Deux ans ferme Tahiti, le 22 novembre 2022 – Au procès des dix prévenus poursuivis pour avoir participé à un trafic d'anabolisants organisé entre Paris et Tahiti de 2017 à 2022, le procureur de la République a requis mardi deux ans de prison ferme à l'encontre de la tête de réseau, un militaire de la marine. Des peines de 12 mois de sursis à six mois ferme ont été requises contre les autres prévenus. Décision le 29 novembre.
Le procès de dix prévenus jugés pour leur implication dans un trafic d'anabolisants et de stéroïdes, mis en place entre Tahiti et la métropole entre 2017 et 2022, s'est achevé mardi soir devant le tribunal correctionnel. Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a demandé à la juridiction de condamner le chef de ce réseau, un militaire de la marine qui est basé à Paris, à deux ans de prison ferme. Il a ensuite requis des peines comprises entre 12 mois de sursis et six mois de prison ferme. Plus tôt dans la journée, le représentant des douanes avait dénoncé un dossier qui ne correspond pas “à un simple trafic de produits qui permettent d'augmenter les capacités physiques” mais au trafic de “produits dangereux qui nuisent à la santé publique”. Le tribunal rendra sa décision le 29 novembre prochain.
Rappelons que cette affaire avait démarré en novembre 2020 lorsque les enquêteurs de la section de recherches de Papeete avaient saisi des anabolisants, des stéroïdes et des hormones de croissance lors d'une perquisition. L'enquête préliminaire ouverte suite à cette découverte avait permis la mise au jour d'un trafic de ce type de produits – dont la vente est strictement encadrée – organisé par un militaire basé à Paris. L'homme, qui avait été en poste à Tahiti, commandait les anabolisants dans des pays étrangers et les envoyait ensuite à Tahiti en utilisant une fausse identité. Sur place, un employé corrompu de l'OPT récupérait les colis qu'il redistribuait ensuite à des personnes évoluant pour la plupart dans le monde du sport et de la musculation.
Le procès de dix prévenus jugés pour leur implication dans un trafic d'anabolisants et de stéroïdes, mis en place entre Tahiti et la métropole entre 2017 et 2022, s'est achevé mardi soir devant le tribunal correctionnel. Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a demandé à la juridiction de condamner le chef de ce réseau, un militaire de la marine qui est basé à Paris, à deux ans de prison ferme. Il a ensuite requis des peines comprises entre 12 mois de sursis et six mois de prison ferme. Plus tôt dans la journée, le représentant des douanes avait dénoncé un dossier qui ne correspond pas “à un simple trafic de produits qui permettent d'augmenter les capacités physiques” mais au trafic de “produits dangereux qui nuisent à la santé publique”. Le tribunal rendra sa décision le 29 novembre prochain.
Rappelons que cette affaire avait démarré en novembre 2020 lorsque les enquêteurs de la section de recherches de Papeete avaient saisi des anabolisants, des stéroïdes et des hormones de croissance lors d'une perquisition. L'enquête préliminaire ouverte suite à cette découverte avait permis la mise au jour d'un trafic de ce type de produits – dont la vente est strictement encadrée – organisé par un militaire basé à Paris. L'homme, qui avait été en poste à Tahiti, commandait les anabolisants dans des pays étrangers et les envoyait ensuite à Tahiti en utilisant une fausse identité. Sur place, un employé corrompu de l'OPT récupérait les colis qu'il redistribuait ensuite à des personnes évoluant pour la plupart dans le monde du sport et de la musculation.