Tahiti, le 4 mai 2023 – Les 10 et 11 mai prochain, un colloque sur l'insularité et les changements climatiques se tiendra à l'UPF. Au programme, des échanges sur les dérèglements climatiques, mais également sur les politiques publiques locales et internationales menées pour y faire face. Le rôle de la Polynésie dans les commissions internationales sera aussi abordé.
L'UPF se prépare à accueillir un colloque sur l'insularité et les changements climatiques, les 10 et 11 mai prochains. Cet événement organisé par Emmanuel Gindre et Florence Poirat, maîtres de conférences en droit privé pour pour l’une et en droit public pour l'autre, est la deuxième étape d'un cycle débuté en octobre 2021. “L'objectif de ces manifestations, c'est d'associer des universitaires de l'UPF et d'ailleurs, avec des praticiens [comme le directeur de la Direction des ressources marines qui animera une conférence lors du colloque, NDLR]. La nouveauté, c'est que parmi les universitaires, on va également associer des juristes, des scientifiques, des économistes et même des linguistes. On veut mettre tout le monde en relation, quelle que soit la discipline. C'est ça le format et l'objectif. Car la matière de l'environnement ne se traite pas d'une seule façon et tous les scientifiques n'ont pas un discours unique”, explique Florence Poirat, l'une des coorganisatrices. Ainsi, à travers ces deux journées, plusieurs thématiques autour du sujet principal seront abordées, à travers des échanges sur le regard des scientifiques vis-à-vis du dérèglement climatique et ses conséquences sur les petites nations insulaires ou encore les politiques publiques locales et internationales pour y faire face. L'événement est ouvert à tous.
Politique publique et diplomatie
“Ces deux jours vont se composer chacun en deux parties” détaille Florence Poirat. Le premier sera donc basé sur “l'état des lieux des conséquences du changement climatique : les causes et ce qu'on fait pour tenter de s'y adapter. On abordera également l'après-midi, comment la politique publique polynésienne s'empare de la question. Mais également la technique juridique de la mise en cause de la responsabilité pénale des dommages climatiques, au plan local, national et international”. Un doctorant en droit public à l'université de Paris-Saclay viendra également présenter le droit au service de la justice environnementale. La deuxième journée sera, elle, tout aussi chargée et abordera les dimensions diplomatiques : “Lors du deuxième jour, la dimension sera plus internationale, avec des présentations sur les différents territoires océaniens mais également tout un passage sur la diplomatie. Notamment sur ce qui se passe aux Nations Unies, au Forum des îles du Pacifique et à la Commission du Pacifique Sud, afin de comprendre comment la Polynésie agit dans ces constitutions sur cette question du réchauffement climatique. Pierre Fournier, envoyé spécial du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères fera le déplacement et fera une présentation sur le renforcement de la présence française dans le Pacifique”. La maître de conférences à l'UPF a également rappelé, la récente victoire des petits états insulaires, qui ont convaincu l'ONU de voter une résolution pour saisir la Cour internationale de justice, afin qu'elle rende un avis consultatif sur les responsabilités des États, vis-à-vis des petits territoires. Le prochain colloque organisé par Florence Poirat et Emmanuelle Gindre se tiendra, lui, dans “un an et demi” et sera consacré à “l'océan et à ses enjeux”.
L'UPF se prépare à accueillir un colloque sur l'insularité et les changements climatiques, les 10 et 11 mai prochains. Cet événement organisé par Emmanuel Gindre et Florence Poirat, maîtres de conférences en droit privé pour pour l’une et en droit public pour l'autre, est la deuxième étape d'un cycle débuté en octobre 2021. “L'objectif de ces manifestations, c'est d'associer des universitaires de l'UPF et d'ailleurs, avec des praticiens [comme le directeur de la Direction des ressources marines qui animera une conférence lors du colloque, NDLR]. La nouveauté, c'est que parmi les universitaires, on va également associer des juristes, des scientifiques, des économistes et même des linguistes. On veut mettre tout le monde en relation, quelle que soit la discipline. C'est ça le format et l'objectif. Car la matière de l'environnement ne se traite pas d'une seule façon et tous les scientifiques n'ont pas un discours unique”, explique Florence Poirat, l'une des coorganisatrices. Ainsi, à travers ces deux journées, plusieurs thématiques autour du sujet principal seront abordées, à travers des échanges sur le regard des scientifiques vis-à-vis du dérèglement climatique et ses conséquences sur les petites nations insulaires ou encore les politiques publiques locales et internationales pour y faire face. L'événement est ouvert à tous.
Politique publique et diplomatie
“Ces deux jours vont se composer chacun en deux parties” détaille Florence Poirat. Le premier sera donc basé sur “l'état des lieux des conséquences du changement climatique : les causes et ce qu'on fait pour tenter de s'y adapter. On abordera également l'après-midi, comment la politique publique polynésienne s'empare de la question. Mais également la technique juridique de la mise en cause de la responsabilité pénale des dommages climatiques, au plan local, national et international”. Un doctorant en droit public à l'université de Paris-Saclay viendra également présenter le droit au service de la justice environnementale. La deuxième journée sera, elle, tout aussi chargée et abordera les dimensions diplomatiques : “Lors du deuxième jour, la dimension sera plus internationale, avec des présentations sur les différents territoires océaniens mais également tout un passage sur la diplomatie. Notamment sur ce qui se passe aux Nations Unies, au Forum des îles du Pacifique et à la Commission du Pacifique Sud, afin de comprendre comment la Polynésie agit dans ces constitutions sur cette question du réchauffement climatique. Pierre Fournier, envoyé spécial du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères fera le déplacement et fera une présentation sur le renforcement de la présence française dans le Pacifique”. La maître de conférences à l'UPF a également rappelé, la récente victoire des petits états insulaires, qui ont convaincu l'ONU de voter une résolution pour saisir la Cour internationale de justice, afin qu'elle rende un avis consultatif sur les responsabilités des États, vis-à-vis des petits territoires. Le prochain colloque organisé par Florence Poirat et Emmanuelle Gindre se tiendra, lui, dans “un an et demi” et sera consacré à “l'océan et à ses enjeux”.