Dominique Morvan abordera ce soir la thématique : " Energie : Pour une stratégie énergétique en phase avec la Nature ".
Papeete, le 20 mars 2018 - Dans le cadre de l'évènement Earth Hour Tahiti, une conférence a lieu mardi 20 mars à 17 heures, dans les locaux de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers à Papeete. Animée par Dominique Morvan, consultante en communication, la conférence portera sur la "stratégie énergétique en phase avec la nature".
Samedi 24 mars de 20h30 à 21h30, des millions de personnes sont appelées à travers le monde, à l'initiative de Earth Hour, à éteindre les lumières pendant une heure pour préserver la planète. Ce geste, très symbolique, doit permettre d'éclairer les consciences sur les bonnes attitudes, à adopter pour lutter contre le réchauffement climatique.
"On ne dit pas aux personnes de ne pas consommer d'énergie, mais plutôt de l'utiliser à bon escient. Certains gestes, souvent très simples comme éteindre une lumière ou ne pas laisser en veille un appareil, réduisent selon les estimations de l'Ademe (L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) de 20% la consommation énergétique !", prévient, Dominique Morvan, consultante en communication, en charge du magazine Dixit.
Et effectivement, il semble bien qu'un changement de comportement des populations vers une utilisation mieux raisonnée de l'énergie soit essentiel à la lutte contre le changement du climat.
Outre, cette prise de conscience, un autre levier pour protéger l'environnement, est le développement des énergies renouvelables, c'est-à-dire pour la Polynésie, la production d'énergie d'origine hydraulique et solaire. L'éolien, avec quelques implantations d'éoliennes notamment sur l'atoll de Makemo dans les Tuamotu, n'ayant pas eu les résultats escomptés.
Le Pays s'est fixé comme objectif d'atteindre 50% d'énergies renouvelables en 2020 et 75% en 2030. Ces chiffres ne sont pour l'instant pas prêts d'être atteints. En effet, fin 2016 en Polynésie, on pouvait noter que la part de l'énergie thermique, dite " fossile", représentait 67,6%, l'hydroélectricité 27,8 % et le photovoltaïque de 4,6%.
Samedi 24 mars de 20h30 à 21h30, des millions de personnes sont appelées à travers le monde, à l'initiative de Earth Hour, à éteindre les lumières pendant une heure pour préserver la planète. Ce geste, très symbolique, doit permettre d'éclairer les consciences sur les bonnes attitudes, à adopter pour lutter contre le réchauffement climatique.
"On ne dit pas aux personnes de ne pas consommer d'énergie, mais plutôt de l'utiliser à bon escient. Certains gestes, souvent très simples comme éteindre une lumière ou ne pas laisser en veille un appareil, réduisent selon les estimations de l'Ademe (L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) de 20% la consommation énergétique !", prévient, Dominique Morvan, consultante en communication, en charge du magazine Dixit.
Et effectivement, il semble bien qu'un changement de comportement des populations vers une utilisation mieux raisonnée de l'énergie soit essentiel à la lutte contre le changement du climat.
Outre, cette prise de conscience, un autre levier pour protéger l'environnement, est le développement des énergies renouvelables, c'est-à-dire pour la Polynésie, la production d'énergie d'origine hydraulique et solaire. L'éolien, avec quelques implantations d'éoliennes notamment sur l'atoll de Makemo dans les Tuamotu, n'ayant pas eu les résultats escomptés.
Le Pays s'est fixé comme objectif d'atteindre 50% d'énergies renouvelables en 2020 et 75% en 2030. Ces chiffres ne sont pour l'instant pas prêts d'être atteints. En effet, fin 2016 en Polynésie, on pouvait noter que la part de l'énergie thermique, dite " fossile", représentait 67,6%, l'hydroélectricité 27,8 % et le photovoltaïque de 4,6%.
LES BATTERIES ABANDONNEES DANS LES ILES
Si le solaire est indéniablement une énergie sur laquelle il faut compter en Polynésie et même si les techniques se perfectionnent et vont progresser considérablement dans le futur, il se pose encore actuellement le problème du stockage de l'électricité et des batteries abandonnées. "Le problème de ces batteries très polluantes est inquiétant surtout dans les îles, il faut vraiment trouver une solution pour les collecter et les rapatrier, elles ne peuvent rester ainsi à même le sol", déplore Dominique Morvan.
Les 15 centrales hydroélectriques réparties sur cinq vallées (Vaite, Vaihiria, Faatautia, Titaaviri et Papenoo) produisent environ 1/3 de l'électricité. "Lors de fortes pluies, la part de l'hydroélectricité peut atteindre 40, voire 60%", souligne la consultante qui reconnaît que depuis l'ouverture de la première centrale dans la vallée de la Papenoo, de nombreux efforts ont été réalisés pour que ces ouvrages soient respectueux de l'environnement. Une charte d'éthique et de protection de la nature a notamment été créée à cette fin.
Depuis 20 ans, aucune nouvelle centrale hydroélectrique n'a été construite à Tahiti -le projet de barrage dans la vallée de la Vai'iha étant au point mort. Le seul moyen d'augmenter la production hydroélectrique est donc pour l'instant d'optimiser les structures déjà existantes comme cela est le cas avec le projet Hydromax. Ce projet permet le développement de l’hydroélectricité à périmètre constant sans besoin foncier et sans impact environnemental, grâce à la pose d'une turbine VLH (Very Low Head).
