Tahiti, le 28 juin 2021 – Le juge des référés a rendu sa décision ce lundi, concernant l’occupation de la falaise de Tautira. Il a ordonné l’expulsion des treize riverains qui manifestaient contre le dynamitage.
Le Pays avait saisi le juge des référés pour demander l’expulsion des 13 citoyens qui avaient manifesté en mai leur opposition à ce qu’ils considèrent être une "attaque définitive contre le patrimoine culturel tahitien" . Ils avaient bloqué les travaux de dynamitage de la falaise de Tautira. La Justice devait trancher le 14 juin, mais avait décidé de renvoyer son délibéré au 28 juin.
Ce lundi matin, elle donne raison au Pays au motif que la manifestation serait constitutive d’une occupation illégale de l’espace public. Une décision qui pose question, pour l’avocat des riverains, Me James Lau : "L’occupation par les manifestants représenterait selon cette décision un péril imminent, et poserait des problèmes de sécurité. Alors qu’il n’y a pas de trouble illicite."
Demande de classement du site
Quelles suites à cette affaire ? Rappelons que le référé est une procédure qui permet de prendre des mesures provisoires, et qui ne traite pas du dossier sur le fond, c'est-à-dire en ce qui concerne la possible destruction par dynamitage de cette falaise de Tautira qui abriterait, selon les manifestants, des sites sacrés dans la culture polynésienne. De son côté, Me Lau nous indique envisager l’envoi d’un dossier à la Présidence de la Polynésie française pour demander le classement du site, ce qui permettrait sa protection et empêcherait la continuation du projet.
Le Pays avait saisi le juge des référés pour demander l’expulsion des 13 citoyens qui avaient manifesté en mai leur opposition à ce qu’ils considèrent être une "attaque définitive contre le patrimoine culturel tahitien" . Ils avaient bloqué les travaux de dynamitage de la falaise de Tautira. La Justice devait trancher le 14 juin, mais avait décidé de renvoyer son délibéré au 28 juin.
Ce lundi matin, elle donne raison au Pays au motif que la manifestation serait constitutive d’une occupation illégale de l’espace public. Une décision qui pose question, pour l’avocat des riverains, Me James Lau : "L’occupation par les manifestants représenterait selon cette décision un péril imminent, et poserait des problèmes de sécurité. Alors qu’il n’y a pas de trouble illicite."
Demande de classement du site
Quelles suites à cette affaire ? Rappelons que le référé est une procédure qui permet de prendre des mesures provisoires, et qui ne traite pas du dossier sur le fond, c'est-à-dire en ce qui concerne la possible destruction par dynamitage de cette falaise de Tautira qui abriterait, selon les manifestants, des sites sacrés dans la culture polynésienne. De son côté, Me Lau nous indique envisager l’envoi d’un dossier à la Présidence de la Polynésie française pour demander le classement du site, ce qui permettrait sa protection et empêcherait la continuation du projet.