite, se réunira une fois par an “pour discuter des points de blocage voire de friction, s’il y a”.
Économie bleue : 65 milliards de chiffre d’affaires
Les principales filières prises en compte sont : le transport maritime, la pêche, la perliculture, l’aquaculture, les industries navales et nautiques, les énergies renouvelables et les biotechnologies. Elles représentent :
Les principales filières prises en compte sont : le transport maritime, la pêche, la perliculture, l’aquaculture, les industries navales et nautiques, les énergies renouvelables et les biotechnologies. Elles représentent :
- 65 milliards de francs de chiffre d’affaires
- 12% du chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises polynésiennes
- 9% des emplois salariés
- 13% des actifs
- 99% des marchandises importées par voie maritime
- 77% des exportations polynésiennes (en valeur)
- 40% des ressource propres de la Polynésie