Il sera sans doute également question lors de la conférence de ce soir d'aborder le remplacement des moteurs de la centrale de la Punaaru d'EDT ENGiE, dont plusieurs arrivent en fin de vie et qui sera probablement un moyen pour l'entreprise de poursuivre sa transition énergétique.
Les 15 centrales hydroélectriques réparties sur cinq vallées (Vaite, Vaihiria, Faatautia, Titaaviri et Papenoo) produisent environ 1/3 de l'électricité. "Lors de fortes pluies, la part de l'hydroélectricité peut atteindre 40, voire 60%", souligne la consultante qui reconnaît que depuis l'ouverture de la première centrale dans la vallée de la Papenoo, de nombreux efforts ont été réalisés pour que ces ouvrages soient respectueux de l'environnement. Une charte d'éthique et de protection de la nature a notamment été créée à cette fin.
Depuis 20 ans, aucune nouvelle centrale hydroélectrique n'a été construite à Tahiti -le projet de barrage dans la vallée de la Vai'iha étant au point mort. Le seul moyen d'augmenter la production hydroélectrique est donc pour l'instant d'optimiser les structures déjà existantes comme cela est le cas avec le projet Hydromax. Ce projet permet le développement de l’hydroélectricité à périmètre constant sans besoin foncier et sans impact environnemental, grâce à la pose d'une turbine VLH (Very Low Head).
Il sera sans doute également question lors de la conférence de ce soir d'aborder le remplacement des moteurs de la centrale de la Punaaru d'EDT ENGiE, dont plusieurs arrivent en fin de vie et qui sera probablement un moyen pour l'entreprise de poursuivre sa transition énergétique.
Un cycle de conférences pour une réflexion plus globale
Dans le cadre de l'évènement Earth Hour Tahiti, le promoteur de l'évènement, Jerry Biret, a souhaité apporter une réflexion plus globale sur l'environnement à travers quatre conférences organisées dans l'amphithéâtre de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers à Papeete. Chacune des conférences est consacrée à une thématique différente, à savoir : l’océan, l’énergie, les citoyens et les déchets, et permet au public de débattre et de dialoguer.
La première conférence, animée par Olivier Pôté, directeur de la fondation Agir contre l'exclusion, a eu lieu lundi 19 mars et portait sur " Citoyens : Vers une révolution sociale en Polynésie française ? ".
Infos pratiques :
Mardi 20 mars à 17 h, Dominique Morvan, chef d’édition à Univers Polynésiens, sur la thématique " Energie : Pour une stratégie énergétique en phase avec la Nature ". Un représentant des différents secteurs de l'énergie seront présents.
A savoir, Hydroélectricité : Yann Wolff de Marama Nui ; Photovoltaïque : Jimmy Wong président du syndicat ; Energie thermique : Grégoire de Chillaz EDT ENGIE ; Transport électrique : Thierry Trouillet de la TEP ; Gaz : Georges Siu de Gaz de Tahiti.
Mercredi 21 mars à 17 h : Noelyn Faussane, gérante de l’Epicerie ECO Vrac, sur la thématique "Traitement des déchets, le dossier impossible ".
Jeudi 22 mars à 17 h : Hinano Murphy, présidente de l’association Te Pu Atiti’a de Moorea, sur la thématique " Océan : La langue et la culture, moyens de préservation de l’environnement".
Les conférences ont lieu dans l'amphithéâtre de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers à Papeete de 17 h à 18 h 30.
Dans le cadre de l'évènement Earth Hour Tahiti, le promoteur de l'évènement, Jerry Biret, a souhaité apporter une réflexion plus globale sur l'environnement à travers quatre conférences organisées dans l'amphithéâtre de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers à Papeete. Chacune des conférences est consacrée à une thématique différente, à savoir : l’océan, l’énergie, les citoyens et les déchets, et permet au public de débattre et de dialoguer.
La première conférence, animée par Olivier Pôté, directeur de la fondation Agir contre l'exclusion, a eu lieu lundi 19 mars et portait sur " Citoyens : Vers une révolution sociale en Polynésie française ? ".
Infos pratiques :
Mardi 20 mars à 17 h, Dominique Morvan, chef d’édition à Univers Polynésiens, sur la thématique " Energie : Pour une stratégie énergétique en phase avec la Nature ". Un représentant des différents secteurs de l'énergie seront présents.
A savoir, Hydroélectricité : Yann Wolff de Marama Nui ; Photovoltaïque : Jimmy Wong président du syndicat ; Energie thermique : Grégoire de Chillaz EDT ENGIE ; Transport électrique : Thierry Trouillet de la TEP ; Gaz : Georges Siu de Gaz de Tahiti.
Mercredi 21 mars à 17 h : Noelyn Faussane, gérante de l’Epicerie ECO Vrac, sur la thématique "Traitement des déchets, le dossier impossible ".
Jeudi 22 mars à 17 h : Hinano Murphy, présidente de l’association Te Pu Atiti’a de Moorea, sur la thématique " Océan : La langue et la culture, moyens de préservation de l’environnement".
Les conférences ont lieu dans l'amphithéâtre de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers à Papeete de 17 h à 18 h 30.