PIRAE, lundi 19 août 2013. Le service d’oncologie qui traite les malades cancéreux en hôpital de jour a été placé au centre de l’actualité au cours des derniers mois. Le risque était grand de voir la seule oncologue de Polynésie quitter le territoire. La mobilisation des médecins hospitaliers a permis au mois de mars dernier d’éviter le départ de cette spécialiste. Mais ce conflit avec l’ex gouvernement a laissé des traces et l’unique médecin oncologue titulaire de l’hôpital est actuellement en congé maladie. On peut comprendre son abattement : rétrogradation de son ancienneté, remise en cause de la validité de ses diplômes, et surtout, une plainte déposée contre elle par le ministre de la santé de l’époque pour exercice illégal de la médecine ! Au final, cette plainte a été classée sans suite, pour cause d’absence d’infraction, après que des vérifications aient été faites auprès de l’ordre des médecins.
Au cours des dernières semaines, en raison de l’absence du médecin titulaire, les soins en oncologie ont été pris en compte par les autres médecins, chacun dans sa spécialité ; un jeune médecin est également en internat pour six mois depuis mai dernier en oncologie. Pour parer au plus pressé, un médecin oncologue venu de métropole est arrivé en fin de semaine dernière pour un remplacement d’un mois. Enfin, pour renforcer les moyens du service, la ministre de la santé Béatrice Chansin a annoncé que le recrutement de deux nouveaux médecins oncologues allait être lancé. Mais ces nouveaux médecins, dans une spécialité difficile à trouver, seront-ils prêts à venir exercer en Polynésie dans les tout prochains mois ? Et que se passera-t-il, si en octobre le médecin titulaire de l’unique poste existant pour l’instant ne revient pas ? Béatrice Chansin, la ministre de la santé a assuré que les moyens humains en oncologie seraient renforcés. Espérons qu’ils soient trouvés avant qu’une nouvelle crise ne secoue ce service.
Au cours des dernières semaines, en raison de l’absence du médecin titulaire, les soins en oncologie ont été pris en compte par les autres médecins, chacun dans sa spécialité ; un jeune médecin est également en internat pour six mois depuis mai dernier en oncologie. Pour parer au plus pressé, un médecin oncologue venu de métropole est arrivé en fin de semaine dernière pour un remplacement d’un mois. Enfin, pour renforcer les moyens du service, la ministre de la santé Béatrice Chansin a annoncé que le recrutement de deux nouveaux médecins oncologues allait être lancé. Mais ces nouveaux médecins, dans une spécialité difficile à trouver, seront-ils prêts à venir exercer en Polynésie dans les tout prochains mois ? Et que se passera-t-il, si en octobre le médecin titulaire de l’unique poste existant pour l’instant ne revient pas ? Béatrice Chansin, la ministre de la santé a assuré que les moyens humains en oncologie seraient renforcés. Espérons qu’ils soient trouvés avant qu’une nouvelle crise ne secoue ce service.
