Sydney, Australie | AFP | lundi 31/08/2015 -L'Australie a appelé lundi davantage de pays européens à participer aux frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak pour aider à résoudre la crise des migrants qui frappe le continent.
La ministre des Affaires étrangères Julie Bishop a expliqué que le groupe jihadiste était à l'origine du départ de centaines de milliers de migrants pour l'Europe, d'où la nécessité d'élargir la coalition internationale.
"Plus de 40% des personnes qui cherchent l'asile en Europe viennent de Syrie et nous devons présenter un front uni pour défaire les organisations terroristes qui provoquent le déplacement de tant de gens", a-t-elle dit à la presse.
Depuis, la fin de l'été 2014, une coalition antijihadiste conduite par les Etats-Unis mène des frappes dans les zones où sévit l'EI en Syrie et en Irak.
"Déjà une soixantaine de pays soutiennent d'une façon ou d'une autre la coalition dirigée par les Etats-Unis", a-t-elle dit. "Mais certains pays peuvent en faire davantage en termes de frappes aériennes. Celles-ci se sont révélées efficaces pour empêcher l'EI de gagner du terrain et d'infliger tant de violence barbare".
Dans une interview publiée par The Australian, la ministre s'est montrée encore plus explicite.
"Les voisins de la Syrie et de l'Irak, le Liban, la Jordanie entre autres, subissent la plus grosse part du fardeau représenté par des millions de personnes qui arrivent sur leur territoire et partent ensuite vers l'Europe. C'est pourquoi je pense que les Européens doivent s'impliquer dans les frappes de la coalition et les efforts en Syrie et en Irak", a-t-elle ajouté.
Seule une poignée de pays européens, dont la France et la Grande-Bretagne, participent aux frappes aériennes, contre des cibles en Irak.
La ministre des Affaires étrangères Julie Bishop a expliqué que le groupe jihadiste était à l'origine du départ de centaines de milliers de migrants pour l'Europe, d'où la nécessité d'élargir la coalition internationale.
"Plus de 40% des personnes qui cherchent l'asile en Europe viennent de Syrie et nous devons présenter un front uni pour défaire les organisations terroristes qui provoquent le déplacement de tant de gens", a-t-elle dit à la presse.
Depuis, la fin de l'été 2014, une coalition antijihadiste conduite par les Etats-Unis mène des frappes dans les zones où sévit l'EI en Syrie et en Irak.
"Déjà une soixantaine de pays soutiennent d'une façon ou d'une autre la coalition dirigée par les Etats-Unis", a-t-elle dit. "Mais certains pays peuvent en faire davantage en termes de frappes aériennes. Celles-ci se sont révélées efficaces pour empêcher l'EI de gagner du terrain et d'infliger tant de violence barbare".
Dans une interview publiée par The Australian, la ministre s'est montrée encore plus explicite.
"Les voisins de la Syrie et de l'Irak, le Liban, la Jordanie entre autres, subissent la plus grosse part du fardeau représenté par des millions de personnes qui arrivent sur leur territoire et partent ensuite vers l'Europe. C'est pourquoi je pense que les Européens doivent s'impliquer dans les frappes de la coalition et les efforts en Syrie et en Irak", a-t-elle ajouté.
Seule une poignée de pays européens, dont la France et la Grande-Bretagne, participent aux frappes aériennes, contre des cibles en Irak.